vendredi 27 septembre 2013

jeudi 26 septembre 2013

mercredi 25 septembre 2013

dimanche 22 septembre 2013

jeudi 19 septembre 2013

lundi 16 septembre 2013

vendredi 13 septembre 2013

jeudi 12 septembre 2013

Animal mystère de Gourdon : ni lynx, ni lémurien, mais un coati

L’animal mystère du Gourdonnais comme on avait fini par le surnommer fit couler pas mal d’encre jusqu’à sa mort, une nuit, sous les roues d’une voiture. Les inspecteurs de l’environnement de l’ONCFS (Office national de la chasse et de la faune sauvage), qui ont été chargés d’examiner sa dépouille, ont pu formellement l’identifier. L’animal en question n’était ni un lynx, félin dont l’aire de répartition naturelle se limite à l’arc alpin, aux Vosges et au Jura, ni un lémurien, primate aux exigences biologiques particulières originaire de Madagascar, mais un coati roux (Nasua nasua). Ce petit carnivore de 5 à 6 kg, à la queue annelée, largement répandu dans le bassin de l’Amazone est bien représenté en Guyane française. Bon grimpeur, agile au sol, il est assez opportuniste : insectes, fruits, œufs et autres petites proies constituent son régime alimentaire.
En France métropolitaine, cette espèce protégée est considérée comme dangereuse et ne peut être détenue que sous certaines conditions strictes imposées par une réglementation sévère. Il ne s’agit donc pas d’un N.A.C. (Nouveaux Animaux de Compagnie) car son acquisition et sa détention sont trop réglementées. La présence dans la nature lotoise de cet animal était donc tout à fait exceptionnelle et pour ces inspecteurs de l’ONCFS ne pouvait être que le fait d’animaux échappés ou libérés intentionnellement car trop encombrants. La présence dans le département de tout autre spécimen de cette espèce mérite d’être signalée à l’Office national de la chasse et de la faune sauvage au 05 65 24 53 90.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/09/12/1707110-ni-lynx-ni-lemurien-mais-un-coati.html

mercredi 11 septembre 2013

lundi 9 septembre 2013

Un chasseur blessé par un cerf

Accident de chasse dimanche en Haute-Saône. Lors d'une battue au sanglier, un chasseur a été gravement blessé au cou... par un cerf.

Parfois, le cours des choses s'inversent. Lors de l'ouverture de la chasse, un chasseur a été sérieusement blessé au niveau du cou par un cerf, dimanche en Haute-Saône. L'homme de 43 ans participait à une battue au sanglier sur le territoire de la commune de Plancher-Bas en Haute-Saône, lorsqu'il a débusqué un cerf dans un fourré. L'animal a chargé le chasseur et lui a donné un violent coup de bois à quelques centimètres de la carotide, sans la toucher, a indiqué la gendarmerie.
Souffrant d'une plaie d'environ dix centimètres au cou, le chasseur a été transporté au centre hospitalier de Belfort-Montbéliard où il devait être opéré. Ses jours ne sont pas en danger, a-t-elle précisé. La période de rut a débuté pour les cerfs, pouvant expliquer une certaine agressivité, a ajouté la gendarmerie. La saison de chasse 2013-2014 s'est ouverte dimanche au sud de la Loire et doit ouvrir le 15 septembre au nord.
 

dimanche 8 septembre 2013

Ours. La naissance de deux bébés ravive la querelle dans les Pyrénées

La population des ours des Pyrénées s’est agrandie de deux nouveaux venus qui viennent d’être repérés côté espagnol. Ces naissances font prudemment espérer aux défenseurs du plantigrade une dynamique favorable de peuplement.
Les appareils à déclenchement automatique des équipes espagnoles de suivi de l’ours ont capturé le 27 août des images de la femelle Hvala, ourse slovène lâchée dans le massif en 2006, et de deux oursons de peut-être huit ou dix kilos, probablement nés en janvier ou février, a indiqué vendredi à François Arcangeli, président de l’association Pays de l’ours-Adet.
Carla Bruni marraine de la génitrice
Les nouveaux arrivants ont beau être très vulnérables (aux maladies, aux accidents, voire aux mâles dominants), ils donnent tous les signes d’une excellente santé et escaladent joyeusement un conifère du Val d’Aran espagnol sous la surveillance de leur mère.
Hvala (prononcez : ouala) confirme qu’elle est une génitrice et une mère « idéale », se réjouit Alain Reynes, un autre pro-ours.
C’est sans doute un hasard, mais celle qui eut pour marraine Carla Bruni a eu deux petits en 2007, 2009, 2011 et 2013, et elle leur a tous fait passer le cap de la première année décisive pour leur survie.
Ses deux derniers rejetons sont les premiers nouveau-nés détectés en vie en 2013 dans les Pyrénées. Un autre ourson de l’année a été retrouvé mort au printemps côté espagnol.
Espoirs d’autres petits
« On a de gros espoirs d’en avoir d’autres, a indiqué M. Arcangeli : on a plusieurs femelles particulièrement discrètes depuis le printemps et, habituellement, des femelles discrètes ce sont des femelles suitées (suivies de leurs petits) qui se tiennent loin des mâles ».
Le mâle peut en effet tuer des petits pour s’accoupler avec une femelle qui se refusera à lui tant qu’elle veillera sur sa progéniture.
22 ours dans les Pyrénées
L’ours ne subsiste plus en France à l’état sauvage que dans les Pyrénées. Au dernier recensement officiel, ils étaient au moins 22 côté français ou espagnol. C’est bien trop peu pour assurer la survie de l’espèce, disent les partisans du plantigrade ; c’est beaucoup trop pour ses détracteurs, au premier rang desquels les éleveurs pour lesquels la présence de l’ours est incompatible avec l’économie montagnarde.
Bataille entre pro et anti-ours
La querelle est passionnelle entre les deux camps et épineuse pour le gouvernement. Huit ours slovènes ont été introduits dans le massif depuis 1996. En 2006, les derniers lâchers ont mobilisé des milliers d’opposants, parfois violemment.
Les pro-ours se sont vivement émus quand l’ancien gouvernement a renoncé en 2011 à l’engagement de lâcher une femelle, avec l’apparente intention de ne pas exciter les passions. En janvier, l’actuel exécutif, et sa ministre de l’Écologie de l’époque Delphine Batho, ont prolongé le moratoire de fait. La population grandit à un rythme satisfaisant.
Un ministre au nom prédestiné
Les pro-ours n’en sont pas à partager cet avis. Les deux nouvelles naissances donnent cependant à M. Arcangeli des raisons d’employer un ton moins alarmiste qu’à l’habitude.
Certes, l’ours est dangereusement menacé d’extinction dans l’ouest du massif. Mais les femelles en âge théorique de se reproduire étaient au moins cinq cette année. La population est maintenant rassemblée dans les Pyrénées centrales, à deux individus près, ce qui est favorable aux rencontres.
Ainsi M. Arcangeli imagine que la population pourrait atteindre une trentaine d’individus. Une dynamique « intéressante », mais vraiment insuffisante, nuance-t-il. Des lâchers, homéopathiques, restent nécessaires, dit-il, et il ne faut surtout pas entretenir chez les opposants à l’ours l’idée que l’on pourrait revenir en arrière, comme l’a fait selon lui le président du conseil général de l’Ariège Augustin Bonrepaux (PS) récemment en en appelant au président François Hollande. Quant au nouveau ministre de l’Écologie, « je ne peux pas imaginer qu’un homme qui s’appelle Martin soit défavorable à l’ours : c’est le nom que donnaient les Pyrénéens à l’ours autrefois ».
 

dimanche 1 septembre 2013