lundi 20 juin 2011

Premier et dernier câlin humain pour les louveteaux

Gotan, Nout et O'Orianka les P'tits loups du centre Alpha, nés le 10 mai dernier, ont été retirés hier de la meute, le temps que Véronique Luddeni, la vétérinaire, leur prodigue les traditionnels soins qui suivent la naissance.

Prise de sang, prélèvements de poils et de selles, mesure de la taille et du poids, photos de la dentition, recherche d'anomalies… « Il s'agit de vérifier leur état de santé, de les identifier par des saisies d'ADN, de les vacciner contre la parvovirose ou gastro-entérite, et de les « pucer » en introduisant sous la peau une balise de la taille d'un grain de riz », explique la spécialiste aux invités qui assistent à l'examen clinique. Parmi eux les parrains des louveteaux, trois enfants de la Fondation Hôpital Lenval, partenaire de cette opération.
Mais avant, il a donc fallu pénétrer dans l'enceinte des loups et retirer la portée durant quelques heures à leurs parents, Jumelle et Attila de la meute du Pélago. Meute qui compte désormais treize loups, sur les vingt-quatre installés dans l'enceinte du centre ALpha. Et c'est Vanessa Aucoin, la capacitaire des Loups du Mercantour, qui pilotait cette manœuvre délicate et rare. Une incursion qui est source de stress pour ces animaux qui se mettent en catalepsie naturelle. Si le loup fait peur depuis des temps immémoriaux, il n'est pas forcément le grand méchant dont on parle. Pourtant, les parrains urbains n'en menaient pas large devant ces boules de poils de quelque 5 kg. Qu'en sera-t-il dans un an, lorsque leur poids sera multiplié par dix ?

Visibles par le public

Dans quelques jours, ils seront visibles par le public de plus en plus nombreux - quelque 55 000 par an - qui visite le Centre Alpha, le parc des loups du Mercantour. L'occasion pour Sophie Barberis, la responsable de dévoiler pour l'été trois nouveautés (Voir encadré) et d'apporter une petite précision. « Malgré le succès croissant, le parc est victime d'une réputation erronée. On entend encore quelques personnes qui évoquent leur passage au Boréon sans avoir vu un loup. C'est exact pour les visiteurs de la première heure, et le concept sauvage de 2005 du Centre, où les rencontres avec les loups étaient aléatoires. Aujourd'hui, les rencontres se font plusieurs fois par jours avec les soigneurs, ou lors des distributions de nourritures. »
http://www.nicematin.com/article/cote-dazur/premier-et-dernier-calin-humain-pour-les-louveteaux

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