vendredi 12 août 2011

Un nouveau parcours pour découvrir les coulisses du zoo de la Tête d’Or

Les week-ends au zoo du Parc de la Tête d’Or avec ses animaux, les Lyonnais connaissent.
Mais il est possible de découvrir le parc autrement, en suivant le nouveau parcours de visite des coulisses du zoo, mis en place depuis un mois.
Le public peut avoir accès à des parties non visibles hors visite. Le parcours débute par l’entrée dans la loge des girafes. A l’intérieur, deux salles : une pour les trois femelles et une pour isoler le mâle. « Les girafes dorment debout. Elles font des microsiestes de deux heures par jour », explique Christine, la guide.
La nouveauté de ce parcours concerne l’observation de quatre bébés flamands qui font la fierté du zoo. En effet, ceux-ci sont les premiers à être nés à Lyon. Agés de trois semaines à un mois, ils seront gardés en observation encore quelque temps avant d’être relâchés dans le parc. Les œufs sont ramassés dans le secteur où vivent les flamands roses, au bord de l’eau et sont mis en incubation. Ce prélèvement est indispensable car ils ont beaucoup de prédateurs, notamment les lémuriens qui vivent dans la même zone du parc que les flamands. Les œufs ne sont pas accessibles à la visite, mais les enfants ont apprécié de pouvoir observer de près ces bébés flamands. « J’ai été surprise de voir qu’ils sont gris quand ils sont petits », raconte Manon, 10 ans.
Le passage par la cuisine de préparation des rations pour les animaux a également plu aux visiteurs. Les aliments sont achetés à des producteurs ou proviennent des invendus des supermarchés, triés par la suite.
Un soigneur s’occupe seul de couper, trier, peser les 200 rations, différentes pour chaque espèce, ce qui représente une journée de travail. Pour autant, le soigneur n’entre jamais en contact direct avec l’animal. « On s’imaginait qu’il y avait plus d’intimité entre les soigneurs et les animaux », avoue Joseph, 73 ans. La guide explique que ce n’est pas le cas pour des raisons de sécurité et pour que ces animaux puissent rester en partie « sauvages ». La nourriture peut être cachée dans plusieurs coins de l’enclos, ce qui est le cas pour l’ours par exemple, dans le but de lui apprendre à chercher sa nourriture. Le budget nourriture du zoo s’élève à environ 100 000 euros par an.
En plus de ces trois incursions en coulisses, Christine donne des explications sur les animaux visibles par tous les visiteurs en extérieur, sur leur âge et le nombre repas mangés chaque jour. Le groupe a ainsi appris qu’un crocodile en pleine nature peut parfois ne manger qu’un seul repas tous les six à huit mois. La visite est aussi l’occasion pour le zoo d’expliquer son soutien à la conservation des espèces animales dans leur pays d’origine. A la fin de la visite, le groupe est satisfait. Joseph, venu avec sa femme et ses petites-filles, a « apprécié le fait qu’on prenne conscience que les animaux doivent être bien nourris et bien protégés ».

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