dimanche 30 novembre 2014

Belfort offre des abris aux chats errants

«Une ville avec des chats, c’est une ville sans rats », assure Pascal Simon, le trésorier de l’association Félis. D’où l’importance de laisser errer des chats, tout en assurant leur protection et leur bien-être, et en en maîtrisant la prolifération. C’est bien là l’objectif de la récente initiative de la Ville, la création de points de vie pour les matous sans foyer.
Agir en faveur des animaux est une volonté politique de la Ville, ce qui ravira les amis des chats, mais qui ne devrait pas faire bondir leurs détracteurs. Car, comme l’explique Christiane Einhorn, conseillère municipale déléguée, chargée de la protection des animaux, « tous les chats errants seront capturés par les gardes-nature qui seront chargés de les faire stériliser, identifier – soit par un tatouage, soit par une puce. Les chats subiront également le test de diagnostic de la leucose. On limite la prolifération d’un côté, et on donne un statut à ces chats libres, pour les protéger », note l’élue.

Adoptions possibles

Passées toutes ces précautions, les chats seront ensuite amenés vers les points de vie aménagés dans quatre quartiers de la ville : à Belfort-Nord, aux Glacis, en vieille ville et au Techn’hom. « Ces endroits n’ont pas été choisis au hasard. Ce sont des quartiers où ont été repérés pas mal de chats errants, même s’il est difficile de les comptabiliser. »
Sur chacun des sites, quatre, cinq ou six abris en béton ont été installés hier par les services de la Ville. Pour un faible coût puisqu’il s’agit de regards en béton, très peu onéreux, bricolés et peints par les agents communaux.
L’association Félis se chargera de la suite. Notamment d’apporter quotidiennement la nourriture aux chats. Là encore, c’est la Ville qui, par le biais d’une subvention, remplira le ventre des félins. Mais, sur le terrain, les bénévoles de l’association veilleront sur eux. « On est en train de collecter des couvertures pour mettre dans les abris. Dans les quartiers, il y a des gens qui les protègent déjà actuellement, qui pourront nous aider à en prendre soin, repérer lorsqu’il y en a des malades, par exemple », note M. Simon.
« Parmi les chats errants, beaucoup ne se laissent pas attraper, mais certains sont très sociables, et seront proposés à l’adoption », précise Mme Einhorn.

http://www.estrepublicain.fr/insolite/2014/11/29/belfort-offre-des-abris-aux-chats-errants

lundi 24 novembre 2014

L'oursonne Auberta retrouvée morte

L'animal, qui n'avait que quelques mois, a été retrouvé mort dans le parc des Pyrénées. L'oursonne abandonnée par sa mère avait fait l'objet d'un plan de protection. On s'interroge sur les raisons de ce décès dû peut-être à l'implantation d'un émetteur sur le corps à l'origine d'une plaie ouverte.
Voilà qui va relancer une fois encore la polémique autour de l'ours, espèce protégée dont le nombre ne fait que décroître dans le massif pyrénéen. Vendredi, le ministre de l'Agriculture du conseil général du Val d'Aran a confirmé la mort de la jeune oursonne Auberta, âgée de dix mois, dont le corps a été retrouvé dans l'enclos qui lui avait été réservé au cœur du parc des Pyrénées. Pour l'association ADET-Pays de l'ours, Auberta serait la fille de Fadeta et Pyros, qui est lui-même le père de quasiment tous les oursons nés dans les Pyrénées depuis 1997, y compris Fadeta…
Ainsi s'achève tristement la saga du petit animal baptisé du nom du village d'Aubert non loin duquel il avait été découvert le 17 avril dernier. Abandonnée sans doute par sa mère inexpérimentée, l'oursonne n'était qu'une boule de poils de trois kilos quand elle a été récupérée par une habitante, avant d'être enchaînée dans un garage, enfermée dans une cage pour être relâchée dans la nature. Des images avaient fait le tour des réseaux sociaux et soulevé l'indignation d'une association de protection de l'environnement espagnole.
Mais les tentatives pour qu'Auberta se réadapte dans la nature avaient échoué et c'est pourquoi l'animal avait finalement été placé dans un «périmètre protégé», loin de ses prédateurs et de la curiosité des hommes.

À cause d'un émetteur ?

Reste à connaître les raisons de cette mort qu'un journal espagnol impute à une cicatrice qui se serait rouverte là où avait été placé un émetteur abdominal pour suivre l'animal. Alors, frottement contre un arbre à l'endroit de la cicatrice, impact d'une branche ? Auberta est-elle morte d'une infection de cette plaie ? Le corps sera soumis à une autopsie dans les prochains jours. L'association écologiste Ipcena, qui dénonce une négligence vétérinaire, s'apprêterait à porter plainte. Le docteur en charge de l'animal n'aurait pas réalisé les procédures correctement. C'est donc, a priori, une intervention humaine qui aurait été fatale à l'animal.
L'association Ferus s'interroge à son tour sur «la pertinence d'avoir implanté un émetteur». Pour elle, «la situation et la mort de cette oursonne de l'année doivent alerter les services de l'État français sur la nécessité de se préparer à gérer d'autres cas similaires, mais aussi à l'intervention humaine sur un ours sauvage blessé ou accidenté». La même association demande qu'un protocole soit établi des deux côtés des Pyrénées pour parfaire le mode d'opérations à mettre en place. Tout comme une réflexion doit être menée «sur le suréquipement électronique des ours lâchés en provenance de Slovénie, mais aussi sur ceux capturés et relâchés dans les Pyrénées.»
L'ours des Pyrénées est un animal en voie de disparition (moins de 30 bêtes) classé «en danger critique d'extinction» par la liste rouge de l'Union internationale pour la conservation de la nature.

http://www.ladepeche.fr/article/2014/11/24/1997685-l-oursonne-auberta-retrouvee-morte.html

dimanche 23 novembre 2014

La Réunion envahie par les chiens errants

Ce jour de novembre 2012, le réveil est dur pour Alexis, éleveur à Saint-André, dans le nord-est de la Réunion. Il retrouve 500 de ses pintades mortes, dévorées par des chiens errants. Il y a deux semaines, une meute décime un autre élevage à Sainte- Suzanne. Patrice Louaisel a connu la même mésaventure : « J'élevais des canards et des oies.

Un jour, mes bêtes ont été tuées par des chiens errants. Des attaques contre les humains surviennent aussi. » Pour lutter contre ce phénomène, il a mis en ligne, le 8 octobre, une pétition demandant une action de l'Etat, notamment une campagne de stérilisation. Il a recueilli à ce jour plus de 2 000 signatures.

Peu d'adoptants sur l'île

Près de 150 000 chiens errent sur l'île. « C'est un phénomène grave. On parle toujours des requins, mais les requins sont dans leur milieu naturel. Les chiens errants sont sales, cela pose un problème de
publique et ça ne donne pas une belle image de l'île aux touristes, tous ces chiens écrasés sur les routes », remarque David Hériche, à la d'une pension pour animaux et qui a mis gracieusement quelques box à disposition de particuliers.

Au milieu d'un champ de canne, dans le cirque de Salazie, ce passionné des bêtes requinque les chiens qui lui sont confiés. Ici, un animal qui prendra bientôt l'
pour être adopté dans l'Hexagone. Là, une chienne et ses deux petits ramassés près du McDonald's de Saint-Benoît. « C'est mon sauvetage, j'ai mis un an à l'approcher, elle était très craintive », raconte Valérie Nédélec, arrivée il y a deux ans sur l'île et choquée par le sort réservé à ces animaux. « Soit je faisais quelque chose, soit je partais. » Valérie consacre donc tout son temps libre à nourrir et soigner les chiens qu'elle trouve. Sur les réseaux sociaux, elle cherche des adoptants, principalement en métropole. Cela lui coûte entre 300 et 700 € par chien, avion compris. David Hériche remarque : « Ici, c'est compliqué de trouver des adoptants, les gens voyagent beaucoup en dehors de l'île et prendre un chien peut être un handicap. » Il poursuit : « A la Réunion, le chien, c'est le gardien. Il ne fait pas partie de la maison. » Selon Catherine Moilier, présidente du Crapa (Collectif réunionnais d'assistance et de protection des animaux), la solution à ce problème demeure dans la sensibilisation à la stérilisation : « Si on veut sauver ces bêtes, il ne faut pas qu'elles naissent. » Pour ce faire, elle participera à une manifestation dans quelques semaines dans les rues de Saint-Denis.

vendredi 21 novembre 2014

jeudi 20 novembre 2014

mercredi 19 novembre 2014

dimanche 16 novembre 2014

Le Blanc-Mesnil : un singe errant capturé

Surprenante découverte, ce dimanche matin, au Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis). Un singe errant a été aperçu sur un muret pas très loin de l’autoroute. Ce n’était pas une hallucination mais bel et bien un animal, sorti d’on ne sait où, qui  a fait aux riverains. La police a fait appel aux pompiers qui ont réussi à le capturer.
Son propriétaire n’a pas encore été identifié. 

http://www.leparisien.fr/seine-saint-denis-93/le-blanc-mesnil-un-singe-errant-capture-16-11-2014-4296449.php

OKAPI

jeudi 13 novembre 2014

La traque au tigre continue en Seine-et-Marne

Seine-et-Marne: un tigre brièvement échappé

Selon les informations du Parisien, plusieurs habitants de Montévrain (Seine-et-Marne) ont signalé ce matin la présence d'un tigre en liberté dans la commune. L'animal aurait été retrouvé vers 10 h 30, après deux heures de battue auxquelles ont participé la police nationale et municipale et les pompiers. Personne ne sait d'où vient le félin. 
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/11/13/97001-20141113FILWWW00182-seine-et-marne-un-tigre-brievement-echappe.php

mercredi 12 novembre 2014

Mais où sont passés les ragondins lâchés par les agriculteurs ?

«Écoutez, ça va, les ragondins sont des nuisibles qui bouffent tout ! Quand je pense que des associations veulent porter plainte pour maltraitance, ils feraient mieux de s'occuper des humains qui se font massacrer !» Pas tendres les agriculteurs avec leurs détracteurs, qui les taxent de «barbares» et de «gens inhumains» sur les réseaux sociaux. Il faut dire que la démonstration de mercredi dernier a laissé des traces, en plus des odeurs qui collaient encore aux murs et aux sols de l'Agence de l'eau Adour-Garonne, bien des heures après que le lisier eut été propulsé par les camions-citernes des agriculteurs. Du lisier où batifolait la cinquantaine de ragondins lâchés par-dessus le portail de l'agence. «Faux, il n'y en avait pas 50, tout juste une dizaine», corrige Guillaume Arrouy (Jeunes agriculteurs). Il précise, sans les dénoncer, que «ce sont les collègues de Tarn-et-Garonne qui ont procédé à ce lâcher». Avant de relativiser la polémique naissante avec des écologistes remontés comme des pendules face à ce qu'ils considèrent être de la «maltraitance». Et les ragondins dans tout ça ? Personne ne revendique à ce jour le fait de les avoir capturés, ni pour les remettre dans leur milieu naturel, ni pour les éradiquer… «Ne vous en faites pas, rassurent les agriculteurs, ils ont dû retourner à Garonne.» Sauf que le fleuve ne coule pas devant l'Agence de l'eau… et qu'ils ont dû pour le rejoindre traverser toute la cité d'Empalot… où personne ne les aurait vus ! Soit une distance avoisinant quand même le kilomètre. «Il ne faut pas se leurrer, les ragondins savent très bien où ils doivent aller. Il y a la Garonne où ils retrouveront leurs petits camarades», ironise à peine Guillaume Arrouy.
http://www.ladepeche.fr/article/2014/11/12/1989619-mais-ou-sont-passes-les-ragondins-laches-par-les-agriculteurs.html

lundi 10 novembre 2014

dimanche 2 novembre 2014

samedi 1 novembre 2014