mercredi 29 février 2012

mardi 28 février 2012

Un petit rhinocéros aveugle opéré avec succès de la cataracte en Afrique du Sud

Roccy, le petit rhino, a été opéré le 3 janvier dans un hôpital vétérinaire de l’université de Pretoria et est maintenant rentré dans sa réserve natale d’Elandela, dans le nord-est du pays.
«Son caractère a changé. Il est moins dépendant des humains, il agit de plus en plus comme un rhino», a décrit son propriétaire, Rocco Gioia.
Après l’attaque des braconniers en juin, les propriétaires de la réserve avaient créé une fondation pour sauver Roccy, qui avait alors trois mois. Ils ont depuis accueilli Clova, une autre petite rhinocéros devenue orpheline dans des circonstances similaires.
L’Afrique du Sud, avec environ 20.000 spécimens, abrite de 70 à 80% des rhinocéros du monde. Au moins 448 rhinos y ont été abattus par des braconniers en 2011, contre 333 en 2010, 122 en 2009, 83 en 2008 et seulement 13 en 2007.
La progression du braconnage est généralement expliquée par le succès des cornes en Asie, où elles sont particulièrement prisées, à tort, par la médecine traditionnelle.

http://www.leprogres.fr/loisirs/2012/02/20/un-petit-rhinoceros-aveugle-opere-avec-succes-de-la-cataracte-en-afrique-du-sud

vendredi 24 février 2012

mercredi 22 février 2012

mardi 21 février 2012

lundi 20 février 2012

dimanche 19 février 2012

samedi 18 février 2012

vendredi 17 février 2012

lundi 13 février 2012

samedi 11 février 2012

vendredi 10 février 2012

mercredi 8 février 2012

Un chevreuil sur le lac gelé

Un chevreuil, agonisant au beau milieu du lac gelé de l'Ailette, a été récupéré, après beaucoup d'efforts, en barque et en cassant la glace.

L'HISTOIRE est assez exceptionnelle, à l'image des températures qui sévissent ces derniers jours.
Samedi, à Chamouille, un chevrillard femelle a tenté de trouver refuge sur le lac complètement gelé de l'Ailette. Blessé, l'animal a fini par s'écrouler, agonisant au beau milieu de l'étendue glacée.
« On m'a prévenu en fin de matinée. Je me trouvais sur un autre rendez-vous de chasse », explique Jean-Marc Lhomme, président de l'amicale des chasseurs du Bois de Neuville.

Des chiens à ses trousses

Ce matin-là, celle-ci organisait une battue et il semble bien que le chevreuil avait des chiens à ses trousses. « On ne pouvait pas laisser l'animal souffrir comme cela », poursuit Jean-Marc Lhomme. Aux premières loges, se trouvent, de plus, les cottages du Center Parcs.
Si la glace n'a pas craqué sous le poids du chevrillard et des chiens, elle ne paraît pas cependant assez solide pour soutenir des hommes. Il fallait trouver une barque et une corde. « On est parti pour trouver tout cela et quand on est revenu, il y avait déjà un 4 x 4 sur place avec une barque. »
Entre-temps, des promeneurs, émus par la scène, avaient alerté la gendarmerie de Guignicourt, qui s'était rendue sur place. Les militaires ont décidé d'organiser une récupération sécurisée de l'animal.
De même, le groupement d'intérêt cynégétique de l'Ailette avait été alerté par un chasseur. Jean-Luc Locmane, agent de ce GIC, a été prévenu vers 12 h 15. Il fait partie des trois volontaires qui sont montés dans la barque pour tenter de sauver le chevrillard : « Des gens de passage ont spontanément proposé l'embarcation. »
Il faut dire que l'événement a suscité une certaine mobilisation parmi les habitants et autres touristes. Chacun était prêt à apporter son concours pour sauver le pauvre « Bambi ».
« On a fait environ 80 mètres. Il a fallu casser la glace avec une hache et une pelle », explique Jean-Luc Locmane. L'épaisseur est de plus de trois centimètres. Au bout de vingt minutes d'efforts, les trois hommes parviennent à hisser l'animal. Il est dans un triste état.
Sur le ponton, au bord du lac, gendarmes et personnes de bonne volonté tirent sur la corde pour ramener l'embarcation sur la terre ferme. Un rapide examen du chevrillard amène malheureusement à la conclusion qu'on ne peut pas le sauver. Il doit être achevé.
« Apparemment, il n'avait pas été blessé par une balle de chasseur. En revanche, il avait une patte cassée », indique Jean-Marc Lhomme. Ce sont peut-être les chiens qui l'ont conduit jusqu'au lac. Une fois sur la glace, avec ses sabots, il a eu du mal à progresser, glissant sans cesse. Le gibier a l'habitude de traverser des points d'eau pour brouiller les pistes, mais avec le gel… « C'est la première fois que je vois une chose pareille », confirme Jean-Marc Lhomme.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/un-chevreuil-sur-le-lac-gele

L'OURS POLAIRE

mardi 7 février 2012

Malade, le chien du film The Artist va faire ses adieux au cinéma

Uggie, l'adorable chien complice de Jean Dujardin dans le film ''The Artist'', souffre d'une maladie qui va le contraindre à mettre fin à sa carrière.
C'est le quotidien britannique The Daily Mail qui l'affirme dans son édition internet: Uggie, le petit chien qui accompagne Jean Dujardin dans le film The Artist, souffre d'une maladie dégénérescente qui va le forcer à mettre fin à sa carrière.
Cliquez ici !
« C'est très triste, mais il souffre d'un mystérieux syndrome de tremblement. C'est un dysfonctionnement neurologique et nous avons dépensé des milliers de dollars à consulter des vétérinaires pour en connaître la cause, mais les experts n'ont pas vraiment de réponse », a déclaré le dresseur du chien, Omar Von Muller.

Le petit cabot, de race jack russell, avait été l'une des vedettes de la soirée des Golden Globes le mois dernier, où The Artist a reçu trois prix. Il devrait de la même façon être une des attractions de la soirée des Oscars, aux côtés du présentateur Billy Crystal, le 26 février prochain. The Artist est nommé dans 10 catégories pour ces Oscars.
Pour sa part Uggie, qui a sa page personnelle sur Twitter, est nommé pour les « Colliers d'or », équivalent des Oscars pour les chiens, qui seront décernés le 13 février.
Les tremblements d'Uggie « ont commencé peu avant le début du tournage de The Artist en novembre 2010 », a précisé Omar Von Muller. « Il y a eu des hauts et des bas et, ironiquement, c'était pire quand il se reposait. Quand on tournait, on le remarquait à peine ».
Pour le dresseur, « c'est malheureux que cela se produise au moment où il connaît le plus gros succès de sa carrière. Mais nous pensons que la meilleure des choses à faire est qu'il prenne sa retraite après les Oscars. Sur The Artist, nous faisions des journées de travail de 15 heures, et je ne peux plus lui imposer cela maintenant ».
hebergeur image

Le Baudet du Poitou, âne angora

lundi 6 février 2012

dimanche 5 février 2012

Le bébé girafe à la patte dans le plâtre est mort

Né mercredi en Belgique, l'animal avait été blessé par sa propre mère...
Le bébé n’a pas eu le temps d’être baptisé avant de mourir. Un girafon femelle, né mercredi dernier au parc de Bellewaerde, en Belgique, et victime d’une lourde blessure dès les premières minutes de son existence, est décédé ce vendredi matin, a annoncé le zoo.
A peine née, la petite a été agressée par sa propre mère. La maman, Simone, semblait pourtant «ravie» de l’arrivée de sa progéniture, raconte le parc sur un site entièrement dédié au girafon, puisqu’elle a immédiatement manifesté sa joie en léchant son bébé. Seulement, son attitude a changé du tout au tout quand le girafon s’est mis debout: la génitrice s’est alors mise à lui donner des coups de sabots, allant jusqu’à le faire chuter.

Espèce menacée

Souffrant d’une fracture ouverte à la patte avant droite, la petite girafe a été plâtrée le lendemain. En vain: l’animal, qui devait être opéré ce vendredi matin, n’a pas survécu.
Selon les chirurgiens, l’artère principale de la patte a sans doute été touchée dès l’agression, provoquant une thrombose et condamnant son membre. Or les prothèses n’existent pas pour les girafes et les soigneurs ont dû se résoudre à euthanasier la bête.
La petite était une girafe Rotschild, une espèce menacée. Il ne resterait plus que 650 animaux de cette sorte vivant à l’état sauvage
http://www.20minutes.fr/article/873178/organisation-mondiale-environnement-objectif-difficile-atteindre

Velleron : elle se bat pour sauver ses deux marcassins

Une dizaine de chèvres, un âne, un cochon américain, des pigeons, des chiens, des chats, pas de doute vous êtes bien chez Céline Zanetti.
Sur le chemin de la Jardine, cette propriété abrite une véritable arche de Noé. Arche qui fait le bonheur des enfants, des promeneurs, voire des personnes âgées qui se plaisent à venir en balade donner un morceau de pain à cette sympathique ménagerie.
Toujours prompte à accueillir de nouveaux pensionnaires, Céline est devenue la "maman" de deux petits marcassins. "Nous étions au mois de septembre. Un chasseur me les a apportés, leur mère ayant été abattue. Ils n'étaient pas plus gros que le poing. Avec mes enfants, nous les avons nourris au biberon".
"Je ne pouvais pas les laisser mourir"
Aujourd'hui, Titi et Titi, c'est leurs noms, sont en liberté sur les terres de Cécile. Des terres cernées de clôtures électriques habituellement réservées aux élevages de taureaux. "Mais cette liberté durera-t-elle", s'interroge Cécile qui vient d'être convoquée à la gendarmerie de Pernes-les-Fontaines car il est interdit d'adopter un animal sauvage.
"Je sais que c'est interdit, mais je n'ai pu les laisser mourir. Sans être une illuminée des bêtes, j'aime les animaux je leur parle et ils me rendent leur affection. Mes deux Titi sont totalement apprivoisés. Ils reconnaissent les visiteurs, sont sensibles au bruit des voitures qu'ils connaissent. Ils jouent avec mon âne, ils ont essayé de téter ma chienne, regardez, je les appelle, ils viennent". Effectivement dès leur nom prononcé, les deux marcassins au pelage encore rayé, s'approchent en grommelant.
Effrayée à l'idée qu'on puisse lui enlever ses "bébés", Cécile précise qu'elle a tout tenté pour essayer de les placer : "J'ai appelé les parcs animaliers, ils n'en ont pas voulu car ils avaient été au contact de l'homme. J'ai appelé des fermes pédagogiques, impossible car ils n'ont pas subi de contrôle vétérinaire. J'ai même joint la fondation Brigitte Bardot, rien n'y a fait".
"Que va-t-il advenir de leur sort ?", s'interroge l'amie des bêtes, inquiète. " Généralement, les marcassins sont euthanasiés. Dans ce cas, mes trois enfants vivraient un drame. Je ne suis pas contre le fait qu'ils soient replacés, mais je ne veux pas qu'ils soient abattus."poursuit-elle espérant une éventuelle autorisation préfectorale qui lui permettrait de conserver les deux marcassins.
Une pétition destinée à soutenir le combat de Cécile pour sauver les deux adoptés a été déposée auprès des commerçants de Velleron et un compte facebook "Zanetti sanglier" créé.
http://www.laprovence.com/article/a-la-une/velleron-elle-se-bat-pour-sauver-ses-deux-marcassins

samedi 4 février 2012

Une crèche des Pays-Bas accueille des bébés phoques échoués

Ils sont de plus en plus nombreux à arriver dans ce centre où ils sont soignés et nourris...
Marco, 8 mois, reprend des forces à grand renfort de «porridge de poisson»: il est l'un des 351 bébés phoques recueillis, affamés et transis, par les bénévoles de la «crèche» de Pieterburen, aux Pays-Bas, qui se disent inquiets de l'afflux de ces mammifères marins. «Il y a eu une énorme augmentation, à la suite des récentes tempêtes», raconte à l'AFP Karst van der Meulen qui dirige avec son épouse Lenie t'Hart le plus grand et le plus ancien centre d'accueil pour bébés phoques des Pays-Bas, près de Groningue, tout au nord du pays.

La crèche affiche complet

Au cours des deux premières semaines de l'année, plus d'une centaine de bébés phoques, âgés de moins d'un an, ont été recueillis sur les plages du nord des Pays-Bas. Avec désormais 351 pensionnaires, contre 150 par an en moyenne, le centre est au bord de l'asphyxie, une tente a dû être montée pour accueillir les nouveaux arrivants. «Lorsque Marco est arrivé ici, il ne pesait que 19,3 kilos», soit la moitié à peine de son poids normal, explique Karst van der Meulen. «Il était frigorifié, affamé, déshydraté et ses poumons étaient infestés de parasites». Le petit phoque marron a été lavé et nourri. Il prend ses comprimés d'antibiotiques sans s'en apercevoir: au début, ils étaient écrasés dans son «porridge de poisson», du hareng mixé avec de l'eau. Ils sont désormais cachés dans les entrailles des harengs qu'il avale tout rond lors de ses trois ou quatre repas quotidiens.
Les bébés phoques sont ramenés au centre, ouvert depuis 1971, par des promeneurs qui les ont découverts échoués sur des plages où ils ne peuvent survivre seuls. A leur arrivée à la crèche, ils sont placés plusieurs jours en quarantaine avant d'être installés dans des cages et des bassins. Les bébés phoques les plus costauds séjournent en plein air et paressent sous le soleil d'hiver au bord des bassins. Monique Versloot, 41 ans, une soigneuse d'un zoo d'Amsterdam, fait partie de la soixantaine de bénévoles venus donner un coup de main aux quarante employés, débordés. «Un jour, on a eu dix-sept nouveaux arrivants, on était très occupés», raconte Manon Chauveau, une étudiante française en biologie marine, en montrant la cicatrice sur son doigt, trace laissée par un bébé phoque en colère.

Pollution de l’eau et surpêche de leurs proies menaces les phoques

La hausse récente du nombre de bébés phoques poussés sur les plages par les dernières tempêtes est symptomatique des dangers croissants qui menacent les 5.000 mammifères marins vivant dans la mer des Wadden, classée au patrimoine mondial de l'Unesco, selon Karst van der Meulen. «Ces bébés viennent s'échouer sur les côtes parce qu'ils sont affaiblis, parce qu'ils sont moins résistants à cause du manque de nourriture et de la pollution croissante de l'eau», explique-t-il. La population de petits poissons dont ils se nourrissent exclusivement est décimée par la surpêche, tandis que les affluents de la mer du Nord, le Rhin et le Meuse, déversent toujours plus de produits toxiques, des pesticides notamment.
Marco, qui partage une cage avec Chencho, un autre mâle, et Martijn, une femelle, va bien désormais. Il a été tatoué et retournera à la mer dans deux à trois mois. «Quand il est arrivé, il ne voulait rien manger, il était complètement à plat», se souvient Lise Lotte, 26 ans, une salariée de la crèche, en enfournant un hareng dans le gosier d'un bébé phoque. «Regardez-le maintenant. Il mange tout seul et devient plutôt bagarreur, ça montre qu'il va mieux».
http://www.20minutes.fr/article/864882/creche-pays-bas-accueille-bebes-phoques-echoues

vendredi 3 février 2012

Froid : les oiseaux vulnérables

Les hommes souffrent du froid, les oiseaux aussi. "Le gel et la neige, qui se sont abattus soudainement et durablement sur la France, menacent la survie des oiseaux", dit la Ligue de protection des oiseaux (LPO) dans un communiqué. L'association invite les particuliers à installer des mangeoires et à y placer des aliments riches en lipides qui leur permettront de reconstituer leurs réserves pour résister aux longues et froides nuits d'hiver. "Ce soutien ne doit durer que pendant l'hiver (de fin novembre à mi-mars) et plus particulièrement durant la vague de froid. Il ne devra pas se prolonger au-delà, sous peine de rendre les oiseaux dépendants", précise la ligue.
L'association demande également aux autorités "le déclenchement immédiat des protocoles national et départementaux gel prolongé", une activation qui facilite la prise de décisions rapides en matière de suspension de la chasse. "Même si la chasse aux oiseaux d'eau est fermée depuis le 31 janvier pour la majorité des espèces, le froid violent actuel affecte sensiblement les oiseaux terrestres (grives, pigeons et bécasse des bois) qui restent chassables jusqu'au 10 ou 20 février, selon les départements", ajoute la LPO.

Les chatons ont 7 semaines

Un temps menacée d'extinction, la loutre reconquiert la Bretagne

Sa bonne bouille et son caractère facétieux lui valent un grand capital sympathie du public: la loutre d'Europe, hier en voie d'extinction, reconquiert lentement les cours d'eau de Bretagne, bastion de cette espèce en France avec le Massif central.
Depuis une vingtaine d'années, la loutre recolonise petit à petit les berges des rivières, les zones humides et marais du littoral des quatre départements breton auxquels s'ajoutent la Loire-Atlantique, mais aussi les villes côtières où elle trouve nourriture et protection.
La loutre, solitaire et souvent nocturne, est si discrète qu'il est difficile d'estimer le nombre d'individus dans la péninsule bretonne. "Peut-être entre 600 et 1.000", annonce prudemment le Groupe mammalogique breton (GMB), association de protection de la nature au service des mammifères sauvages.
"Le domaine vital de l'animal est très vaste. Il varie en fonction de la ressource alimentaire et de la capacité énergétique de la loutre (à chasser). En eau douce, il faut compter entre 7 et 15 km de rive pour une femelle et 35 km pour un mâle", explique le naturaliste et président du GMB Xavier Grémillet.
La chasse et le piégeage (interdits en 1972), le drainage des zones humides, puis l'urbanisation, l'aménagement du littoral et la densification du réseau routier ont failli faire disparaître le gracieux lutriné - famille des petits carnivores mustélidés comme la belette, l'hermine, la fouine, ou le furet - protégé depuis 1976.
La loutre d'Europe, dont la répartition géographique s'étend à toute l'Eurasie (d'où son nom de loutre eurasienne) des côtes de l'Atlantique jusqu'aux îles indo-malaises, était déjà au bord de l'extinction à la fin des années 1940 en France.
"Elle était considérée comme nuisible et elle représentait une source d'enrichissement facile. A l'époque, la peau d'une loutre, équivalait au prix d'un vélo. C'était une ressource pour le rural qui savait piéger", explique Xavier Grémillet.
A la fin des années 1980, "la population de +lutra lutra+ (nom scientifique), n'était à peine plus d'un millier en France, principalement dans le Massif Central et en Bretagne", explique Franck Simmonet, chargé de mission mammifères semi-aquatiques au GMB.
Le petit carnivore au corps fuselé et aplati a survécu principalement dans des "isolats", des noyaux durs d'une centaine d'individus dans les Montagnes noires et les Monts d'Arrée (centre-Bretagne) et quelques uns sur la presqu'île de Crozon (Finistère), selon Franck Simmonet.
doté de pattes courtes et palmées, d'un pelage imperméable et isolant, et d'une queue puissante qui lui sert de gouvernail et de propulseur, le "kidour" en Breton (chien d'eau) est un animal parfaitement adapté à la vie aquatique et peu sensible à la pollution des eaux, souligne Xavier Grémillet.
"La loutre eurasienne" qui se nourrit également en mer "a été observée dans les îles de Molène et de Ouessant (au large du Finistère). Ce sont des jeunes qui ont traversé à la nage après avoir quitté leur mère", signale-t-il.
A Brest, le parc de découverte des océans Océanopolis investit 1,9 million d'euros dans la création de plus de 400 m2 d'espace pour présenter des lutrinés au public à partir de 2013, annonce son responsable du service mammifères marins et oiseux.
Il y aura "deux ou trois loutres du Pacifique qui sont des mammifères marins" d'Amérique du nord et "un couple de loutres eurasiennes dont on espère qu'il nous donnera des loutrons. Ce serait sympa!", conclut Sami Assani.
http://www.lepoint.fr/societe/un-temps-menacee-d-extinction-la-loutre-reconquiert-la-bretagne-28-01-2012-1424821_23.php