dimanche 30 octobre 2011

samedi 29 octobre 2011

vendredi 28 octobre 2011

Brigitte Bardot part en croisade contre les baleiniers japonais

A 77 ans, Brigitte Bardot ne compte pas abandonner la cause de la défense des animaux. Dans une lettre ouverte au Premier ministre japonais, elle dénonce cette semaine l'augmentation "indécente" de 27 millions de dollars du budget de la chasse baleinière, alors que parallèlement, "la communauté internationale se mobilise pour venir en aide aux sinistrés du tsunami" dans le nord-est du Japon. "Les baleines sont en danger et chaque animal tué est un crime contre la biodiversité", poursuit la présidente de la Fondation Brigitte Bardot, qui rappelle que le gouvernement français a condamné au début du mois la reprise de la chasse "dite scientifique" dans l'Antarctique.
La "pêche scientifique" à la baleine est tolérée par la Commission baleinière internationale (CBI) qui interdit en revanche toute prise commerciale de cétacés. "Cela ne trompe personne : le Japon fait une chasse commerciale", martèle l'ancienne actrice.

Bardot s'associe à Sea Shepherd

Brigitte Bardot ajoute à cet appel une mise en garde : sa Fondation va s'associer cette année à la campagne de l'association Sea Shepherd contre les "flottes meurtrières" nippones qui doivent partir pour l'Antarctique dans quelques semaines. "Face à vos bateaux de guerre, la flotte de Sea Shepherd sera présente avec mon ami le Capitaine Paul Watson aux commandes du trimaran le Brigitte Bardot, chargé de combattre les brigands, les meurtriers des mers", écrit-elle. Paul Watson est le fondateur de cette association basée aux Etats-Unis qui harcèle chaque année les baleiniers nippons à bord de ses propres navires, jetant des bombes puantes, bloquant les hélices à l'aide de cordes et se plaçant entre les bateaux japonais et les baleines pour empêcher leur capture. La Fondation Brigitte Bardot et Sea Shepherd se sont associées pour financer l'achat du trimaran baptisé du nom de l'actrice.

Face à ce harcèlement des défenseurs des cétacés, le ministre japonais de la Pêche a déclaré le 4 octobre que la sécurité de la flotte baleinière allait être renforcée grâce à des navires d'escorte. En février, Tokyo avait pour la première fois écourté d'un mois sa campagne baleinière, après n'avoir totalisé qu'un cinquième des prises espérées en raison des perturbations provoquées par Sea Shepherd.

Dans sa lettre, Brigitte Bardot rappelle par ailleurs que "des milliers d'animaux sont livrés à leur sort, chats, chiens, mais aussi animaux de ferme" dans la zone interdite de 20 km autour de la centrale accidentée de Fukushima depuis le séisme et le tsunami du 11 mars. Elle demande en conclusion au Premier ministre Noda d'utiliser les 27 millions de dollars au profit de la population nippone et d'en consacrer une partie au "sauvetage des animaux condamnés à mourir dans de terribles conditions".

jeudi 27 octobre 2011

"Ficelle", renifleuse de punaises dans les hôpitaux de Nice

Dressée aux États-Unis, Ficelle, une femelle beagle, a rejoint l’équipe d’entomologistes hospitaliers niçois engagés dans la lutte contre les punaises de lit. Une première en France.

Une odeur âcre, dont les plus anciens d’entre nous, qui ont connu la guerre, ont peut-être gardé le souvenir désagréable. Cette odeur, c’est celle émise par les punaises de lit. "Elles possèdent des glandes qui secrètent des odeurs très caractéristiques pour un chien", relate Pascal Delaunay, entomologiste médical.

Nous évoquions il y a quelques semaines dans ces mêmes colonnes la lutte dans laquelle ce spécialiste hospitalier niçois s’est engagé pour venir à bout du fléau des punaises de lit. Désormais, c’est accompagnés de Ficelle que lui et ses équipes se rendront au domicile ou dans les établissements infestés par ces insectes.

Utile dans les lieux de faible infestation

Mais qui est donc Ficelle? « C’est une femelle beagle de 10 mois. Nous l’avons envoyée pendant deux mois en Floride, chez le spécialiste mondial du dressage. Il lui a appris à reconnaître l’odeur émise par les punaises de lit. »

Le dresseur est ensuite venu en France pour former l’entomologiste médical à la fonction de maître-chien. Une double casquette qui s’impose pour mener les choses à terme. Vérification sur site.

Lorsque nous rencontrons Ficelle, elle est déjà en pleine action, dans un établissement hôtelier de la région. Son maître l’invite à visiter la pièce où il suspecte la présence de punaises de lit.

Lorsque le chien est alerté par l’odeur très caractéristique, il s’assoit à proximité de la zone, sans aboyer. Son maître lui demande de montrer précisément l’endroit où se dissimulent les insectes. Il pose alors délicatement sa truffe là où il a repéré l’odeur.

« La participation de Ficelle est essentielle dans les lieux où l’infestation est faible, dans la mesure où elle a une sensibilité nettement plus élevée que l’homme, même le plus exercé. Elle peut par ailleurs confirmer en cas de doute qu’il n’y a pas d’infestation. »

Et là où d’éminents spécialistes comme Pascal Delaunay mettent plus de 15 minutes à dresser un état des lieux, Ficelle expédie l’affaire en à peine 3 minutes. Ce qui peut se révéler d’une grande utilité lorsque des dizaines de chambres sont concernées.

« Lorsque le dresseur m’a rendu ma chienne à l’issue des deux mois de dressage, il m’a dit : vous allez désormais apprendre à conduire une Ferrari… »

Tout est dit.http://www.nicematin.com/article/derniere-minute/ficelle-renifleuse-de-punaises-dans-les-hopitaux-de-nice

mardi 25 octobre 2011

Une espèce de rhinocéros s'est éteinte au Vietnam

Le rhinocéros de Java est une espèce désormais éteinte au Vietnam, ont annoncé mardi des groupes de défense de la nature, après que son dernier représentant ait été retrouvé mort, avec sa corne coupée, dans un parc du sud du pays. Tous les échantillons d'excréments récoltés dans le parc national de Cat Tien en 2009 et 2010, son seul habitat connu, avaient été identifiés comme provenant de l'animal mort. Le rhinocéros de Java est une espèce particulièrement en danger, avec seulement quelque 50 individus recensés dans un parc national en Indonésie.

Live Tiger feeing of an ox... badass

lundi 24 octobre 2011

samedi 22 octobre 2011

Une maladie mystérieuse tue des phoques de l'Alaska

Au moins cent phoques ont montré des signes de cette maladie depuis juillet sur la côte de l'Alaska...
Une maladie mystérieuse affecte et tue des phoques depuis juillet dans l'Arctique le long de la côte de l'Alaska ainsi qu'au Canada et en Russie, a indiqué vendredi le Bureau national américain de la pêche en mer (NMFS). Les phoques annelés ou phoques marbrés sont les plus touchés par cette affection dont les symptômes les plus visibles sont des lésions cutanées, précise le communiqué du NMFS, qui travaille avec une équipe internationale de scientifiques pour tenter de déterminer la cause de cette maladie. Au moins 107 cas de phoques annelés souffrant de cette affection, ont été dénombrés depuis juillet sur la côte de l'Alaska.
Environ cent de ces animaux avaient apparemment des lésions sur leur peau et près de la moitié ont été découverts morts ou sont morts peu après avoir été trouvés, précise le NMFS. Des cas similaires chez des phoques ont été signalés en Russie et au Canada, ainsi que chez des morses en Alaska. Plus tôt en octobre, des scientifiques européens ont constaté des symptômes identiques chez des phoques du Groenland.

Un nombre grandissant de cadavres depuis juillet

Il n'a pas encore été établi si plusieurs espèces de pinnipèdes (famille regroupant les phoques, les otaries et les morses) sont affectées par le même agent infectieux ou chimique ou pas, souligne le NMFS. Bien que des pertes anormales de poil chez des phoques annelés fassent l'objet de recherches depuis plusieurs années, les chasseurs et scientifiques ont commencé à observer davantage de symptômes inquiétants de cette maladie chez ces animaux ainsi qu'un nombre grandissant de cadavres depuis juillet.
Les phoques morts montraient tous des pertes notable de poils, un retard pour muer et des ulcères cutanés ainsi que des lésions importantes dans leur système lymphatique, les poumons, le foie et le coeur. Certains des phoques trouvés avant qu'ils ne meurent étaient léthargiques et respiraient avec difficulté. Les analyses de laboratoire n'ont pas encore été concluantes pour déterminer la cause de la maladie. Un groupe international de chercheurs continue à faire des tests sur un large éventail de facteurs possibles dont une bactérie, un virus, un champignon ou des agents toxiques.
http://www.20minutes.fr/article/806328/maladie-mysterieuse-tue-phoques-alaska

vendredi 21 octobre 2011

Lac du Der / Premières arrivées massives de grues cendrées

La migration des grues cendrées a véritablement commencé. Plus de 4 600 grues ont quitté l'Allemagne en direction de la région Champagne-Ardenne.
Lors du week-end dernier, les conditions anticycloniques et le flux de nord-est ont permis à un nombre important de grues de prendre la direction de la France.
Selon la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) Champagne-Ardenne, ce sont plus de 100 000 grues qui sont concernées en seulement deux jours. Une partie d'entre elles fait escale actuellement sur le lac.
Dimanche matin, 34 900 grues ont été comptabilisées par les bénévoles de la LPO.
« La période idéale d'observation des oiseaux migrateurs vient donc de débuter, lance Aurélien Deschatres, chargé d'étude et responsable national du réseau Grues France. Elle se prolongera jusqu'à fin novembre ».
Le nombre de grues présentes dans la région du Der va, dans les semaines à venir, augmenter.
Les grues qui ont niché en Europe du Nord prennent la direction de leur zone d'hivernage (France et Espagne) en transitant par la Champagne. Pour fêter leur retour, la LPO organise la 5e fête de la grue les samedi 22 et dimanche 23 octobre prochains.
L'ensemble du programme est à retrouver sur le site internet.
champagne-ardenne.lpo.fr/grues/fete_grue/ fete_grue.htm

http://www.lunion.presse.fr/article/culture-et-loisirs/lac-du-der-premieres-arrivees-massives-de-grues-cendrees

jeudi 20 octobre 2011

lundi 17 octobre 2011

dimanche 16 octobre 2011

samedi 15 octobre 2011

Bron : la triste fin du bélier Soay de Naturama

Volé samedi à Bron, le bélier Soay de l’association Naturama à St-Genis-Laval, retrouvé à proximité de l'église de Feyzin, est mort noyé dans la nuit de mardi à mercredi à la SPA de Brignais... Christophe Darpheuil, le responsable de l'association pense que le bélier a dû échapper à ses ravisseurs.
Christophe Darpheuil, responsable de l’association Naturama à St-Genis-Laval a appris la triste nouvelle aujourd'hui mardi : le bélier de la race écossaise Soay, disparu depuis samedi, est décédé noyé à la SPA de Brignais. Un enchainement malheureux de circonstances qui ont fait que l'animal, très nerveux, n'a pu ressortir d'une petite étendue d'eau...
Pour mémoire, il avait disparu samedi à Bron, alors que Christophe Darpheuil avait emmené ses ovins dans les prairies du bassin de récupération des eaux pluviales du Grand Lyon. Après un appel à témoin lancé dans les pages du Progrès de mardi, il avait reçu des nouvelles de son animal, découvert par les policiers du commissariat de Vénissieux. Ceux-ci l’avaient retrouvé vers l’église de Feyzin et l'avaient emmené à la SPA de Brignais. Rapidement sur place, Christophe Darpheuil a hélas déchante en apprenant que le bélier s’était noyé dans la nuit de mardi à mercredi.
Une plainte est toujours en cours, l'association Naturama restant sûre d’avoir été victime d’un vol avec une intention malveillante et que le bélier a finalement échappé à ses ravisseurs.

http://www.leprogres.fr/rhone/2011/10/11/bron-la-triste-histoire-du-belier-soay-de-naturama

samedi 8 octobre 2011

vendredi 7 octobre 2011

Joyeux compagnons...

Spectacle féerique dimanche après-midi pour deux Briochins partis pêcher en mer devant Saint-Quay-Portrieux (22)! Près des îles Saint-Quay inondées de soleil, ils se sont trouvés entourés d'une joyeuse bande de dauphins occupés à de photogéniques facéties. «Il y en avait entre cinquante et cent!», assurent-ils. Si la présence de dauphins n'est pas rare dans ces parages, jamais une compagnie aussi importante n'y avait été encore signalée. Encore un miracle de ce merveilleux été indien?
http://www.letelegramme.com/local/cotes-d-armor/saint-brieuc/etables/stquayport/saint-quay-portrieux-joyeux-compagnons-05-10-2011-1453135.php

jeudi 6 octobre 2011

Voici «le loup des Ardennes»

Vrai loup ou… chien-loup de race Saarloos ? Analyse des images de la télé belge qui a filmé le prédateur qui met les éleveurs de Gedinne en émois.

FIN juillet 2011, la tension monte chez les éleveurs autour de la commune de Gedinne dans les Ardennes belges, à une dizaine de kilomètres de la France. Huit brebis ont été attaquées et égorgées par un prédateur, dont on dit qu'il pourrait s'agir d'un Lynx, animal présent dans la région, de part et d'autre de la frontière.
Rapidement, une équipe de la télé belge met en place une caméra automatique à infrarouge autour d'une dépouille de mouton. Le 27, les images rendent leur verdict : le prédateur n'est pas un lynx mais très probablement un loup ou… Les images de nos confrères belges, rendues publiques plus de deux mois plus tard, sont désormais disponibles sur le web. Un spécialiste les interprète.

http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/video-voici-le-loup-des-ardennes

Le film dure 1 minute 58 secondes et se découpe en quatre séquences. D'abord la mise en place de la caméra et de l'appât (42 secondes). Puis, deuxième acte (34 secondes) l'apparition de l'animal. Des yeux qui brillent comme des lucioles dans la nuit. Plus que sa morphologie, c'est son attitude qui est révélatrice.
Sa prudence est extrême. Il vient au contact de l'appât, le jauge et s'en éloigne d'un bond. Puis revient à pas comptés.
Le sent, le mord jusqu'à lui arracher une touffe de poils. Les oreilles sont droites, prêtes à capter le moindre bruit. Une dernière hésitation et il le saisit, mal d'abord puis par un membre pour mieux le tirer vers un couvert. La nuit l'emporte.
Troisième séquence (10 secondes) : l'animal revient à l'écran, mais on ne sait combien de temps après et si ce retour a lieu là où était posé l'appât. Il est de profil, tête baissée comme s'il flairait l'herbe haute. Puis il regarde, de droite et de gauche, bien campé sur ses pattes, l'air serein, livrant à la caméra son regard de billes lumineuses.
Les oreilles, assez grandes, sont toujours très droites. Puis il s'enfuit soudain en courant, comme si un signal d'alarme s'était déclenché en lui. Cette séquence est ensuite reprise dans un plan plus serré qui permet de davantage distinguer l'animal.
« Il est difficile avec certitude d'identifier la nature de la bête explique un naturaliste. A priori, c'est un loup, mais la piste du chien-loup de Saarloos ne peut être écartée d'autant qu'un « loup » aurait été observé au Pays Bas en août dernier, pays dont le Saarloos est originaire. A priori, la bête fixée sur l'image est une femelle.
Sa taille n'est pas très élevée, elle est fine, et les testicules normalement très visibles chez le mâle n'apparaissent pas même quand l'animal s'enfuit de dos. L'animal semble jeune, et si c'est une femelle, non suitée, puisqu'on n'aperçoit pas de mamelles. »
Et si c'est un loup, d'où vient-t-il ? Il peut être d'origine italo-alpine, issu des meutes du nord proche des Alpes françaises, ou un loup d'Europe centrale présent dans le nord-est de l'Allemagne.
Qui qu'il soit, d'où qu'il vienne, il serait le premier loup vu sur le territoire belge depuis 1898, date à laquelle le dernier loup connu a été abattu.


lundi 3 octobre 2011

BAPTISEZ LES OURSONS

Quatre oursons sont nés début 2010 dans les Pyrénées. Trois femelles et un mâle.
Comme le veut la tradition, il faut désormais les baptiser. Le public est invité à participer aux choix des noms.
"Toutes les propositions sont permises, du petit nom sympa aux noms faisant référence aux lieux ou à la culture pyrénéenne", précise l'association Pays de l'ours - Adet.
www.bapteme.paysdelours.fr

http://legrandmorning.rtl2.fr/2011/10/baptisez-les-oursons.html

Le plus beau des chant

dimanche 2 octobre 2011

Les Écuries de Bacchus virées de la caserne Rochambeau

Le tribunal administratif de Marseille en a décidé ainsi en juin dernier. Les Écuries de Bacchus ne resteraient pas au sein de la caserne Rochambeau de Mont-Dauphin. La fin de près de 10 années de vie et de travail pour le président de l’association, Jean Christé. « Je suis arrivé avec une association, les Leggins, pour travailler sur un spectacle équestre. L’administrateur du fort de l’époque m’avait autorisé à laisser mon cheval à l’année parce que j’habitais sur place », se souvient Jean Christé. « Le centre des monuments nationaux avait des chevaux, ânes et mules sur place. Je m’en suis occupé. La première année moyennant une rétribution. La deuxième, ça a été moyennant la mise à disposition des écuries. »
Petit à petit, Jean Christé s’est occupé d’organiser le spectacle équestre de l’été. De faire venir des artistes, de créer des costumes… « Et cet hiver, j’ai reçu un courrier me demandant de quitter les lieux. Je suis devenu un squatteur ».

Pas d’écurie de secours et des animaux dispersés chez les amis

Jean Christé a déménagé ces derniers jours. « Le problème, c’est que je n’ai pas d’écurie de secours », indique-t-il. « Mes chevaux sont dispersés partout, chez des amis, de même que les animaux de la mini-ferme Vauban que j’organisais et qui tournait dans les villages et stations alentours. Il y a des animaux partout. À Eygliers, à Vars, à Gap, jusqu’au Ventoux. »
Pour le moment, son épouse reste dans le Guillestrois. Lui peut compter sur la mise à disposition par un ami d’une caravane à Gap. « Mon but est de retrouver rapidement un bâtiment ou un terrain agricole où je puisse m’installer », note-t-il. Avec toujours en vue, l’organisation de spectacles équestres.
Cet été, le centre des monuments nationaux, qui gère le fort de Mont-Dauphin, a lancé un appel d’offres pour le spectacle de l’été. Il a été remporté par un autre professionnel. C’est donc très amer que Jean Christé quitte Mont-Dauphin. Et il n’est pas le seul, manifestement, à éprouver ce sentiment. Sur Internet circule une affiche. En fond, le fort. Au premier plan, une plage et un dauphin échoué. En titre, “Mon Dauphin Mort”.
« Je sais que certains m’en veulent et considèrent que c’est de ma faute si on en est là aujourd’hui », remarque le maire de Mont-Dauphin Gil Fiorletta. « Ce que je peux dire, c’est que j’ai tout fait pour que les Écuries de Bacchus restent le plus longtemps possible. Cela dit, il n’y avait pas de convention entre l’association et le centre des monuments nationaux et quand les Écuries de Bacchus ont été contactées pour régulariser la situation, elles n’ont pas donné suite aux courriers envoyés. Ça a duré un moment. Et l’association s’est faite sortir. »

« Respecter les cadres juridiques »

Que va-t-il se passer maintenant ? « L’important pour moi, c’est de reprendre le dialogue avec les élus, de discuter des projets, de signer des conventions et de respecter les cadres juridiques », remarque le nouvel administrateur de la place forte Thierry Dumanoir. « La caserne Rochambeau ou son écurie doivent-elles rester vides ? Non. Tout dépend du projet. Mais il faut d’une part respecter la conservation du monument et mener une réflexion globale sur cette caserne. Parce que c’est un joyau et un lieu franchement magique. Il suffit de regarder sa charpente. Alors quoi à long terme ? Pour ce qui est de l’été, la question à se poser, c’est quel spectacle pour donner du sens au monument et accompagner sa découverte. La question du manège pour les chevaux ne se pose pas. Ça n’a jamais été fait pour ça. La réflexion à laquelle je faisais allusion à l’instant, nous l’engageons. »
http://www.ledauphine.com/hautes-alpes/2011/10/01/les-ecuries-de-bacchus-virees-de-la-caserne-rochambeau

L'univers du chien de chasse

samedi 1 octobre 2011