dimanche 28 août 2016

mercredi 24 août 2016

À Sedan, deux associations tentent de gérer les abandons de chats

L’association Canicat remarque un « été particulièrement catastrophique », pour les abandons de chatons. Pour SOS chats du Sedanais, « rien ne s’est amélioré depuis quinze ans ».
Dans la maison de Suzel Morelle, au Fond des buses, une dizaine de chatons sont soignés avec attention. « D’ici quinze jours si tout va bien, ils pourront être adoptés, précise la présidente de l’association SOS Chats du Sedanais. Durant les mois de l’été, on voit toujours arriver les chatons du printemps. » Une habitude pour Suzel Morelle, qui ne voit pas la situation s’améliorer depuis « quinze ans ».
Les bénévoles de l’association Canicat remarquent, quant à eux, une année « particulièrement catastrophique » pour les abandons de chats. Tout comme SOS chats du Sedanais, ils se retrouvent avec « des chatons récupérés dans les communes du secteur » et qu’il faut « biberonner ».
« Nous en avons biberonné huit, poursuit la vice-présidente de Canicat Sophie Moreau. Tous ont été replacés. Les gens nous appellent et nous disent que c’est notre boulot de récupérer toutes ces portées… Parfois, ce sont des menaces. On nous dit : Si vous ne venez pas les chercher, je les mets dehors !  »
http://www.lunion.fr/node/789377

La SPA ouvre l'un des plus grands refuges pour chevaux (Orne)

dimanche 14 août 2016

La guerre au sanglier est déclarée !

«C'était un énorme sanglier ! J'ai juste eu le temps de freiner pour l'éviter, s'emporte Jean-François, je l'ai échappé belle, si j'y tapais dedans, s'en était fini de ma voiture.» Jean-François a eu la peur de sa vie en rentrant chez lui dernièrement sur les coteaux de Lacroix-Falgarde. Or ce type de rencontre n'est pas rare en Haute-Garonne, au petit matin ou à la nuit tombée, sur les routes de nos campagnes et, désormais, d'entrées de villes. Avec hélas, des accidents plus ou moins graves à la clef, des conducteurs blessés, des sangliers fauchés. Un constat qui tend à se répéter en raison de la constante augmentation de la population de ces mammifères sauvages dans notre département depuis les années 70. De 1 500 sangliers tués en Haute-Garonne en moyenne ces années-là, les chasseurs en ont abattu plus de 5 000 l'an dernier...
Sébastien Déjean, responsable des services de la fédération de chasse de la Haute-Garonne explique cette prolifération : «Il y a deux facteurs qui expliquent cette augmentation. Tout d'abord un biotope qui s'y prête, en quelque sorte le sanglier a le gîte et le couvert. Ensuite, l'extension des zones urbaines qui sont non chassables. Il y trouve refuge. C'est notamment le cas le long de la Garonne, dans le secteur de Vieille Toulouse-Lacroix-Falgarde. Globalement la population est plutôt équitablement répartie en Haute-Garonne sauf dans le Lauragais où le sanglier est moins présent à cause des grandes zones agricoles où il peut difficilement se cacher. C'est tout de même moins significatif que dans l'Aude ou dans les Pyrénées-Orientales où la population de sangliers à plus que doublé.»

L'ouverture du sanglier avancée

Outre les accidents de la route, le sanglier provoque surtout des dégâts dans les cultures agricoles, voire les jardins, qu'il «laboure» allègrement. «Il cherche sa nourriture dans les cultures et occasionne des dégâts, poursuit Sébastien Déjean. Sans un bon prélèvement des chasseurs, la population peut se développer rapidement. Si cela ne suffit pas, on peut décider d'une battue administrative. On a en effectué une soixantaine l'année dernière.» Ces battues administratives peuvent avoir lieu à tout moment, suites à des dégâts. Cet été, la préfecture vient d'autoriser l'ouverture de la chasse au sanglier dès le 1er août au lieu de ce lundi 15 août avec pour objectif «d'augmenter la pression de chasse sur cette espèce».
Une décision qui ne déplaît pas au monde agricole. «J'ai eu environ 80 ares de dégâts dans mes cultures l'année dernière à cause des sangliers qui s'étaient installés dans mes cultures, surtout dans mes champs de maïs», se souvient Laurent Olivier, céréalier installé à Mauzac dans le Volvestre. «J'avais demandé une battue administrative qui est arrivée trop tard.» Lui aussi a remarqué l'augmentation des sangliers. «On en voit beaucoup plus depuis trois ou quatre ans. Mais ici les chasseurs sont vigilants et réactifs.» Un constat que fait également la fédération de chasse. «Nous avons encore des populations raisonnables ici dans le département», observe Sébastien Déjean, nous ne sommes pas encore dépassés par les événements.» Soyez tout de même prudent au volant : en Haute-Garonne vous êtes désormais sur le territoire des sangliers
http://www.ladepeche.fr/grand-sud/haute-garonne/