Elle et sa fille, Aurélia Schmitt, directrice de la structure, sont inquiètes. Pourtant les nombreuses actions pour lesquelles elles ont été sollicitées tout au long de l’année les confortent dans l’utilité de leur combat pour la cause animale.
Tous les procès gagnés
« Il y a eu deux grosses saisies cette année. L’une en janvier à Metz concernait 25 chats (dont 10 chatons) et trois chiens retirés pour mauvais traitement. La seconde concernait 200 chiens à Angoulême en juin. Des Terre-Neuve, des Saint-Bernard, des Jack Russell… retirés pour élevage clandestin. Ils étaient dans un sale état. Ils ont été dispatchés sur cinq refuges, nous en avons pris une quarantaine », détaille la présidente.Côté retraits, qui sont au nombre de deux par mois en moyenne, ils ont été très variés. « On a eu des rongeurs, des tortues, des hérissons… Le pire fut celui des volailles près de Stenay. Près de 70 pintades, poules, canards parqués dans un poulailler sans nourriture, ni eau. On n’en a retrouvé qu’une trentaine en vie. Le propriétaire était parti au Portugal pour trois mois », se souvient avec effroi Aurélia. Sans oublier qu’il y a eu de nombreux abandons « parce que les gens n’arrivent plus à subvenir aux besoins de leurs animaux », poursuit-elle.
Toutes les deux sont soulagées de savoir que tous les procès que le refuge a engagés en 2013 ont été gagnés en 2014 « dont celui des 13 poneys. Le propriétaire a été condamné à la prison avec sursis, une amende et l’interdiction d’en détenir à nouveau ». Des combats de paperasserie durement menés. Mais qu’en sera-t-il cette année ?
« Actuellement, aller jusqu’à fin 2015 n’est pas envisageable. On n’y arrivera pas. On ne vit pas d’amour et d’eau fraîche… Aussi attendons-nous beaucoup de la création de la communauté d’agglomération », conclut Martine Schmitt.
http://www.estrepublicain.fr/loisirs/2015/01/19/on-n-y-arrivera-pas
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