dimanche 29 juin 2014

Un couple de panthères des neiges s'installe au zoo

Appelée «once», «irbis» ou léopard des neiges, la panthère des neiges vit dans les hautes montagnes de l'Himalaya et les plateaux en Chine, Mongolie, Afghanistan, Inde et Népal. On estime leur nombre à l'état sauvage entre 2 500 et 6 000. Braconnée et traquée essentiellement pour sa fourrure, l'espèce est en grand danger.
Sa magnifique robe longue et épaisse de couleur gris clair, avec des taches foncées circulaires lui permet de se fondre dans son habitat rocheux et enneigé, ce qui fait de cet animal le plus insaisissable des grands félins et l'un des plus charismatiques. Son poids adulte peut varier de 35 à 55 kg et mesurer de 90 cm à 1,30 m. Elle peut faire des bonds entre 3 et 4 mètres de haut, et plus de 10 mètres en longueur.

«Prospère descendance»

La panthère des neiges est capable de manger des animaux qui font trois fois sa taille. Elle se nourrit de moutons sauvages, de tahrs, de markhors, de bouquetins, de marmottes, de rongeurs,
«Situé en zone semi-montagneuse, le Zoo des 3 vallées offre un environnement plutôt bien adapté à son biotope. Nous accueillons ce couple avec joie et, conscients de sa rareté, nous mettrons tout en œuvre pour assurer son bien-être et les conditions d'une prospère descendance» déclarait Sauveur Ferrara, propriétaire du parc zoologique montredonnais, à la veille de leur arrivée.

http://www.ladepeche.fr/article/2014/06/29/1909435-un-couple-de-pantheres-des-neiges-s-installe-au-zoo.html

samedi 28 juin 2014

jeudi 26 juin 2014

mardi 17 juin 2014

dimanche 15 juin 2014

vendredi 13 juin 2014

Biodiversité: naissance de poulains issus d'un transfert d'embryons cryoconservés

Quatre poulains, deux femelles et deux mâles, issus d’un transfert d’embryons génotypés et cryoconservés, sont nés au mois de mai au Haras du Pin (Orne), pour la première fois en Europe, ont annoncé mardi l'INRA et l'IFCE dans un communiqué.
«L’intérêt de ces travaux est d'avoir génotypé des embryons avant de les transférer et qu'ils soient cryoconservés dans l'azote liquide à -196 degrés, ce qui nous a permis d'attendre d'avoir une receveuse disponible et donc de pouvoir choisir le moment du transfert», a expliqué à l'AFP Florence Guignot du département scientifique de l'Institut national de la recherche agronomique.
La technologie pour obtenir des embryons viables après génotypage 5 (les scientifiques ont prélevé des cellules de l’embryon pour en analyser le génome) et cryoconservation a été mise au point au centre Inra Val de Loire à Nouzilly, et l’été dernier, le transfert de plusieurs embryons a été réalisé à la jumenterie du Haras du Pin (Institut français du cheval et de l'équitation).
Les embryons ont été prélevés sept jours après fécondation sur des ponettes de type Welsh B de l’INRA, puis génotypés.
Après avoir été conservés dans l’azote liquide, les embryons ont été transférés dans des juments de selle au Haras du Pin et après onze mois de gestation, les poulains sont nés, les 18 et 26 mai.
Selon les scientifiques «alors qu’elle est maîtrisée depuis longtemps chez les bovins, les petits ruminants, et même chez l’homme, la conservation des embryons est très complexe chez le cheval».
Les embryons équins sont de tailles très hétérogènes : après 7 jours de développement, leur diamètre oscille entre 200 et 700 microns. Les plus volumineux sont très difficiles à cryoconserver, car le liquide qu’ils contiennent se cristallise quand on leur impose une température très froide. De plus, les embryons équins sont entourés d’une capsule qui gêne leur bonne cryoconservation.
La possibilité de conserver des embryons au froid permettra de «maintenir la biodiversité des races, et notamment celles à petits effectifs comme le poney landais ou le cheval de trait Poitevin mulassier», souligne le communiqué.

http://www.20minutes.fr/planete/1397974-20140610-biodiversite-naissance-poulains-issus-transfert-embryons-cryoconserves

mardi 10 juin 2014

Pyrénées: Balou, l'ours lâché en 2006 est mort

Balou, un ours brun de 11 ans qui avait été lâché en 2006 dans les Pyrénées, a été découvert mort sur le territoire de la commune de Melles (Haute-Garonne), vraisemblablement victime d'une chute, a annoncé aujourd'hui la préfecture dans un communiqué.

Balou - qui était parrainé par les acteurs Fanny Ardant et Gérard Depardieu - avait "fait ses premiers pas dans les Pyrénées" en 2006 alors qu'il n'avait que 4 ans, dans le cadre d'un plan de réintroduction d'ours slovènes dans le massif pyrénéen, selon le site internet de l'association Pays de l'Ours - Adet. Il a trouvé la mort sur le territoire de Melles, à une quarantaine de kilomètres au sud de Saint-Gaudens, et "la thèse de la chute semble la plus probable au vu des premières informations récoltées sur l'animal ainsi que sur la zone de découverte potentiellement dangereuse", a rapporté la préfecture de Haute-Garonne. Des blessures liées à la chute ont été relevées sur le dos et une des pattes de l'animal.

Hier, un membre du Réseau Ours Brun (ROB) avait détecté ce qui lui semblait être un cadavre d'ours sur le vallon opposé et avait donné l'alerte. Aujourd'hui, c'est une équipe spécialisée de l'
Office National de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) qui s'est rendue sur place, confirmant qu'il s'agissait de Balou, "reconnaissable par la marque rouge présente à l'oreille droite et au collier retrouvé quelques mètres plus haut". Une autopsie complémentaire sera réalisée par un vétérinaire pour établir la cause exacte de la mort, qui serait survenue entre le 4 et le 6 juin, selon la préfecture.

La dernière vidéo de l'animal encore en vie datait du 24 mai. Elle avait été réalisée sur la même commune de Melles.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/06/10/97001-20140610FILWWW00391-pyrenees-balou-l-ours-lache-en-2006-est-mort.php

Luz-Saint-Sauveur. Un ours inquiète la vallée

Plusieurs attaques ont eu lieu ces derniers jours entre Luz et Gèdre. Deux éleveurs qui ont perdu sept brebis la semaine dernière avouent leur tristesse et leur résignation face à un problème jusqu'ici sans solution.
Alors que depuis quelques semaines, les troupeaux prennent leurs quartiers d'été sur les estives, l'heure n'est pas à la sérénité en pays Toy. Depuis deux semaines, plusieurs attaques attribuées à l'ours ont été relevées à Luz, Betpouey ou encore Gèdre. Sous le plateau de Camplong, à 200 mètres des granges d'Héas, Mathieu Boyrie et Nicolas Zaragoza ont perdu sept bêtes suite à l'intrusion du plantigrade. «On a rentré les brebis à la grange mardi soir comme il faisait mauvais. Le lendemain, Nicolas les a accompagnées juste au-dessus de la zone intermédiaire, à 1.700 m. Il n'était peut-être pas redescendu que l'ours a sévi, en plein jour.» Nicolas Zaragoza dénombrera une brebis tuée et une manquante ; Mathieu Boyrie trois mortes et deux blessées qu'il faudra euthanasier. «De devoir tuer une brebis éventrée, je n'en ai pas dormi de la nuit, explique l'éleveur à la tête d'un cheptel de 270 têtes. Les bêtes mortes, c'est très dur. Mais il y a les autres dont certaines vont devoir avorter à cause du traumatisme. En septembre, quand elles vont agneler, combien seront pleines ? Et les agneaux qui se retrouvent sans leur mère et ne pourront donc pas être vendus. Les brebis ne veulent plus dormir là où il y a eu des attaques. L'étendue des dégâts, on ne la verra qu'avec le temps.»

Période critique

Deux jours plus tard, un bélier était retrouvé mort, toujours sur la commune de Gèdre. «J'ai changé de montagne l'an dernier car j'en avais marre de laisser des brebis avec l'ours à Bué, reprend Nicolas Zaragoza. Là, ça fait deux ans qu'on a des attaques. Il y a un ras-le-bol général sur la vallée. On ne peut rien faire. Même si on monte les voir deux fois par semaine, rien ne marche. L'effarouchement ne fait que repousser le problème chez le voisin. Les gardes du Parc national nous disent que ces prédations en nombre sont liées à la période de reproduction de l'ours, que ça va se calmer. Mais on est inquiets. Du coup, je pense sérieusement à abandonner les brebis pour augmenter mon nombre de vaches.» Des inquiétudes partagées par Mathieu Boyrie : «On ne peut pas cohabiter avec cet animal car on jette nos brebis. C'est notre passion, mais c'est avant tout notre revenu. Si je dois partir avec ma famille, qu'est-ce que je vais faire à plus de 40 ans ? Et que va devenir l'AOC Barèges-Gavarnie s'il n'y a plus de bêtes ?» En attendant, pour préserver leur troupeau des pérégrinations de l'ours, les deux éleveurs les ont changés de versant. «Depuis deux jours, ça ne bouge pas. Mais demain…»

http://www.ladepeche.fr/article/2014/06/10/1897210-l-ours-inquiete-la-vallee.html

lundi 9 juin 2014

Australie. Happé et dévoré par un crocodile sous les yeux de ses proches

Un homme âgé de 62 ans a été happé par un crocodile marin samedi soir alors qu’il se promenait en bateau sur la South Alligator River, dans le parc national du Kakadu, dans le nord de l’Australie. Il se trouvait avec son épouse, son fils et sa belle-fille au moment du drame.
Des recherches ont été immédiatement lancées et les Rangers ont abattu deux sauriens. « Un des deux crocodiles a été examiné et une certaine quantité de restes humains a été découverte » dans son estomac, a indiqué un officiel de la police du Territoire du Nord, Andrew Hocking. L’animal en question mesurait près de cinq mètres. Il fait partie d’une espèce longtemps considérée comme menacée. Mais aujourd’hui, la population du plus gros reptile vivant oscillerait entre 75 000 et 100 000 individus.
En janvier dernier, un enfant de 12 ans avait été emporté par un crocodile dans le même parc de Kakadu et, selon la base de données CrocBITE renseignée par l’université australienne Charles Darwin, 66 personnes auraient été tuées par des attaques similaires depuis le début de l’année dans le monde.

http://www.ladepeche.fr/article/2014/06/09/1896953-australie-happe-devore-crocodile-sous-yeux-proches.html

dimanche 1 juin 2014