La "pêche scientifique" à la baleine est tolérée par la Commission baleinière internationale (CBI) qui interdit en revanche toute prise commerciale de cétacés. "Cela ne trompe personne : le Japon fait une chasse commerciale", martèle l'ancienne actrice.
Bardot s'associe à Sea Shepherd
Brigitte Bardot ajoute à cet appel une mise en garde : sa Fondation va s'associer cette année à la campagne de l'association Sea Shepherd contre les "flottes meurtrières" nippones qui doivent partir pour l'Antarctique dans quelques semaines. "Face à vos bateaux de guerre, la flotte de Sea Shepherd sera présente avec mon ami le Capitaine Paul Watson aux commandes du trimaran le Brigitte Bardot, chargé de combattre les brigands, les meurtriers des mers", écrit-elle. Paul Watson est le fondateur de cette association basée aux Etats-Unis qui harcèle chaque année les baleiniers nippons à bord de ses propres navires, jetant des bombes puantes, bloquant les hélices à l'aide de cordes et se plaçant entre les bateaux japonais et les baleines pour empêcher leur capture. La Fondation Brigitte Bardot et Sea Shepherd se sont associées pour financer l'achat du trimaran baptisé du nom de l'actrice.
Face à ce harcèlement des défenseurs des cétacés, le ministre japonais de la Pêche a déclaré le 4 octobre que la sécurité de la flotte baleinière allait être renforcée grâce à des navires d'escorte. En février, Tokyo avait pour la première fois écourté d'un mois sa campagne baleinière, après n'avoir totalisé qu'un cinquième des prises espérées en raison des perturbations provoquées par Sea Shepherd.
Dans sa lettre, Brigitte Bardot rappelle par ailleurs que "des milliers d'animaux sont livrés à leur sort, chats, chiens, mais aussi animaux de ferme" dans la zone interdite de 20 km autour de la centrale accidentée de Fukushima depuis le séisme et le tsunami du 11 mars. Elle demande en conclusion au Premier ministre Noda d'utiliser les 27 millions de dollars au profit de la population nippone et d'en consacrer une partie au "sauvetage des animaux condamnés à mourir dans de terribles conditions".
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