mardi 27 juillet 2010

Ils sont aujourd'hui dix-neuf ours à vivre dans le massif des Pyrénées. Et si les associations écologistes réclamaient la réintroduction d'un ou deux animaux supplémentaires chaque année, le ministère chargé de l'Environnement ne satisfera pas à cette demande. "L'objectif est de conserver une population viable, c'est-à-dire qui se reproduit, sans besoin d'introduction" a souligné Chantal Jouanno devant le Comité de massif des Pyrénées. Désormais, un nouvel ours ne sera introduit qu'en cas de décès d'un autre animal. Ainsi l'ourse Franska, tuée par un automobiliste en 2007, sera-t-elle remplacée. Une introduction qui devra toutefois attendre 2011."Conserver l'ours dans les Pyrénées est une obligation. Si la France ne respecte pas cet engagement international et européen, elle sera condamnée, et les aides européennes aux Pyrénées risquent d'être suspendues", a insisté la secrétaire d'État dans un entretien accordé au Parisien.Soulignant que l'écologie doit se faire avec les populations locales, Chantal Jouanno a ainsi expliqué que d'autres animaux pourraient plus tard être réintroduits, si le suivi des experts venait à révéler un taux de natalité trop faible pour assurer la sauvegarde de l'ours brun. Un plan qui ne satisfait pas les défenseurs de l'ours, qui affirment d'ores et déjà que la vingtaine d'animaux qui peuplent les Pyrénées ne suffiront pas. Il est selon eux nécessaire d'introduire deux femelles dans le noyau occidental du Béarn, où ne vivent actuellement que trois mâles
http://fr.news.yahoo.com/68/20100727/tsc-ours-fin-des-rintroductions-dans-les-04aaa9b.html


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