mercredi 30 juillet 2014

Un berceau pour l'oursonne orpheline

L'oursonne Auberta a fait l'objet de trois tentatives de réintroduction. En vain. Aujourd'hui, le Parc animalier des Pyrénées se mobilise, finançant un enclos d'un hectare, où elle pourra grandir à l'abri de l'homme et des prédateurs… mais sous l'œil des caméras !
Le 17 avril dernier, une oursonne de trois mois frappait aux portes du village aranais d'Aubert, recueillie par des habitants alors qu'elle errait, seule. Baptisée Auberta par ses bons samaritains, la jeune plantigrade a depuis fait l'objet de bien des attentions. Equipée d'un émetteur par l'équipe technique ours, on a tenté à trois reprises de lui faire regagner la vie sauvage pyrénéenne, sans parvenir à identifier et encore moins à localiser sa mère. «On ne sait d'ailleurs pas pourquoi on l'a retrouvée seule ainsi», constate Deborah Francou, la responsable communication et pédagogie du Parc animalier des Pyrénées à Argelès-Gazost.
Mais à chacune des tentatives, Auberta est redescendue trop bas et surtout trop près des habitations. Suite à ces échecs, les autorités aranaises, en collaboration avec le Parc animalier des Pyrénées, ont décidé de lui dresser un enclos de semi-liberté, au cœur de son milieu naturel. «On préférait la prendre en charge plutôt qu'elle ne finisse dans un zoo. C'est un super-projet, s'enthousiasme Deborah Francou, du Parc animalier d'Argelès dont la fondation Pyrénées conservation a financé cet enclos pour un coût de 5 000 €. L'idée, c'est de la maintenir dans son état sauvage, sur un espace d'un hectare, tout en lui aménageant un espace sécurisé à l'abri de la présence des prédateurs et des hommes.» L'oursonne est en effet nourrie du haut d'une falaise, limitant les contacts avec l'homme.
Toute cette opération a été menée dans la plus grande discrétion. Un premier enclos avait en effet été découvert une dizaine de jours seulement après la réintroduction de l'oursonne, mettant en danger sa tranquillité. Ce nouvel espace, situé dans les Pyrénées espagnoles, n'est donc connu que d'une dizaine de privilégiés… Mais les pérégrinations de ce bébé ours n'échapperont pas aux observateurs de tous poils. Une caméra, financée par Aran Park, l'autre espace du groupe bigourdan, permet de suivre les mouvements d'Auberta à 360 degrés, en direct et en libre accès sur le site du Parc animalier des Pyrénées. «Cela va permettre d'en faire un cas d'école, d'étudier son comportement, son évolution, poursuit Deborah Francou. Après le «Non» catégorique de la ministre à la réintroduction de l'ours dans les Pyrénées, ce projet Auberta prend tout son sens.»
Cette téléréalité sauvage ne devrait pas connaître qu'une unique saison. «L'objectif, c'est que l'oursonne retrouve sa liberté le plus tôt possible, dès qu'elle sera autonome.» Envisagé à la fin de l'été, son retour à la vie sauvage pourrait prendre un peu plus de temps…
www.parc-animalier-pyrenees.fr

http://www.ladepeche.fr/article/2014/07/30/1926622-un-berceau-pour-l-oursonne-orpheline.html

dimanche 20 juillet 2014

Naissance exceptionnelle dans l'Indre de quatre petits Lémurs, espèce en danger

Quatre petites boules de poils agrippées à leurs mères font le bonheur de la réserve de la Haute-Touche dans l'Indre: ces lémurs couronnés représentent un quart de la reproduction annuelle mondiale en captivité de cette espèce en danger d'extinction.
«C'est un événement exceptionnel!», s'enthousiasme Régis Rabier, chef-soigneur du parc. Cette espèce, rare en parc zoologique mais aussi dans le monde, n'a donné naissance qu'à 17 petits en captivité cette année et majoritairement à un seul petit par portée, souligne le parc.
Pour l'heure, loin de se douter de l'évènement que constitue leur naissance début mai, les quatre petits restent solidement et placidement accrochés à leurs mères respectives, Tina et Irena, qui ont toutes deux mis au monde des jumeaux.
Dans les arbres de cette réserve de 150 hectares située au coeur de la Brenne et de ses étangs, les élégantes femelles ballotent au gré de leurs déplacements les petites boules de poil au pelage d'un gris plus pâle que le leur, enroulés autour de leur ventre.
Réalisée dans le cadre du programme européen d'élevage et de reproduction (EEP), cette reproduction a été entourée de beaucoup de précautions.
«Le mâle a tout d'abord été mis en contact avec les femelles à travers les grillages, avant de vivre avec elles», précise M. Rabier. Mais la présentation a été payante puisque des jumeaux ont été mis au monde par les deux femelles à cinq jours d’intervalle, les 1er et 5 mai dernier.
Tina et Irena ont en outre dû être isolées l'une de l'autre dans des cages distinctes car l'une d'elles se montrait agressive, mais elles restent en contact visuel permanent.

- Une espèce fragile -

Il est essentiel qu'elles ne se perdent pas de vue car, dès que les petits auront grandi, le mâle, les deux femelles et leurs quatre petits seront destinés à vivre ensemble, si possible en harmonie. Dès la fin du mois d’août, ils auront accès à une île arborée de 700m2, sur laquelle ils pourront évoluer librement.
Tina et Irena ont un pelage gris clair, ponctué de marron sur le dos et portent sur le dessus de leur tête les fameuses «couronnes»: un triangle noir sur fond roux.
Les visiteurs de la réserve admirent les primates, aux yeux ronds et aux pattes semblables à des mains humaines, qui se blottissent dans le creux des arbres avec leurs bébés. Les femelles poussent des petits cris sourds et se précipitent sur un repas alléchant: carottes crues et cuites, céleris branches, fenouil, bananes, pommes, kiwis et croquettes à base de feuilles.
Fragiles, les lémurs couronnés (Eulemur coronatus) qui adorent la chaleur et l'humidité, vivent dans des loges chauffées l'hiver. Leur présence ici rappelle au public qu'ils sont classés par l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) comme animaux en danger d’extinction.
«C'est une espèce endémique de Madagascar. Ils vivent sur un tout petit territoire. Avec la présence humaine, leur milieu de vie se rétrécit constamment. Ils sont aussi victimes du braconnage», rappelle Barbara Blanc, vétérinaire du parc.
Les lémurs couronnés ont vu leur population régresser de 90% en 10 ans. Estimés entre 10.000 et 100.000 individus en 1994 dans leur milieu naturel, ces lémuriens n'étaient plus qu’entre 1.000 et 10.000 en 2004, assure la réserve de la Haute-Touche. Aujourd’hui, en captivité, on ne dénombre que 94 individus dans 30 établissements zoologiques à travers le monde.

http://www.20minutes.fr/planete/1420321-20140720-naissance-exceptionnelle-indre-quatre-petits-lemurs-espece-danger

dimanche 13 juillet 2014

Un vieux cheval se noie après s'être jeté à l'eau

En Saône et Loire, un cheval de 30 ans, appartenant à un riverain du canal, s'est noyé ce vendredi après s'être jeté dans les eaux à Blanzy. Un témoin de la scène a plongé afin de le secourir mais l'équidé a trouvé la mort en une dizaine de minutes après avoir tenté de rejoindre la berge, relatent nos confrères du Journal de Saône et Loire. La dépouille du cheval a été extirpée de l'eau à l'aide d'un tracteur. L'animal, malade, était sous-traitement et aurait pu agir sous le coup de la douleurLire l'article sur le site du JSL

http://www.estrepublicain.fr/actualite/2014/07/12/un-vieux-cheval-se-noie-apres-s-etre-jete-a-l-eau

jeudi 10 juillet 2014

mardi 8 juillet 2014

Un spécimen rare de tortue dérobé au zoo des 3 vallées

Qui a bien pu vouloir voler une tortue qui était en captivité au zoo des 3 vallées à Montredon-Labessonnié ? L'auteur fait-il partie d'un réseau de trafiquants d'animaux rares ? Ou est-il simplement tombé sous le charme de cette tortue «radiata», ou tortue étoilée, originaire de Madagascar, en visitant le parc animalier dimanche après-midi ? En tout cas, les autorités et le propriétaire du zoo prennent au sérieux la disparition de cette tortue qui fait partie d'une espèce en danger critique d'extinction qui mesure une trentaine de centimètres de long et une quinzaine de kilos. C'est pour cette raison que les tortues du zoo des 3 vallées de Montredon-Labessonnié disposaient pourtant d'un enclos électrifié et sécurisé afin d'assurer leur protection. Malgré ces précautions, une d'entre elles, âgée de 16 ans, a été dérobée dimanche après-midi vers 15h30. Aussitôt le vol constaté, les coordonnées de l'animal, doté d'une puce électronique, ont été transmises à toutes les autorités concernées : les douanes, le CITES (organisme de veille sur le commerce international d'espèces en voie d'extinction), la gendarmerie et la DREAL (Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du Logement) qui ont immédiatement mobilisé le réseau de contrôle européen afin de localiser au plus vite la tortue volée. Pour l'instant en vain. Sans plus attendre, le propriétaire du parc zoologique montredonnais, le docteur Ferrara, a pris des mesures supplémentaires de sécurité : «Tout d'abord, je tiens à dire que le voleur a pris de sérieux risques pour lui-même, indique-t-il. Ensuite, nous en sommes désolés, mais nous allons être contraints de renforcer la protection des tortues, même si, pour se faire, elles doivent être moins visibles pour le public.» Cette tortue avait été placée au zoo avec neuf autres congénères, par décision du service des douanes, suite à une saisie. Une enquête est en cours pour déterminer les circonstances de la disparition de l'animal.

http://newsletter.ladepeche.fr/Go/index.cfm?WL=29084&WS=291720_2501986&WA=5592

lundi 7 juillet 2014

Marseille : une touriste sauvagement agressée... par un sanglier

Quand elle leur a annoncé qu'elle allait passer quelques jours de vacances à Marseille, ses parents l'ont sans doute mise en garde contre les pickpockets, les arracheurs de colliers, les voleurs à la portière. Peut-être ses amis lui ont-ils conseillé de faire attention aux balles perdues ? Qui sait ? Il s'en passe tellement dans cette ville indomptable...
Bref, cette jeune Montpelliéraine de 24 ans pouvait penser à tout en débarquant dans nos contrées phocéennes... Tout, sauf d'être victime d'une telle agression, en sortant d'un parking, au beau milieu de l'après-midi. Et tout ça, pour lui voler son sandwich !
Il était environ 17 heures, hier, lorsque la jeune femme a décidé d'aller se promener dans les collines de Luminy, par les sentiers qui conduisent à la calanque de Sugiton. Mais à peine était-elle sortie du parking du campus universitaire, qu'elle aperçoit en bordure de route trois adorables marcassins qui s'égayaient sur l'asphalte.
Attendrie, la promeneuse s'approche doucement pour les caresser : "petit-petit-petit..." Cette familiarité n'a sans doute pas été appréciée par la maman. Bondissant d'un fourré, une énorme laie en colère s'est précipitée sur la jeune femme.
L'animal l'a sévèrement mordue au bras, avant de prendre la fuite pour disparaître dans la nature. Sans oublier son butin : le sandwich de la victime.

Au plus près des maisons

Appelés au secours, les marins-pompiers ont transporté la malheureuse touriste aux urgences de la Conception. Cet épisode souligne combien, d'année en année, la présence de sangliers en zone périurbaine, à proximité des zones d'habitation, en particulier au quartier du Redon, se fait problématique. Attirés par la nourriture (notamment en période de grève des poubelles...) qui leur fait souvent défaut dans la nature, ces animaux s'aventurent de plus en plus au contact des humains.
Assez régulièrement, les marins-pompiers sont appelés à l'aide pour venir déloger ou capturer un sanglier qui rôde aux abords d'une résidence. Chaque année, le bataillon réalise ainsi entre 15 et 20 interventions (sur plus de 200 captures animalières, toutes espèces confondues).
Il arrive aussi que des battues soient organisées, comme il y a quelques mois à la Campagne Pastré, où plusieurs sangliers avaient été abattus.
En janvier dernier, un sanglier de plus de 30 kg avait été repéré au Redon, chemin de la colline Saint-Joseph. Appelée à la rescousse, la SPA avait utilisé une seringue hypodermique pour l'endormir. La bête avait ensuite été relâchée dans les collines de Luminy. Un mois auparavant, c'est une laie et ses deux marcassins qui se baladaient dans le secteur, terrorisant ses habitants.
Gardée en observation à l'hôpital, la jeune touriste de Montpellier devrait rapidement se remettre de sa blessure. Peut-être pas de ses émotions. Ses parents et ses amis avaient raison : Marseille, quelle ville sauvage !

http://www.laprovence.com/article/actualites/2951135/marseille-une-touriste-sauvagement-agressee-par-un-sanglier.html

dimanche 6 juillet 2014

SAINT-LEGER-EN-BRAY (60) Le parc à félins ouvre enfin ce samedi

Ils ont 90 jours pour convaincre. Les propriétaires du parc à félins de Saint-Léger-en-Bray ont été autorisés vendredi après-midi à ouvrir ce samedi 5 juillet dès 10 heures. Une vraie «  satisfaction  » pour Kid Bauer, dompteur et directeur du parc à félins. Annoncée en avril, repoussée, en mai, puis en juillet, l’ouverture était attendue, par les visiteurs comme par les nouveaux propriétaires du parc.
L’autorisation d’ouverture accordée hier par la préfecture de l’Oise est provisoire : 90 jours, le temps de se mettre en conformité avec la réglementation liée aux installations classées pour la protection de l’environnement (IPCE). En clair, «  il s’agit de mettre en place notamment des informations pédagogiques sur les espèces présentées, comme des panneaux d’information. Pour prouver que présenter ces fauves au grand public a un réel intérêt pédagogique  », explique Philippe Desnoues, conseiller de la famille Bauer, gestionnaire du parc. Un dossier, sur le sujet est en cours d’élaboration.
Pour le reste, le parc est en conformité avec la loi : de son gérant, qui dispose d’un «  certificat de capacité à détenir des fauves  », explique-t-on à la préfecture, au restaurant, habilité à recevoir du public. Mais le suspens aura été long. Jeudi soir, le parc ne savait pas s’il serait en mesure de tenir parole et d’ouvrir au public, pas avant que la commission d’accessibilité ait vérifié les installations.
Le parc devait ouvrir initialement en avril dernier. Et chaque jour de retard constituait un manque à gagner pour les nouveaux propriétaires du parc, qui tablaient au départ sur 70 000 visiteurs la première année, soit plus que les 50 000 visiteurs par an que drainait jusqu’alors le parc de Saint-Léger-en-Bray et ses animaux plus conventionnels.
«  Mais les travaux ont été plus importants que prévu, nous avons par exemple décidé de remettre toute l’électricité aux normes, il a fallu travailler beaucoup sur le restaurant  », explique Kid Bauer, le responsable du parc. «  Finalement, si la famille Bauer n’avait pas fermé le parc, que celui-ci était resté ouvert, cela n’aurait pas posé de problème. Mais dès l’instant où ils ont décidé d’engager des travaux et de le fermer, c’est tout le site qu’il fallait remettre aux normes  », poursuit Philippe Desnoues,, le conseiller de la famille.
Des travaux perturbés par ailleurs par «  la pluie  », poursuit la famille, qui est tombée en continu pendant l’hiver. Et jusqu’au bout la pluie aura contrarié les propriétaires. Le parc ouvrira en effet ce samedi, un jour… de pluie annoncée.

http://www.courrier-picard.fr/region/saint-leger-en-bray-60-le-parc-a-felins-ouvre-enfin-ce-samedi-ia186b0n400299

jeudi 3 juillet 2014

Naissance rare d’une hyène tachetée au Safari de Peaugres

Une petite hyène tachetée est née le 7 mai au Safari de Peaugres, dans le nord de l’Ardèche, «une naissance rare en captivité», a annoncé jeudi Baptiste Chenet, vétérinaire du zoo.

Elle est bien vive et se porte bien. Elle a rejoint le groupe dans l’enclos la semaine dernière. Sa mère veille sur elle car chez les hyènes c’est la femelle qui est le chef de meute», ajoute le vétérinaire.

«La hyène est le seul mammifère que l’on ne peut pas sexer en observant ses organes sexuels. La femelle a un faux pénis et des faux testicules. Nous avons donc opté pour un test génétique dans un laboratoire en Autriche qui nous a répondu que c’était une femelle», précise-t-il.

Les bébés hyènes savent marcher et voir dès leur naissance, ils sont fragiles et nécessitent des précautions lors de leurs premières semaines. En captivité la hyène vit en moyenne 25 à 30 ans.

Le Safari de Peaugres accueille 900 animaux de trois continents -Afrique, Amérique et Asie- et se spécialise dans la reproduction des espèces rares, comme le tigre de Sibérie et le rhinocéros blanc.

Le parc animalier fête aussi la naissance de trois bébés lynx des Carpates, nés le 20 mai. «Cachés dans les rochers par leur mère, ils ne se sont pas encore laissé attraper!».


http://www.leprogres.fr/france-monde/2014/07/03/naissance-rare-d-une-hyene-tachetee-au-safari-de-peaugres

mardi 1 juillet 2014