mercredi 29 mai 2013

samedi 25 mai 2013

La situation reste toujours critique pour le grand hamster d'Alsace

La situation du grand hamster d'Alsace, une espèce en voie d'extinction qui a valu à la France des poursuites devant la Cour européenne de justice, reste très critique malgré une «stabilisation» du nombre de terriers recensés, ont estimé vendredi des scientifiques et défenseurs de l'environnement.
Cette année, 319 terriers ont été comptés en Alsace, soit dix de plus qu'en 2012, a annoncé la préfecture dans un communiqué, en soulignant que cette campagne de comptage n'était pas exhaustive et que le nombre réel de rongeurs était plus élevé.
Malgré les aléas climatiques, «la population se stabilise grâce au succès des réintroductions de hamsters en 2012 et l'efficacité des mesures procurant un couvert végétal permanent», assure la préfecture dans un communiqué.
Pour Stéphane Giraud, d'Alsace Nature, il s'agit d'une «conclusion pour le moins hâtive, alors que d'autres voyants sont nettement dans le rouge, comme la contraction de la zone de présence de l'espèce». De fait, la campagne 2013 de comptages n'a permis de recenser le grand hamster que dans 13 communes alsaciennes, contre 19 l'an dernier et 22 en 2011.
Selon Gérard Baumgart, président du centre d'Etudes, de recherche, de protection de l'environnement en Alsace, «on ne peut vraiment pas crier victoire», compte tenu du fait que plus de 200 hamsters d'élevage ont été lâchés l'an dernier pour renforcer les populations sauvages

http://www.20minutes.fr/planete/1161353-20130524-situation-reste-toujours-critique-grand-hamster-alsace

jeudi 23 mai 2013

Vingt ans de la Lisa, les animaux lui disent merci

3.300 chats et 2.000 chiens sauvés : c'est la face polie de la médaille après 20 ans d'activité de la Lisa. L'autre est plus brute, mais on en parle peu.
ON la connaît énergique, directe, énervée, en colère, écœurée même, mais on ne l'imagine sûrement pas épuisée, en larme et encore moins découragée. Alors que la Ligue dans l'intérêt de la société et de l'animal (Lisa) fête ses 20 ans, sa présidente depuis 11 ans, Sabrina compte 18 ans de bénévolat avec des moments de joie et beaucoup de moments éprouvants.
À 47 ans, cette femme a toujours la niaque. Pourtant, elle l'avoue, parfois elle pense à passer la main. Mais pas longtemps. Car comment arrêter quand le téléphone ne cesse pas de sonner et que la misère animale frappe quotidiennement à sa porte ? Ses tripes lui disent de continuer.

Revenue à ses côtés après dix ans absence, Évelyne Maillet, 60 ans, créatrice et première présidente de la Lisa, il y a 20 ans, comprend ce double sentiment. Incompréhension de l'entourage, jugement de valeur par rapport à la cause défendue, misère humaine qui conduit à la misère animale…
« C'est un monde fatigant »
Le tableau de l'humanité auquel sont confrontés les bénévoles de la défense animale n'est pas tous les jours beau à voir. « C'est un monde fatigant. On met beaucoup de trucs de côté, la vie familiale… Au bout de dix ans, j'étais vidée de mes forces », raconte Évelyne Maillet qui évoque même une dépression et une hospitalisation.
En 2002, elle envisageait alors de tout arrêter plutôt que de passer la main à n'importe qui. Pourtant, la Lisa fonctionnait fort, comme elle avait d'ailleurs démarré avec le parrainage de Jacques Lanzmann (écrivain, journaliste, parolier, etc.). En octobre 1993, elle avait reçu l'appui de Brigitte Bardot et dès décembre 1993, elle disposait dans l'hebdomadaire Charlie-Hebdo d'une place dans la rubrique de Luce Lapin. Autant de souvenirs enfouis dans le grenier d'Évelyne Maillet qui hésite à les ressortir : « Quand j'ouvre les cartons, ce n'est pas toujours évident, alors je les referme », glisse-t-elle pudiquement.
Elle préfère se souvenir des débuts de Sabrina. Cette dernière avait contacté la Lisa pour soigner un caniche trouvé accidenté sur l'autoroute. À cette époque, l'association ne s'occupait que des chats.
Impossible toutefois pour Évelyne Maillet de refuser des soins à un animal souffrant et de le laisser mourir. Après cinq ans passés à la SPA, c'est précisément ce qui l'avait poussé à partir et à créer sa propre association (avec cinq autres anciens de la SPA). Car là-bas, on pratiquait l'euthanasie : « Protéger et tuer, je ne pouvais pas faire les deux ».

Et c'est précisément cette devise fondatrice de la Lisa - « pas d'euthanasie » - qui séduit Sabrina et lui donne l'énergie de poursuivre ce « combat de tous les instants ».
« Je ne regrette pas d'avoir lâché les rênes, confie Évelyne Maillet. « La Lisa a pris de l'ampleur ; il y a des salariés. Je suis contente que ce soit Sabrina qui ait repris mais je n'ose pas trop le dire car ça a chamboulé sa vie ». Ce que Sabrina reconnaît à demi-mot : « Heureusement que mes parents étaient là quand mon fils était petit. Les tartes aux pommes pour la fête de l'école, c'est eux qui les faisaient ».

Journée d'adoption chiens et chats pour les 20 ans de la Lisa, dimanche 26 mai au parc des expositions de 9 h 30 à 18 h 30. Participation d'associations de protection animale et de stands naturels et artisanaux. Entrée libre. Les dons sont toujours les bienvenus. À noter que la Lisa est toujours à la recherche de famille d'accueil. Contact : 06.81.93.62.18.

http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/vingt-ans-de-la-lisa-les-animaux-lui-disent-merci

mercredi 22 mai 2013

Les daims malades auront la vie sauve

Ces animaux-là - malades, consanguins, dégénérés - seront traités avec la plus grande humanité ! Une réunion spéciale, - une de plus - en présence des services de l'État, de l'Office national de la chasse, du conseil général, de la mairie... s'est tenue hier matin en préfecture afin de faire le point sur le troupeau de daims du Foyer d'accueil et de vie de Belloy-sur-Somme. Une réunion présidée par le sous-préfet Bernard Florin lui-même, chargé de mission auprès du préfet de région pour la faune sauvage.

Rappel des épisodes précédents : ce troupeau s'est développé de manière totalement désordonnée - et non conforme à la réglementation - à partir de 1999, date où les quatre premiers daims ont été introduits. Leur abattage avait même été envisagé en raison de leur mauvais état sanitaire (Courrier picard du 1er mars 2013). Mais ni la responsable du troupeau, Mme Nicole Josse, présidente de l'association propriétaire des lieux, ni la Fondation Brigitte Bardot, ne voulaient en entendre parler.

Hier, le sous-préfet n'avait que des bonnes nouvelles à annoncer : l'association de Mme Josse souhaite « se conformer à la réglementation » et a « adressé aux services compétents : un dossier de déclaration de l'élevage afin de le régulariser, une demande de certificat de capacité pour un de ses agents ayant en charge l'entretien des animaux ; une déclaration de marquage des daims mâles stérilisés ; enfin une demande d'autorisation pour construire un nouvel enclos. Les services de l'État vont procéder à l'instruction de ces différentes pièces et dossiers. Ils vérifieront particulièrement : la conformité du nouvel enclos (..) et la densité du futur enclos », indiquait ainsi un communiqué de la préfecture à l'issue de la réunion.

« C'est exactement ce que nous souhaitions s'est aussitôt réjouie Aline Maatouk, au nom de la Fondation Brigitte-Bardot qui précise : « Nous sommes effectivement prêts à financer les travaux de réalisation d'un grillage spécial pour les cervidés à hauteur d'environ 30 000 euros. » Autre précision : « L'élevage comptera vingt-deux têtes, douze mâles vasectomisés et dix daines pour un hectare, une densité conforme à la réglementation. »

Mme Nicole Josse n'était pas joignable hier malgré nos multiples tentatives.

Reste une question : l'argent public que le conseil général consacre aux vingt-huit adultes handicapés du foyer de vie ne va-t-il pas financer indirectement la survie d'animaux malades et parfaitement inutiles sur le plan thérapeutique ? Hier, personne n'était en mesure de répondre clairement à cette question pourtant simple.


http://www.courrier-picard.fr/region/les-daims-malades-auront-la-vie-sauve-ia167b0n87653

mardi 21 mai 2013

Un rhinocéros blanc est né le 14 mai dernier au zoo de Dubbo, dans le sud-ouest de l'Australie, où quatre individus malades étaient mystérieusement décédés l'an dernier à quelques semaines d'intervalle.


Le bébé, un mâle de 50 kilos qui n'a pas encore été baptisé, est le premier de sa mère Mopani, a expliqué Pascale Benoit, soignante au Taronga Western Plains Zoo situé à 400 kilomètres à l'ouest de Sydney en Australie. "Il semble que la première pluie que nous ayons à Dubbo depuis des mois ait aidé à la naissance de ce bébé rhino", a-t-elle dit.
Pour le directeur du parc, Cameron Kerr, la naissance d'un rhinocéros blanc (Ceratotherium simum) est toujours "un signe d'espoir" alors que le massacre de ces animaux s'intensifie en Afrique. Pas moins de 2.000 individus ont été tués par des braconniers depuis 2006 et leur population est à ce jour la plus basse jamais enregistrée, selon lui.
Espèce menacée
En 2012, le zoo avait perdu quatre rhinocéros présentant des "anomalies neurologiques" sans qu'on puisse déterminer l'origine de leurs maux. Les autopsies ont permis d'écarter l'empoisonnement par toxines ou morsures de serpent, l'infection bactérienne, et la défaillance d'organes. Mopani avait contracté la maladie pendant sa gestation mais a survécu.
Neuf rhinocéros blancs sont nés dans ce zoo depuis 2003. Ces rhinocéros appartiennent à l'espèce des rhinocéros blancs du Sud, la moins menacée des deux familles de rhinocéros blancs, dont il ne resterait que 20.000 individus vivant en liberté en Afrique, selon le Fonds mondial pour la nature (WWF).


http://lci.tf1.fr/science/environnement/naissance-d-un-rhinoceros-blanc-7971040.html

jeudi 16 mai 2013

Le chevreuil se réfugie au stade

Mercredi matin, des employés des services techniques de la Ville d’Abbeville (Somme) ont découvert qu’un chevreuil était dans l’enceinte du stade Paul-Delique, un complexe sportif avec des terrains de football et une piste d’athlétisme à proximité du centre-ville.
Ils ont alors alerté la police municipale qui a ensuite contacté la brigade abbevilloise de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONF).
L’animal a été à nouveau localisé en début d’après-midi, à proximité du jardin du gardien du stade, par deux policiers de l’environnement de l’ONF en charge de le capturer. Le duo a alors pu avertir sa hiérarchie qui a sollicité un arrêté de capture auprès de la Préfecture avant de tenter toute action. L’autorisation n’était pas encore délivrée que le chevreuil s’était déjà enfui par une brèche dans la clôture du complexe. L’animal a été aperçu ultérieurement en pleine nature en bordure de la ville.
Ce phénomène en milieu urbain est fréquent au printemps, les chevreuils abusant de bourgeons contenant de l’alcool les faisant divaguer.