mercredi 31 août 2011

mardi 30 août 2011

dimanche 28 août 2011

samedi 27 août 2011

Les rhinocéros d'Afrique du Sud, cibles de massacres de plus en plus fréquents

Près de 280 rhinocéros ont déjà été tués par des braconniers pour leur corne dans la seule Afrique du Sudcette année, essentiellement dans les parcs nationaux jusqu'à présent, mais les attaques contre les parcs privés, moins bien défendus, se multiplient depuis quelques semaines.


L'une des dernières victimes des massacres est un énorme rhino, que des hommes ont tenté en vain de soigner : des braconniers avaient laissé une plaie béante sur son nez en sciant sa corne à vif. Il est mort après six jours de souffrances. La corne arrachée se revend à prix d'or sur le marché de la médecine traditionnelle asiatique. Les braconniers en tirent autour de 50 000 euros le kilo, selon une estimation des Nations-Unies.

Une espèce vulnérable

Les attaques contre les réserves privées, qui hébergent environ un quart des rhinocéros du pays, explosent. « Le premier trimestre de cette année a été relativement calme dans les réserves privées, mais maintenant elles sont attaquées massivement », explique Pelham Jones, de l'association des propriétaires privés de rhinos, qui estime qu'au rythme actuel, de 450 à 500 de ces animaux seront tués en 2011. « C'est sans précédent. Il y a trois ans, on n'avait jamais vu un rhino braconné dans une réserve privée, mais maintenant ça arrive de plus en plus souvent. » « Les scènes de massacre sont horribles. J'ai vu des types endurcis, des vrais coureurs de brousse, pleurer devant une carcasse. Le lien affectif avec ces animaux est énorme. Et tu te rends compte que tu protèges un animal très vulnérable. » Le gouvernement, dans ses parcs, déploie d'énormes moyens et est allé jusqu'à déployer l'armée pour protéger les rhinos dans le célèbre parc Kruger, au nord-est du pays.
« Au rythme actuel, l'espèce va entrer dans une phase de déclin d'ici environ dix-huit mois, estime Pelham Jones.
Donc nous n'avons pas beaucoup de temps devant nous. »
http://www.lavoixdunord.fr/France_Monde/actualite/Secteur_France_Monde/2011/08/26/article_les-rhinoceros-d-afrique-du-sud-cibles-d.shtml

mardi 23 août 2011

Joséphine, dauphin du "Grand Bleu", est morte à Marineland

Joséphine, dauphin star du film "Le Grand Bleu" de Luc Besson, est morte ce mardi matin dans le parc de Marineland à Antibes. Les vétérinaires ont diagnostiqué une maladie rhénale. Joséphine avait environ 38 ans, un âge avancé pour un dauphin.
Capturée à l'âge de 7 ans au large du Texas, Joséphine était connue à Marineland pour son rôle dans le "Le Grand Bleu", film culte des années 1980. Elle apparaît dans plusieurs scènes tournées avec Jean-Marc Barr dans le parc aquatique.

http://www.nicematin.com/article/derniere-minute/josephine-dauphin-du-grand-bleu-est-morte-a-marineland-0
hebergeur image

The Cougar and it's physcial attributes

dimanche 21 août 2011

Le pèlerinage des loutres dans le département suit son cours

Loutre y es-tu ? Apparemment, oui. Pourtant, difficile de l’apercevoir dans la basse vallée de l’Ain. « La loutre d’Europe vit la nuit et sur un vaste territoire. On ne l’a pas vue. Mais nous sommes sûrs de sa présence grâce à des indices », explique Céline Thicoipe, directrice du Syndicat basse vallée de l’Ain.
Ces preuves peuvent être des empreintes ou des coulées. Ici, ce sont principalement des épreintes, jargon scientifique pour qualifier les crottes de l’animal. Informes, d’une taille de deux à cinq centimètres, leur odeur constitue la marque de reconnaissance la plus fiable. Les experts parlent d’effluves de poisson, d’huile de lin et de miel. Ces fientes sont déposées sur des avancées en vue sur les rives et servent à délimiter un territoire. « On ne sait pas combien elles sont mais le faible nombre d’épreintes indique que la loutre est présente en petite quantité. Elle ne ressent pas le besoin de délimiter fortement sa zone », détaille Céline Thicoipe.
Peu nombreuses mais bel et bien là. Chose qui n’est pas anodine. En effet, si l’espèce était présente dans tout l’hexagone dans les années trente, elle a petit à petit décliné jusqu’à être déclarée « disparue » dans le département au cours des années quatre-vingt-dix. Son retour ne sera remarqué qu’à partir de 2003. « Il n’y a pas eu de plan de réintroduction. Il s’agit là d’une recolonisation naturelle et progressive », avance la représentante du Syndicat basse vallée de l’Ain.
Le changement de statut de la loutre dans le champ législatif peut expliquer ce retour. Il a fallu attendre 1972 pour qu’elle soit retirée des espèces chassables. Une aubaine pour cette habitante des rivières au pelage jadis apprécié par les amateurs de fourrure. En 1981, la protection judiciaire se complète avec le statut d’espèce protégée. Depuis, l’Europe et ses réglementations continuent de veiller sur ce regain d’existence.
Outre la loi, la basse vallée de l’Ain possède aussi ses atouts. La loutre d’Europe est piscivore. Super-prédatrice, 50 à 90 % de son régime alimentaire est constituée de poissons. Oiseaux, amphibiens ou encore crustacés complètent le menu. Assez opportuniste, l’animal s’adapte avant tout à son milieu. Ainsi, la rivière d’Ain s’avère assez riche en proies pour attirer le mustélidé. Le cours d’eau renferme aussi un cadre adapté pour la construction des abris. La loutre, ouvrière, aime bâtir sa catiche dans les saules, les frênes ou les broussailles rivulaires qu’offre le site. C’est dans ce terrier principal, généralement doté d’une entrée côté eau et d’une autre côté terre, que naissent les loutrons.
Dans le but de conserver et d’optimiser cet environnement, un plan de préservation dans la basse vallée de l’Ain est en cours depuis 2005. Parmi les priorités, l’entretien des lônes est préconisé. Calme et sans courant, ces bras morts de la rivière sont de lieux appréciés par les loutres pour chasser ou se reposer. L’accent est également mis sur la défense de la qualité de l’eau, qui passe par la restriction des épandages et des fertilisations aux abords de la rivière. Enfin, pour éviter tout pèlerinage d’amateurs de loutres, les lieux potentiels de présences demeurent confidentiels.
Malgré ces précautions, il est peu probable que l’espèce se multiplie dans ces lieux. En effet, comme tout prédateur, la bête a besoin d’espaces et partage rarement son domaine. En rivière, il s’étend sur un linéaire de 15 à 40 kilomètres.
« Toutes ces mesures sont là pour que la loutre s’établisse sur la durée dans la région », conclut Céline Thicoipe
http://www.leprogres.fr/ain/2011/08/20/le-pelerinage-des-loutres-dans-le-departement-suit-son-cours

samedi 20 août 2011

Deux bébés singes magot saisis par la douane d'Hendaye

Les animaux, traumatisés, ont été confiés à un zoo. La douane met en garde contre le trafic et le transport d'animaux...
Les deux primates étaient dissimulés dans une cage à chat. Sevrés prématurément de leur mère, ils étaient traumatisés. Ils ont été recueillis et confiés à l’espace zoologique de Saint-Martin La Plaine (association Tonga). Les douaniers d’Hendaye ont saisi, vendredi 12 août à Biriatou, deux bébés singes magot, transportés illégalement par deux personnes en provenance du Maroc, et déclarant se rendre aux Pays-Bas, a-t-on appris ce vendredi.
Prénommés Zeus et Vénus par le personnel du zoo, ils se portent dorénavant bien et devraient être prochainement introduits au sein du groupe de la même espèce de l’établissement. Le refuge s’est vu confier, en un peu plus de deux ans, 101 singes de la même espèce, pour la plupart abandonnés par des propriétaires dépassés par le comportement des animaux devenus adultes.

Perroquet gris du Gabon et faucon crécerelle

La même brigade avait saisi quelques jours auparavant des volatiles protégés: un perroquet gris du Gabon et un faucon crécerelle. Ce dernier est décédé une heure après avoir été remis à la fauconnerie de Bidache. Ces animaux étaient détenus «dans des conditions inadaptées par les trafiquants», précise la douane.
La douane rappelle aux voyageurs et vacanciers qu’il est «conseillé de ne prélever dans les pays de villégiature aucune espèce animale ou végétale
http://www.20minutes.fr/article/772438/deux-bebes-singes-saisis-douane-dhendaye

vendredi 19 août 2011

En Californie, les baleines doivent se frayer un passage entre les tankers

Les baleines bleues apprécient particulièrement le large de la Californie, où on peut facilement en apercevoir. Mais elles risquent leur vie dans cette région en raison du trafic maritime...
Une légère brume enveloppe le petit bateau immobilisé sur une mer d'huile, les passagers scrutent l'océan dans un silence ouaté. Mais quand le dos sombre d'une baleine bleue apparaît enfin à l'horizon, des «oh!» et des «ah!» admiratifs résonnent de la proue à la poupe
L'immense masse du cétacé glisse à la surface de l'eau et l'oeil averti de Dan Salas, capitaine du bateau et patron de Harbor Breeze Cruises, remarque que la baleine n'est pas seule. Elle a son petit avec elle -- un baleineau d'environ cinq mois qui doit déjà approcher les 13 tonnes. Un spectacle très rarement observé, selon les spécialistes réunis sur le bateau, parti dans la matinée de l'Aquarium du Pacifique à Long Beach (sud de Los Angeles) pour faire découvrir à quelques dizaines de passagers les baleines bleues et l'abondante faune marine des eaux californiennes. «C'était un couple mère-baleineau», confirme à l'AFP Michele Sousa, spécialiste des mammifères marins à l'Aquarium du Pacifique. «C'est assez unique, on les voit très rarement. Ils préfèrent rester à l'abri des regards».
La Californie «abrite l'une des rares populations stables de baleines bleues», précise Mme Sousa. Deux à trois mille -- sur une population mondiale réduite aujourd'hui à 10.000 spécimens -- vivent au large de Los Angeles. «Elles aiment nos côtes car on y trouve beaucoup de courants remontant des profondeurs. Et quand vous avez ce genre de courants, vous avez du krill», le crustacé microscopique dont se régalent les baleines.

«Une baleine bleue, c'est plus grand qu'un dinosaure. Et les bateaux les tuent»

Si les baleines bleues -- une espèce protégée -- semblent beaucoup se plaire en Californie, elles y risquent pourtant leur vie, en raison du trafic maritime incessant des ports jumeaux de Long Beach et Los Angeles, parmi les plus fréquentés des Etats-Unis. «Il n'y jamais eu de créature plus grosse sur cette planète. Une baleine bleue, c'est plus grand qu'un dinosaure. Et les bateaux les tuent», déplore Dan Salas. «Nous devons créer des sanctuaires marins dans certaines zones», dit-il. «Ce seraient seulement de petits secteurs, là où les baleines se nourrissent. Cet endroit est l'un des plus dangereux au monde (à cause des ports) mais c'est ici que les baleines viennent, et pas ailleurs», dit-il.
L'une des solutions serait de «déplacer les couloirs maritimes d'une ou deux miles nautiques. Nous avons le pouvoir de faire cela», affirme M. Salas. Mme Sousa confirme qu'un tel changement «permettrait de créer des couloirs de sécurité pour les baleines», aujourd'hui victimes -- à l'instar d'autres mammifères marins -- de collisions avec des porte-conteneurs, tankers et autres chalutiers, quand elles ne se retrouvent pas prisonnières de filets de pêche.
Un objectif d'autant plus important que la population de baleines bleues, bien que protégée, «ne remonte pas autant que nous le souhaiterions» et qu'il reste beaucoup à apprendre des majestueux cétacés, souligne Mme Sousa. «Ici, on peut les voir de juin à octobre. Où vont-elles ensuite, nous ne le savons pas vraiment, cela reste mystérieux», observe-t-elle.
Pour tenter de percer leur secret, l'Aquarium du Pacifique, en partenariat avec l'institut américain de recherche sur les mammifères marins Cascadia, a lancé un programme de marquage électronique, pour pister les cétacés. «Le marquage a commencé il y a deux ans», précise Mme Sousa. «Nous espérons en savoir plus sur leur destination dans trois ou quatre ans, de façon à pouvoir protéger les eaux où elles se trouvent».
http://www.20minutes.fr/article/771854/californie-baleines-doivent-frayer-passage-entre-tankers

jeudi 18 août 2011

Billet retour pour manchot égaré

Retrouvé en mauvais état sur une plage néo-zélandaise en juin dernier, Happy Feet, un manchot empereur, va être ramené chez lui, dans les eaux subantarctiques...
Un manchot empereur échoué en juin dernier sur une plage néo-zélandaise va être ramené chez lui en grande pompe, dans les eaux subantarctiques. Le zoo de Wellington, où vit le manchot depuis qu'il a été retrouvé sur une plage à 4.000 km de chez lui, annonce ce mercredi qu'il sera à bord d'un navire de recherche partant le 29 août pour des études sur la pêche.

Il fera le voyage dans une caisse conçue spécialement pour lui

Les empereurs sont les plus grands des manchots et vivent autour de l'Antarctique. Celui-ci a été baptisé Happy Feet par les Néo-Zélandais, du nom d'un dessin animé sur les manchots.

Happy Feet est devenu une attraction médiatique en devenant le deuxième manchot empereur connu à braire sur le sol néo-zélandais, le premier depuis 1967.

Il était arrivé en mauvaise santé, l'estomac rempli de sable. Les manchots mangent de la neige pour s'hydrater mais les vétérinaires pensent que Happy Feet, troublé par la fatigue de son long voyage, a confondu le sable et la neige. Les vétérinaires ont retiré trois kilos de sable de son corps pour le remettre d'aplomb.

http://www.20minutes.fr/article/771278/billet-retour-manchot-egare

mardi 16 août 2011

lundi 15 août 2011

dimanche 14 août 2011

Le bison européen élit domicile dans une ex-zone militaire tchèque

Quatre femelles et un mâle ont été réintroduits dans cette zone...
Le bison européen, disparu de République tchèque, est de retour: Kahunka, Kartinka, Karvina, Kasztelanka et Porto, quatre femelles et un mâle originaires de Pologne, s'acclimatent dans l'ancienne zone militaire de Ralsko occupée en 1968-1991 par l'armée soviétique. Les quatre femelles viennent du parc polonais de Bialowieza (est) qui abrite la plus grande population de ce cousin germain du bison d'Amérique. Porto, lui, arrive de Kampinos, un autre parc national près de Varsovie. «Le bison d'Europe avait depuis toujours vécu en Bohême, jusqu'à son extermination au 19e siècle. Il faut donc qu'il y retourne. En plus, c'est l'un des plus beaux animaux qui existent», explique Jiri Janota, à l'origine de ce projet de réintroduction du plus gros mammifère terrestre du vieux continent.

Bientôt un troupeau de 25 à 30 animaux

Jusqu'à présent, seuls les noms de quelque villages comme Zubri et Zubrnice, mais aussi la popularité de la bière de marque Zubr et de la vodka Zubrovka ont fait penser au bison d'Europe («zubr» en tchèque), jadis abondant dans ce pays mais disparu suite à la surchasse et la déforestation. Cinq géants à la toison brune épaisse, et avec eux deux nouveaux-nés, savourent paisiblement leur nourriture végétale dans un enclos de six hectares, avec des bois de pin, d'épicéa et de bouleau, un petit ruisseau et une prairie.
Derrière une clôture haute de trois mètres, ils attendent d'être relâchés pour profiter d'une liberté contrôlée au sein d'une vaste réserve de Zidlov, s'étendant sur quelque 3.800 hectares à une soixantaine de kilomètres au nord-est de Prague. «Le projet prévoit l'élargissement du troupeau à 25-30 animaux», précise Jiri Janota, directeur de la société d'Etat «Forêts et biens militaires» (VLS). «Parmi les tâches qui nous incombent figure aussi celle d'inventer vingt noms de femelles qui commenceront par Ka et de mâles qui commenceront par Po», sourit-il, en allusion aux directives du livre généalogique de l'espèce.

Un cadre naturel idéal pour les bisons

Gérée par la société VLS, la réserve de Zidlov fait partie de l'ancienne zone militaire de Ralsko, couvrant quelque 250 km2, dont 220 km2 non habités. Créé après 1945 au prix de la destruction de seize villages, ce vaste terrain de manoeuvres avait été confisqué par l'Armée rouge après l'occupation de la Tchécoslovaquie en 1968. Les Soviétiques ne l'ont quitté qu'après la «Révolution de velours» de 1989. Après l'échec de toutes sortes de projets de revitalisation, parfois mégalomanes comme celui de transformer l'ancien petit aérodrome militaire de la zone en l'un des principaux aéroports du continent, cette région de collines pittoresques, étangs, bois de pin et rochers de grès est aujourd'hui un eldorado pour les cyclistes.
«Pour les bisons d'Europe, le cadre naturel est idéal ici», explique le jeune technicien cynégétique Jan Kocourek, au volant de sa Land Rover. La coexistence des bisons d'Europe avec les cerfs, mouflons, chevreuils et daims, vieux habitués de la réserve de Zidlov, sera «sûrement sans problème», assure-t-il. Le seul souci, c'est une rencontre potentielle du colosse haut de deux mètres et long de trois et demi, muni de deux cornes aiguës et imprévisible, surtout en période de rut, avec le prédateur le plus dangereux de tous... l'homme. «J'ai consulté sur cette question des spécialistes de Pologne et d'autres pays. Le bison d'Europe n'attaquera jamais l'homme si celui-ci se comporte, dirais-je, en humilité à l'égard de la nature et respecte une distance de sécurité», assure Jiri Janota.
http://www.20minutes.fr/article/769202/bison-europeen-elit-domicile-ex-zone-militaire-tcheque

samedi 13 août 2011

Echoué, le phoque a été sauvé

Un phoque échoué dans le golfe: une intervention peu banale pour les pompiers. Fatigué, l'animal s'était échoué près de la plage de Montsarrac, à Séné, près de Vannes. Il sera soigné dès ce matin à Océanopolis.
«Ce n'est pas une intervention très courante dans le fond du golfe. À mon avis, il s'est perdu et, en cherchant son chemin, il s'est fatigué», explique Frédéric Le Métayer, chef du service animalier des sapeurs-pompiers de Vannes. Avec l'aide de deux collègues, Stéphane et Dominique, il s'est rendu hier, à 13h, sur la plage de Montsarrac, face au passage de Saint-Armel, pour porter secours à un phoque. L'animal, d'un poids d'environ 70kg, pour 1,20m, paraissait mal en point. «Son oeil gauche semble crevé», constate le sapeur-pompier. Il s'agirait d'un phoque gris, selon Jean-Yves Le Clec'h, technicien-soigneur d'Océanopolis, en relation téléphonique avec les sapeurs-pompiers, âgé d'environ sept mois. Le phoque gris, une espèce courante dans notre région, qui préfère toutefois les eaux un peu plus fraîches.

Dans les environs depuis plusieurs jours

Selon plusieurs témoins, le phoque était dans les environs depuis plusieurs jours, une semaine tout au plus selon des pêcheurs, qui en ont vu un second, de couleur blanche, du côté de Port-Anna. «À 9h, je l'ai aperçu sur un rocher, peinard. Puis il est reparti nager», raconte Sébastien, le passeur du passage entre Séné et Saint-Armel. Il a même eu le temps de le photographier, «mais pas trop près pour ne pas l'effrayer».

De la bouillie de poissons pendant un mois

Ce sont deux jeunes femmes qui se sont inquiétées de son état en début d'après-midi, et qui ont prévenu les secours. «En principe, on les laisse tranquille car s'ils viennent là, c'est pour se reposer. Compte tenu de son état, Océanopolis nous a demandé d'intervenir», indique Frédéric Le Métayer. De façon à ce que les soigneurs brestois puissent le remettre en forme. «Après le diagnostic, on va le réhydrater et le nourrir pendant quatre semaines avec de la bouillie de poissons (harengs et maquereaux)», précise Jean-Yves Le Clec'h. Il sera, alors, relâché dans la mer. L'intervention n'a pas été une mince affaire. Car, le phoque, effrayé, s'est bien défendu. «On l'a couvert d'un filet et on a attendu qu'il s'enroule dedans», explique le pompier. Dans sa cage, la bête est devenue en quelque sorte l'attraction au centre de secours de Vannes, où elle se repose avant de rejoindre Océanopolis dans le courant de la matinée

http://www.letelegramme.com/local/morbihan/vannes-auray/cantonvannes/sene/sene-56-echoue-le-phoque-a-ete-sauve-11-08-2011-1397120.php

vendredi 12 août 2011

Un nouveau parcours pour découvrir les coulisses du zoo de la Tête d’Or

Les week-ends au zoo du Parc de la Tête d’Or avec ses animaux, les Lyonnais connaissent.
Mais il est possible de découvrir le parc autrement, en suivant le nouveau parcours de visite des coulisses du zoo, mis en place depuis un mois.
Le public peut avoir accès à des parties non visibles hors visite. Le parcours débute par l’entrée dans la loge des girafes. A l’intérieur, deux salles : une pour les trois femelles et une pour isoler le mâle. « Les girafes dorment debout. Elles font des microsiestes de deux heures par jour », explique Christine, la guide.
La nouveauté de ce parcours concerne l’observation de quatre bébés flamands qui font la fierté du zoo. En effet, ceux-ci sont les premiers à être nés à Lyon. Agés de trois semaines à un mois, ils seront gardés en observation encore quelque temps avant d’être relâchés dans le parc. Les œufs sont ramassés dans le secteur où vivent les flamands roses, au bord de l’eau et sont mis en incubation. Ce prélèvement est indispensable car ils ont beaucoup de prédateurs, notamment les lémuriens qui vivent dans la même zone du parc que les flamands. Les œufs ne sont pas accessibles à la visite, mais les enfants ont apprécié de pouvoir observer de près ces bébés flamands. « J’ai été surprise de voir qu’ils sont gris quand ils sont petits », raconte Manon, 10 ans.
Le passage par la cuisine de préparation des rations pour les animaux a également plu aux visiteurs. Les aliments sont achetés à des producteurs ou proviennent des invendus des supermarchés, triés par la suite.
Un soigneur s’occupe seul de couper, trier, peser les 200 rations, différentes pour chaque espèce, ce qui représente une journée de travail. Pour autant, le soigneur n’entre jamais en contact direct avec l’animal. « On s’imaginait qu’il y avait plus d’intimité entre les soigneurs et les animaux », avoue Joseph, 73 ans. La guide explique que ce n’est pas le cas pour des raisons de sécurité et pour que ces animaux puissent rester en partie « sauvages ». La nourriture peut être cachée dans plusieurs coins de l’enclos, ce qui est le cas pour l’ours par exemple, dans le but de lui apprendre à chercher sa nourriture. Le budget nourriture du zoo s’élève à environ 100 000 euros par an.
En plus de ces trois incursions en coulisses, Christine donne des explications sur les animaux visibles par tous les visiteurs en extérieur, sur leur âge et le nombre repas mangés chaque jour. Le groupe a ainsi appris qu’un crocodile en pleine nature peut parfois ne manger qu’un seul repas tous les six à huit mois. La visite est aussi l’occasion pour le zoo d’expliquer son soutien à la conservation des espèces animales dans leur pays d’origine. A la fin de la visite, le groupe est satisfait. Joseph, venu avec sa femme et ses petites-filles, a « apprécié le fait qu’on prenne conscience que les animaux doivent être bien nourris et bien protégés ».

jeudi 11 août 2011

mercredi 10 août 2011

Haute-Loire : des centaines d’écrevisses victimes d’une épizootie

Les centaines d’écrevisses américaines, retrouvées mortes dans le lit du Dolaizon, à la sortie de Vals-près Le Puy, pourraient être victimes d’une épizootie propre à l’espèce. Les écrevisses de Haute-Loire dites à pied blanc ne sont pas touchées.
L’hécatombe dure depuis une seaine selon la fédération départementale de pêche qui suspecte une maladie contagieuse propre à l’écrevisse américaine intervenant au moment où sa mue la rend plus fragile.
Une hypothèse qui écarte en tous les cas une pollution dans le Dolaizon ou la Borne, ou tout autre déversement sauvage ayant pu causer une telle hécatombe aquatique.
L’écrevisse locale dite à pied blanc, espèce protégée que l’on trouve plus en amont de la zone où ont été découverts les nombreux cadavres, ne serait pas touchée par la maladie

http://www.leprogres.fr/haute-loire/2011/08/08/haute-loire-des-centaines-d-ecrevisses-americaines-victimes-d-une-epizootie

mardi 9 août 2011

La Baule. Trois dauphins retrouvés morts sur les plages

Trois dauphins se sont échoués, hier, à Mesquer, Le Croisic et La Baule (Loire-Atlantique). La météo serait à l’origine de ces décès.
Journée funeste dans les eaux de la Côte d’Amour. Hier matin, vers 9 h 15, à Mesquer, les gendarmes ont été prévenus de la présence d’un dauphin échoué sur la plage de Lanséria.
L’animal a aussitôt été enlevé par les services municipaux et confié à l’Océarium du Croisic. Un peu plus tard, au Croisic, un autre dauphin en état de décomposition avancée, a été retrouvé dans les rochers de Port aux Rocs.
La tempête en cause
Les deux mammifères, très abîmés, seront analysés aujourd’hui à l’océarium. Des tests permettront de les mesurer et de déterminer leur sexe et leur espèce. Toutes ces données seront ensuite transmises au Centre de recherches des mammifères marins de La Rochelle.
Hier à La Baule, les sauveteurs CRS ont suivi pendant une bonne partie de la matinée, un autre dauphin, blessé et désorienté, qui errait dans la baie.
L’animal s’est finalement échoué sur la plage en début d’après-midi. Mort également, mais moins abîmé que les deux autres, il devrait être autopsié, aujourd’hui, par les services de l’océarium du Croisic.
Les mauvaises conditions météorologiques du week-end seraient à l’origine du décès des dauphins. Désorientés et blessés, ils seraient venus s’échouer sur la plage, rabattus sur la côte par la tempête. Les responsables de l’océarium rappellent qu’il ne faut surtout pas toucher ou s’approcher de ces mammifères échoués, car ils sont porteurs de germes dangereux pour l’Homme

dimanche 7 août 2011

Le cerf, mascotte de la station de Gréolières, abattu

L’animal apprivoisé par les habitants de Gréolières-les-Neiges a été tué au milieu des immeubles tôt hier matin. Émotion et consternation
Il s’appelait Tito pour les uns, Grégoire pour les autres. Un beau cerf pas comme les autres. Apprivoisé depuis des années, il était devenu l’idole de Gréolières-les-Neiges, la station de ski de l’arrière-pays grassois. Et hier, petits et grands l’ont pleuré. Car le cervidé, aussi élégant qu’inoffensif, a été tué au petit matin. Lâchement.
C’est Bernard qui a donné l’alerte. « Je suis sorti promener mon chien comme d’habitude vers 7 heures. Et je suis tombé sur lui, au milieu du chemin, juste à côté de mon balcon. » L’animal a été abattu par-derrière. Net. Deux balles. Dont l’une dans la colonne vertébrale. « Une dame est partie en voiture vers 5 heures et l’a vu encore vivant. Si seulement j’étais sorti plus tôt… » regrette Bernard.
«Assassinat», «acte gratuit», «braconnage minable» ? Entre émotion et colère, les habitants de la station ne mâchent pas leurs mots à l’égard de l’auteur de cette odieuse mise à mort. Personne ne sait au juste. Qu’importe d’ailleurs. Tous rendent un dernier hommage à l’animal, déplacé au bord de la route et protégé par une bâche. Dans l’attente de son corbillard en provenance du centre d’équarrissage de Carnoules (83).

« Il y a un fou qui traîne avec un fusil »
Le drame s’est déroulé devant l’immeuble Les Campanules. Personne n’a rien vu ni entendu à cette heure matinale.
« On se dit qu’il y a un fou qui traîne ici avec un fusil muni d’un silencieux. L’été dernier, un sanglier que l’on avait aussi apprivoisé a été abattu. Et avant lui, un renard ! C’est pas possible de faire des choses pareilles, s’indigne Danièle qui nous a prévenus hier. Grégoire, on lui donnait à manger dans la main et il faisait comme ça pour nous remercier », poursuit-elle en inclinant la tête de côté.

Grégoire ou Tito, chacun avait ses habitudes et lui avait donné un petit nom. Mais c’est Joseph qui l’a apprivoisé voilà une dizaine d’années. Un jour d’hiver. « Il y avait beaucoup de neige. Tito en avait jusqu’au ventre. Il ne pouvait plus partir. Alors je lui ai donné à manger et il n’est plus jamais reparti. Je lui ai même aménagé un abri sous un balcon avec de la paille. Quand je l’appelais, il répondait », explique-t-il en imitant le brame du cerf. Depuis, il était devenu la mascotte du coin. Pour Simone, Cannoise propriétaire d’un appartement, c’était Grégoire. « On a affiché des photos de lui dans le hall de l’immeuble. Les enfants en étaient fous ! »
« C’est trop triste »
Stéphane, lui, mettait en garde les chasseurs qui viennent manger dans son restaurant, le Chalet du parc. « Je leur disais de faire attention à lui, ce n’était pas un cerf comme les autres. » Et puis il y a Alicia, écolière de 11 ans en vacances qui avait même raconté l’histoire de Grégoire à sa classe lors d’un exposé. « Il y a un an à peu près, il a eu un problème à l’œil. Les gens de la station ont appelé le vétérinaire et lui ont donné des médicaments alors ça s’est arrangé. Et maintenant, quand on va là-bas, on voit ses sabots, ses cornes et sa petite queue qui dépassent de la bâche. C’est trop triste. »

http://www.nicematin.com/article/derniere-minute/le-cerf-mascotte-de-la-station-de-greolieres-abattu

samedi 6 août 2011

Les jeunes Don Juan vieillissent mal

C'est la conclusion d'une étude menée sur des oiseaux...
Plus on drague dans sa jeunesse, moins on est vigoureux à l’âge mûr. Selon les conclusions d’une étude menée par les scientifiques du Muséum national d’histoire naturelle (MNHN) et du CNRS, il faut choisir entre séduire au début de la vie et ralentir son vieillissement.
Cette étude, basée sur l’observation des parades sexuelles des outardes houbara mâles, une espèce d’oiseau vivant en Afrique du Nord, de l’âge de un an à 24 ans, a permis de faire le lien entre le comportement et le pouvoir fertilisant du sperme des oiseaux. Parmi les jeunes reproducteurs, ceux qui font les parades les plus exubérantes produisent un sperme de meilleure qualité que les autres. Mais avec l’âge, ces jeunes Don Juan vieillissent plus vite que leurs congénères et ont, au fil du temps, un sperme de moindre qualité, réduisant leurs chances de se reproduire à la fin de leur vie.
«L’investissement fait dans ces activités de parade pour attirer les femelles entrainent des bénéfices immédiats mais aussi des coûts en terme de qualité d’éjaculat tard dans la vie, résume Gabriele Sorci, du laboratoire de bio géosciences au CNRS- Université de Bourgogne. En général, un investissement très important dans des traits exprimés tôt dans la vie ont un effet sur les traits exprimés plus tard», explique-t-il à 20 Minutes.

Brûler la chandelle par les deux bouts, un comportement rationnel dans la nature

Il faudrait donc arbitrer entre une folle jeunesse et une belle vieillesse? «Dans la nature, il vaut mieux investir tôt car on ne sait pas si on deviendra vieux, explique Gabriele Sorci. On minimise ainsi le risque que le retour sur investissement soit nul. En garder sous le pied pour ses vieux jours ne confère pas d’avantage dans la nature.»
Les outardes houbara ont été choisies pour réaliser cette étude à cause de leur «caractère sexuel exubérant»: elles dépensent beaucoup d’énergie et de temps pour émettre leur signal sexuel. Mais le principe général qui se dégage de l’étude est applicable à toutes les espèces: ce que l’on fait jeune a des conséquences sur la manière dont on vieillit, y compris pour le vieillissement sexuel.
http://www.20minutes.fr/article/766702/jeunes-don-juan-vieillissent-mal

vendredi 5 août 2011

L'Afrique du Sud déploie l'armée pour protéger ses rhinos des braconniers

Pour lutter contre un braconnage de plus en plus organisé, ce sont désormais des soldats qui sont mobilisés dans le parc national du Kruger. Le rhinocéros est chassé pour sa corne, qui alimente le marché asiatique...
Les soldats dorment sous la tente, ne comptant que sur leur camouflage et sur leurs armes pour se protéger des prédateurs et surtout des braconniers, qui déciment mois après mois les rhinocéros sud-africains.
Depuis avril, ce sont des soldats de l'armée régulière sud-africaine qui sont déployés le long de la frontière du Mozambique, dans le mythique parc national Kruger, au nord-est du pays. Ils ont pour mission de combattre un braconnage de plus en plus professionnel et organisé, qui alimente le marché asiatique en poudre de corne.
«On n'est plus au temps du braconnier isolé qui venait chasser pour la viande, avec son piège, ses flèches ou son fusil de chasse», explique Ken Maggs, spécialisé dans la traque des braconniers dans le parc: «Maintenant il arrive prêt à se battre. C'est pour cela que nous adoptons désormais des tactiques militaires, ou para-militaires.»
Les braconniers traversent la frontière de nuit, équipés de lunettes de vision nocturne, de fusils d'assaut AK-47 (Kalachnikov) et de fusils de chasse. Les gardes trouvent parfois des messages de menace tracés dans le sable. Les patrouilles de l'armée, qui circulent avec un ranger du parc, arpentent le bush dès l'aube, tous les sens en alerte, pour repérer à la fois les prédateurs et les braconniers. Ces derniers sont les plus dangereux car, à plusieurs reprises, ils ont ouvert le feu sur les patrouilles. Depuis le début de l'année, 15 braconniers ont été tués, 9 blessés et 64 arrêtés lors d'accrochages avec l'armée.

Quarante rhinos tués en mars, deux en juin

Mars avait été le pire mois de toute l'histoire du parc Kruger pour les rhinocéros, avec 40 animaux tués, selon les militaires. Depuis le déploiement de l'armée, le nombre de tués a chuté à 30 en avril, 15 en mai et 2 seulement en juin. C'est la première fois que la tendance s'inverse depuis 2007. Cette année-là, 13 rhinos avaient été tués en Afrique du Sud, et leur nombre a augmenté sans cesse depuis, pour atteindre 333 l'an dernier.
Cette hécatombe amène des défenseurs de l'environnement à s'interroger sur le bien-fondé de la décision d'abattre la clôture qui séparait le parc Kruger de son voisin mozambicain, au début des années 2000. Elle a permis le libre passage des animaux, mais aussi des braconniers. Mais la lutte contre le braconnage ne résout qu'une partie du problème. Car la demande explose en Asie, où la médecine traditionnelle utilise la corne de rhinocéros à toutes les sauces.
«La récente flambée du braconnage a été attribuée à l'augmentation de la demande au Vietnam, où certains praticiens ont fait courir la rumeur que la corne de rhino était efficace dans le traitement du cancer», explique Alona Rivord, porte-parole de l'association écologiste WWF. La corne est faite de kératine, comme les ongles humains, et n'a aucune propriété médicinale reconnue par la science. La Chine a d'ailleurs officiellement prohibé son utilisation dans la médecine, mais l'Empire du milieu reste un grand importateur, l'interdiction n'étant guère respectée, selon les défenseurs des animaux.
Les rhinocéros noirs sont déjà menacés d'extinction, avec seulement 4.838 individus encore recensés à l'état sauvage dans le monde, selon l'Union internationale pour la conservation de la nature. Leurs cousins les rhinocéros blancs sont encore 17.480. Ils sont même chassés légalement en Afrique du Sud, où le permis ne coûte que 50 rands (5 euros), regrette Rynette Coetzee, chef de projet d'un programme de défense des espèces menacées.
Chaque chasseur n'a droit qu'à un seul rhino par an. Mais la police a récemment arrêté un trafiquant thaïlandais en possession de 40 cornes, toutes obtenues légalement avec un permis de chasse. L'homme a affirmé que la corne de rhino se vendait actuellement 55.000 dollars le kilo, soit à peu près au prix de l'or après la récente flambée des cours.
Selon Mme Coetzee, les rangers des parcs manquent de véhicules pour pourchasser les braconniers, et ne sont pas toujours imperméables à la corruption, comme l'a démontré l'arrestation de l'un d'entre eux lundi, qui avait partie liée avec un gang de braconniers.
http://www.20minutes.fr/article/766082/afrique-sud-deploie-armee-proteger-rhinos-braconniers

mercredi 3 août 2011

Deux bébés ours dans l'été ariégeois

L'équipe de suivi de l'ours a communiqué hier sur deux oursons nés dans l'année et vus dans le Couserans : « Une observation visuelle d'une femelle adulte accompagnée d'au moins deux oursons de l'année a été validée sur le Couserans. Des randonneurs ont observé au moins 3 animaux jouant sur des plaques de neige pendant plus d'une heure le 28 juillet. Les photos prises à plusieurs centaines de mètres étaient difficiles à expertiser mais des relevés de poils, de crottes et d'empreintes effectués le 29 juillet permettent de confirmer la présence d'une femelle avec au moins deux oursons de l'année. Par ailleurs, une seconde observation visuelle effectuée le même jour, sur le même secteur évoque la présence de trois oursons sans que l'on puisse le valider pour l'instant. L'identité de la femelle n'est pas connue pour l'instant. » Plusieurs femelles adultes ont été vues sur le Couserans et certaines n'ont pas mis bas en 2010, elles sont donc susceptibles de mettre bas en 2 011 (Hvala lâchée en 2006 et Pollen née à Melles en 2007). Seule la récolte de matériel génétique (poils, crottes) permettra de déterminer le sexe des oursons de cette nouvelle portée et l'identité de la femelle. Du côté de l'association de sauvegarde du patrimoine d'Ariège Pyrénées cette information n'est pas considérée comme une bonne nouvelle, comme le lâchait hier Bruno Besche Commenge, du Couserans : « Il faut savoir ce qu'on veut. Soit on ensauvage le massif, soit on laisse les professionnels poursuivre l'élevage ».
http://www.ladepeche.fr/article/2011/07/31/1138226-polemique-deux-bebes-ours-dans-l-ete-ariegeois.html