jeudi 18 décembre 2014

11 maires se mobilisent pour sauver la réserve Africaine

Après les récentes inondations, la direction de la Réserve de Sigean a brandi la menace de déménager si rien n'était fait dans l'avenir. Les élus vont se battre pour maintenir le site.
Le torchon brûle entre les représentants des riverains de la Berre et la Syndicat de la Berre et du Rieu, depuis 1999, à chaque crue, notamment celle de 2006, les riverains ont manifesté leur colère devant leurs parcelles ou domaines riverains détruits par les crues, parmi ces riverains en colère, un homme dont la voix pèse et non des moindres, Jean-Jacques Boisard de la Réserve Africaine, lors des dernières inondations de fin novembre, ce dernier a poussé un coup de gueule et a annoncé qu'il allait quitter Sigean, devant l'incapacité de trouver une solution viable aux phénomènes des crues dont l'ampleur et la récurrence en font des événements préoccupants. Au mois de septembre, nous avions réalisé un article sur la rénovation de la digue de l'Espinat, prés du château de Villefalse au nord ouest de Sigean, le directeur du Syndicat de la Berre et du Rieu Jean-Claude Montlaur nous avait expliqué à propos de la réserve Africaine : «Tous les organismes concernés (syndicats et État) ont planché sur la situation de la Réserve africaine, il est apparu que le rapport coût/bénéfice est surdimensionné, M. Boisard doit organiser son espace commercial différemment, la solution d'araser la rive droite de la Berre est hors de prix». La menace du départ du plus important parc animalier de la région, pour ne pas dire de France n'a pas laissé indifférents, onze maires, Michel Py (Leucate), Roger Brunel (Portel), Michel Jammes (Sigean), Henri Martin (Port-la-Nouvelle), Jean-Paul Fauran (La Palme), Marie-Christine Théron-Chet (Roquefort), Armand Pradallier (Feuilla), Alexis Armangau (Fitou), Alain Bouton (Treilles), Bernard Devic (Caves), Catherine Gouiry (Peyriac-de-Mer), au motif que la Réserve Africaine emploi 100 personnes à l'année, le double pendant les six mois de la saison estivale, un parc qui génère 10 millions d'euros de chiffre d'affaires et qui attire plus de 350 000 visiteurs par ans, dans un département sinistré, qui n'a déjà pas beaucoup d'industrie et qui ne mise que sur le tourisme parce que pour l'instant on n'a pas trouvé mieux, il est clair que le départ de la réserve Africaine serait un sacré coup dur, même si on n'en est pas encore là.
http://www.ladepeche.fr/article/2014/12/18/2013589-11-maires-se-mobilisent-pour-sauver-la-reserve-africaine.html

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