samedi 26 février 2011

vendredi 25 février 2011

Un renard capturé au 72e étage d'une tour londonienne

Il avait élu domicile en haut d'une tour en construction...
Il a vécu deux semaines en haut du plus haut building de Grande-Bretagne, se nourrissant de restes de sandwichs laissés par les ouvriers. Romeo, le renard qui a été capturé la semaine dernière à Londres, aurait monté les escaliers menant en haut de la tour en construction, à 288 mètres, et y a élu domicile jusqu’à être capturé par les services vétérinaires du quartier de Southwark.


Emmené dans un centre de soins pour animaux, Romeo a subi quelques contrôles médicaux mais aussi une petite leçon de savoir-vivre avant d’être relâché: «Nous lui avons expliqué que si les renards étaient destinés à vivre au 72ème étage, ils auraient des ailes, raconte Ted Burden, le fondateur du centre pour animaux de Wallington. Nous pensons qu’il a saisi le message: quand nous l’avons relâché dans les rues de Bermondsey dans la nuit de dimanche, il a jeté un œil à la tour puis est parti dans la direction opposée.»


Romeo a regagné son quartier, près du London Bridge, où il devrait retrouver sa tanière et sa famille.


http://www.20minutes.fr/article/676623/planete-un-renard-capture-72e-etage-tour-londonienne
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lundi 21 février 2011

Un bébé hippo pygmée au zoo de Cerza

CARNET ROSE - Les naissances de cette espèce en voie de disparition sont extrêmement rares...
Evénement au zoo de Cerza, à Lisieux en Normandie. L’établissement vient d’accueillir sa première naissance d’hippopotame pygmée. Le zoo indique que «cette naissance est d’une rareté exceptionnelle» car cette espèce africaine «est très menacée dans la nature, et se reproduit peu en captivité». «Cette naissance a pu se produire car le Cerza a eu la chance d’avoir un mâle reproducteur.»


Baptisé Mendé, ce bébé hippopotame est né le 13 janvier. Après cinq semaines il pèse 12 kg et mesure 60 cm de long. Il n’est pas encore sorti de son enclos, car il doit faire au minimum 12 degrés avant de pouvoir mettre le nez dehors

http://www.20minutes.fr/article/673847/planete-un-bebe-hippo-pygmee-zoo-cerza

Abattage des animaux : Bardot porte plainte contre deux ministres

Brigitte Bardot poursuit sa croisade contre les souffrances infligées aux animaux dans les abattoirs de boucherie. Sa fondation vient ainsi de saisir la Cour de justice de la République (CJR), seule habilitée à juger les infractions commises par des membres du gouvernement pendant l’exercice de leurs fonctions. La plainte, déposée par Me Gilbert Collard, vise le ministre de l’Agriculture, Bruno Le Maire, qui supervise les directions départementales des services vétérinaires, et celui de l’Intérieur, Brice Hortefeux, supérieur hiérarchique des préfets
Il leur est reproché de laisser commettre dans les abattoirs des pratiques contraires à la réglementation européenne et au Code rural.


La première dérive dénoncée par Brigitte Bardot porte sur l’étourdissement préalable de l’animal (par choc, électricité ou gaz) avant son égorgement, principe imposé par une directive européenne de 1993. « Une forme d’anesthésie qui limite les souffrances. L’animal est insensibilisé avant la saignée et meurt avant d’avoir repris conscience », précise un vétérinaire. Afin de garantir le libre exercice de certains rites religieux, une dérogation autorise les représentants du culte musulman (viande hallal) et israélite (viande casher) à ne pas étourdir les bêtes.


Demande d’audit interne


« Or, beaucoup d’animaux sont tués selon le mode rituel alors que leur viande n’est pas destinée au marché hallal ou casher », relève la Fondation Bardot, en constatant une généralisation de cette pratique dans nombre des 280 abattoirs en France. « Trop d’animaux ne sont pas étourdis, les chiffres le montrent. C’est le cas d’environ 80% des moutons et des chèvres et de 40% des gros bovins », confirme un inspecteur des services vétérinaires. Pourquoi s’affranchir du principe d’étourdissement? « Ça va plus vite, c’est juste une histoire de business », estime un défenseur des animaux.


Dans sa plainte, la Fondation Bardot stigmatise une seconde dérive liée, celle-ci, à l’abattage rituel. Le Code rural impose dans ce cas-là que l’animal soit immobilisé jusqu’à la fin de la saignée. Ce principe de la contention serait trop souvent bafoué. « Dans la grande majorité des cas, l’immobilisation n’est pas respectée », confirme le même inspecteur des services vétérinaires dont les missions sont aussi de veiller au « bien-être » de l’animal voué à l’abattoir. La Fondation Bardot affirme que les deux ministères concernés par la question des abattoirs sont informés de ces deux dérives mais ne font rien pour les faire cesser. Invités vendredi dernier à réagir sur la saisine de la CJR, ni l’Intérieur ni l’Agriculture n’ont donné suite. La protection animale reste pourtant une des préoccupations affichées par Bruno Le Maire. Fin 2010, le ministre a commandé à son inspection générale un audit interne dans les abattoirs, portant notamment sur la « bientraitance » des animaux en cours d’achèvement. Il a aussi demandé à ses services d’examiner une « base juridique » à donner aux préfets, afin de retirer l’agrément d’un abattoir en cas de « non-respect manifeste du droit ».


http://www.leparisien.fr/faits-divers/abattage-des-animaux-bardot-porte-plainte-contre-deux-ministres-21-02-2011-1324470.php

samedi 19 février 2011

Des orangs-outans remis en liberté menacés de mort

1.200 orangs-outans, recueillis au fil des années vont être remis en liberté en Indonésie. Ils risquent fort de se trouver très rapidement en danger de mort, victimes du braconnage et de la déforestation de l'île.
Les autorités indonésiennes ont choisi une région de l'île de Bornéo pour que soient remis en liberté 1.200 orangs-outans dans les quatre prochaines années. Mais une organisation de protection des grands singes (le Centre pour la Protection des Orangs-outans, COP) s'inquiète de cette remise en liberté qui pourrait mettre en péril les primates. Ces derniers risquent de se retrouver victimes de la déforestation et du braconnage qui sévissent à Bornéo.


Selon le COP, ce sont les habitants locaux qui sont les plus à craindre. L'organisation a recueilli quatre singes qui avaient été capturés et proposés à vendre pour 220 euros.


"Si la loi n'est pas respectée et la sécurité assurée, les relâcher dans la forêt revient à les envoyer vers les "champs de la mort", a indiqué le responsable de l'ONG, cité par 20minutes.fr. Car la remise en liberté d'un orang-outan, habitué à l'homme, est pleine de risques. L'animal a, entre autres, perdu l'habitude de se débrouiller pour se nourrir. Par ailleurs, les experts estiment qu'il faut compter environ 100 hectares d'espace par trinôme.
http://www.maxisciences.com/orang-outan/des-orangs-outans-remis-en-liberte-menaces-de-mort_art12663.h


jeudi 17 février 2011

lundi 14 février 2011

Inquiétude pour les éléphants victimes du braconnage au Kenya

La demande d'ivoire de l'Asie serait en augmentation...
La faible hausse de la population d'éléphants dans le principal parc du Kenya suscite l'inquiétude des protecteurs des animaux qui dénoncent une demande croissante d'ivoire venue d'Asie et le braconnage qui en découle. Un recensement aérien mené la semaine dernière dans le parc national de Tsavo (sud), de loin le premier sanctuaire pour les pachydermes du Kenya, a montré une baisse du taux de croissance enregistré ces dernières années, de 4% à 2%. Le parc de Tsavo héberge 12.572 éléphants, contre 11.696 il y a trois ans, selon les résultats préliminaires de ce recensement publiés ce week-end.


Le marché noir de l’ivoire relancé
«Ces nouveaux chiffres peuvent illustrer la demande croissante d'ivoire et la montée en conséquence du braconnage», a commenté Julius Kipng'etich, directeur du Kenya Wildlife Service (KWS), autorité de gestion des parcs. Des dizaines d'éléphants ont été victimes de braconniers ces dernières années, dans un marché noir relancé, à en croire les autorités kényanes, par la vente en 2008 -- celle-là parfaitement légale -- des stocks d'ivoire détenus par quatre pays d'Afrique australe sur dérogation spéciale de la convention CITES de protection des animaux.


«Nous avons vu les cas de braconnage augmenter», relève Julius Kipng'etich, reconnaissant toutefois que cette hausse n'est pas spectaculaire. «Je suis de plus en plus inquiet de la recrudescence du braconnage car je la crois liée à un facteur plus fondamental, à savoir la demande accrue en Chine et dans d'autres pays d'extrême orient, et les moyens grandissants de ces pays de payer pour cet ivoire», commente Iain Douglas-Hamilton, fondateur de l'organisation «Save the Elephants».


Pour James Isiche de l'organisation de défense des animaux IFAW, «nous avons besoin de réitérer notre engagement (...) à faire en sorte que le terrain gagné depuis l'interdiction mondiale sur le commerce d'ivoire en 1989 et les efforts concertés pour faire appliquer la loi ne soit pas reperdu».


Les éléphants victimes de multiples menaces
L'immense parc national de Tsavo est le principal sanctuaire des éléphants kenyans, avec un tiers de l'ensemble de la population des pachydermes de ce pays, vivant dans cet espace de 46.437 km2, une superficie plus grande que celle du Danemark et deux fois celle d'Israël. Tsavo offre ainsi une photographie idéale de l'état de préservation de l'éléphant au Kenya. Le parc hébergeait 35.000 éléphants en 1976. Mais 6.000 ont péri à la suite des sécheresses du début des années 70, et seulement 5.400 pachydermes subsistaient en 1988 après une recrudescence de cas de braconnage.


La population a progressivement augmenté depuis le début des années 90 grâce à une meilleure protection. Cependant les autorités kenyanes ont procédé ces derniers mois à une série d'arrestations de trafiquants d'ivoire à destination d'Asie, indication apparente d'une recrudescence du trafic à des fins décoratives ou médicales. Une implacable sécheresse au Kenya en 2009 a également fait de nombreuses victimes parmi les éléphants et d'autres animaux sauvages. Enfin, la poussée démographique au Kenya pousse à une exploitation accrue des terres, y compris de façon illégale dans les parcs nationaux, et à une multiplication des conflits entre hommes et animaux.


Quelque 38 millions de personnes habitent au Kenya, qui gagne chaque année un million d'habitants supplémentaires, selon un recensement mené en 2009. «Nous nous attendons à voir 20 millions de Kényans supplémentaires occuper le même espace fini dans les vingt prochaines années. La pression sur nos écosystèmes sera incroyable», s'inquiète Julius Kipng'etich.


http://www.20minutes.fr/article/669261/planete-inquietude-elephants-victimes-braconnage-kenya

vendredi 11 février 2011

Agen : un taurillon de 300 kgs en liberté dans la ville !

Hier matin un taurillon du marché aux bestiaux de la petite ville de Boé (Lot et Garonne) manquait à l'appel. Il s'était enfui dans la nuit...


Une patrouille de police le croise une première fois, dans la lueur des phares, indique Sud Ouest. A 5 h 30 du matin, des automobilistes le signalent à Agen, rue Jean-Jaurès.


Les policiers parviennent à bloquer l'animal, qui pèse environ 300 Kgs, dans l'enceinte d'une résidence qui posséde un parc arboré. L'unique accés de cette résidence sera bloqué pendant près de 5 heures afin d'éviter que le taurillon ne reprenne sa balade dans les rues.


Malgré tous ses efforts le taurillon ne retrouvera pas la liberté. Il sera capturé grâce à une seringue hypodermique et un lasso de fortune manié par un pompier audacieux.


Le jeune taureau a retrouvé le marché aux bestiaux. Mais son propriétaire devra payer la facture des dégats causés par le fugueur
http://www.lepost.fr/article/2011/02/10/2401411_agen-un-taurillon-de-300-kgs-en-liberte-dans-la-ville.html

jeudi 10 février 2011

Deux singes de retour au bercail

Il ne reste plus qu'un singe dans la nature. Le couple de tamarins empereurs, volé dans la nuit de vendredi à samedi au zoo du parc de la Tête d'Or (6e), a été retrouvé hier matin à Vénissieux. Ils avaient été dérobés avec deux cercopithèques de l'Hoest, des espèces rares et menacées d'extinction.
« Ils ont été découverts sur le parking du groupement hospitalier les Portes du sud », a précisé la ville de Lyon. Fatigués, stressés et affamés, ils ont été nourris à leur retour au zoo et placés en quarantaine. La femelle, enceinte, n'a pas accouché pendant sa séquestration. « Ses petits ne sont pas en danger, a précisé David Gomis, le directeur du zoo. Les deux tamarins ont été rendus dans la cage où ils se trouvaient lorsqu'ils ont été volés, ce qui est rassurant. »


Une espèce très sensible
Mais le directeur préfère rester prudent. « C'est une espèce très sensible, et on ne connaît pas leurs conditions de transport. Les primates peuvent développer beaucoup de maladies, notamment des pneumonies. » Parmi les deux cercopithèques de l'Hoest volés, l'un d'entre eux avait été ramené dans un panier à linge, samedi soir devant la caserne de pompiers de la Duchère (9e). « Pour le cercopithèque manquant, nous maintenons notre appel à témoins*. Je suis persuadé que l'information relayée dans la presse a joué un rôle important pour le retour des trois autres singes
http://www.20minutes.fr/article/667632/lyon-deux-singes-retour-bercail
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mercredi 9 février 2011

Comment les serpents ont perdu leurs pattes

Comment sont apparus les serpents issus de l'évolution d'anciens lézards aquatiques ou terrestres ? En révélant la structure cachée d'un fossile de serpent ayant conservé des pattes postérieures, une nouvelle technique d'imagerie a levé un coin du voile. "Ces serpents à pattes-là, ce sont vraiment des fossiles-clés dans la question de l'origine des serpents, parce qu'ils ont une morphologie intermédiaire", explique Alexandra Houssaye du Centre de recherche sur la paléobiodiversité et paléoenvironnements (MNHN/CNRS). "Les nouvelles images 3D obtenues mettent en évidence que l'architecture interne des os de la patte de ce serpent fossile est très similaire à celle d'un lézard terrestre moderne", résume le Muséum national d'histoire naturelle (MNHN) de Paris dans un communiqué.


Pour comprendre comment les serpents ont progressivement perdu leurs pattes au cours de l'évolution, l'équipe de chercheurs a utilisé des rayons X de haute énergie pour dévoiler la structure osseuse du serpent fossile Eupodophis descouensi, vieux de 95 millions d'années. Il y a six espèces connues de serpents "qui n'avaient plus de pattes antérieures mais qui avaient encore les deux membres postérieurs", a précisé Alexandra Houssaye. Mais il n'existe que trois specimens fossiles, dont celui de Eupodophis descouensi, découvert au Liban il y a dix ans. Long d'environ 50 cm, ce fossile laisse apparaître une petite patte visible d'environ 2 cm de long. Les chercheurs voulaient comprendre comment ce membre avait régressé, devenant de plus en plus court, au cours du processus d'évolution.


Les secrets du serpent révélés par le synchrotron


Les images haute résolution 3D ont permis de découvrir en détail la structure osseuse d'une seconde patte enfouie dans la roche montrant qu'il ne restait qu'un "petit peu de cheville", avec quatre os seulement. Et le serpent "avait déjà perdu le pied", relève Alexandra Houssaye. Les données d'imagerie révèlent en effet l'absence d'os du pied et d'orteils. "On est sûr à 100% qu'il n'y en avait pas chez l'organisme vivant", souligne Alexandra Houssaye. La patte étant enfouie dans la roche, "si les os avaient été présents, on les aurait vus", assure-t-elle. L'autre patte visible n'avait pas suffi à prouver la régression du membre : "les os auraient très bien pu avoir été perdus au moment de l'excavation ou à la surface", dit-elle.


Pour percer les secrets du fossile et de la structure osseuse de sa patte cachée, son équipe a eu recours à une technique d'imagerie spécialement développée pour l'étude des échantillons plats de forme allongée, la "laminographie par synchrotron" (accélérateurs de particules). Le fossile, tournant sur 360°, a été exposé aux rayons X de hautes énergies du synchrotron, faisant apparaître des détails de quelques microns. "Les énormes machines que sont les synchrotrons nous permettent d'accéder à un niveau de détails invisibles que l'on ne peut atteindre avec d'autres techniques sans endommager ces inestimables spécimens fossiles", relève Paul Tafforeau de l'European Synchrotron Radiation Facility à Grenoble, co-auteur de l'étude publiée mardi dans la revue The Journal of Vertebrate Paleontology.


http://lci.tf1.fr/science/environnement/comment-les-serpents-ont-perdu-leurs-pattes-6269843.html

en liberté

mardi 8 février 2011

IFAW relache 5 elephanteaux orphelins, secourus en Inde

Aujourd’hui, IFAW transfère 5 éléphanteaux – les représentants d’une espèce menacée- , sauvés et élevés par l’homme, depuis le centre de secours de Kaziranga vers le parc national de Manas dans l’état de l’Assam, au nord-est de l’Inde.


Organisé par IFAW (Fonds international pour la protection des animaux – www.ifaw.org) et son partenaire, la Wildlife Trust of India (WTI), le relâcher s’inscrit dans l’effort actuel visant à intégrer des éléphants orphelins au sein de hardes sauvages à Manas. Ce travail délicat est mené avec le soutien du département forestier de l’Assam et le Conseil Territorial de Bodoland (BTC).


Les éléphanteaux, une femelle et quatre mâles âgés de 3 à 6 ans, ont été sauvés dans diverses circonstances et proviennent de différents endroits de l’Assam. Tous ces éléphanteaux ont été séparés de leur harde d’origine, soit à l’issue de conflits avec l’homme, de déplacement pour cause d’inondations, ou de leur présence dans des champs de thé. Ne pouvant être réintégrés à leur harde, ces derniers ont été accueillis au centre.


Les éléphants ont été élevés par des vétérinaires et des soignants d’IFAW et de la WTI. Ils ont été nourris au biberon, réunis pour faciliter la création de liens sociaux et ont été promenés en forêt pour leur permettre de gambader et de s’y nourrir en liberté. Avant leur départ, les éléphanteaux ont été chargés sur des camions dimanche puis transportés vers le parc national de Manas pour une acclimatation in situ.


A Manas, le comportement individuel des éléphants et les interactions entre eux et avec les éléphants sauvages seront attentivement observés et enregistrés. Une fois que les éléphants seront totalement détachés de leurs soigneurs puis relâchés dans la nature, ils seront surveillés par des colliers-émetteurs.


“Nous sommes très heureux de voir ces éléphants évoluer dans les forêts du Parc National de Manas. C’est un pas important vers leur réintégration à leur milieu naturel mais il reste néanmoins de nombreux obstacles à franchir. Notre programme de ‘remise en liberté en douceur’ permettra aux éléphants de devenir peu à peu pleinement autonomes, à leur rythme,” a déclaré Ian Robinson, le directeur de l’équipe de Secours d’Urgence d’IFAW.


Cette translocation d’éléphanteaux vers le parc de Manas à l’issue d’un programme de réhabilitation est la troisième à être réalisée. Auparavant huit éléphanteaux avaient fait l’objet d’un déplacement réussi et à ce jour, quatre d’entre eux vivent en liberté et ont de toute évidence été acceptés par des hardes sauvages. Ce projet est une des initiatives de conservation mises en œuvre conjointement par les autorités et IFAW-WTI dans le cadre des efforts déployés pour rendre à Manas sa gloire passée.


“Manas a toujours été une zone de conservation prioritaire, comme l’indique son statut de parc national, de réserve de tigres et de site du patrimoine mondial de l’UNESCO. Après avoir survécu à une longue période de guerre civile durant laquelle, entre autres pertes, sa population entière de rhinocéros a été décimée, et face à la menace de perdre son statut de patrimoine mondial de l’humanité, le parc de Manas regagne maintenant son aura grâce à des initiatives proactives du gouvernement et de la société civile,” souligne Vivek Menon, Directeur Général de WTI.


En 2006, les rhinocéros ont été réintroduits à Manas pour la première fois depuis l’extermination de la population locale. En plus de la réintroduction des rhinocéros et de la réhabilitation d’autres espèces emblématiques comme le tigre et l’éléphant, IFAW et WTI ont aussi assisté le département forestier et les autorités de BTC en matière d’activités de conservation dans les communautés, de formation et d’équipement des personnels en première ligne, et de soutien au organisations de conservation de terrain.


http://www.protection-des-animaux.org/actualites/archives2.php?id_news=2024

lundi 7 février 2011

Une maman gorille donne naissance à des jumeaux

Les jumeaux sont très rares chez ces animaux menacés d'extinction...
Une maman gorille a donné naissance à des jumeaux dans le nord du Rwanda, un fait rare chez ses primates menacés d'extinction, a appris l'AFP lundi de sources concordantes à Kigali. «Les jumeaux, de sexe masculin, sont nés jeudi d'une maman gorille nommée Kabatwa et se portent bien», a rapporté Radio Rwanda (gouvernementale) citant l'Office rwandais de développement (RDB). Cette naissance a également été rapportée par le New Times, un quotidien progouvernemental rwandais dans son édition de lundi.


La moitié des gorilles au monde vit au Rwanda
Au cours des 40 dernières années, le Rwanda n'a connu que cinq naissances de gorilles jumeaux, le dernier heureux évènement du genre ayant eu lieu en 2004, selon ces mêmes sources. Les jumeaux de 2004 ont été baptisés par Jeannette Kagame, l'épouse du président Paul Kagame, qui leur a donné pour noms rwandais Impano (Don) et Byishimo (Joie).


La chaîne des volcans à la frontière entre le Rwanda, l'Ouganda et la République démocratique du congo (RDC) abrite la moitié des 700 gorilles de montagne encore vivants au monde. Menacés d'extinction, les gorilles constituent la principale attraction touristique du Rwanda.
http://www.20minutes.fr/article/665760/planete-une-maman-gorille-donne-naissance-jumeaux
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un petit tour dans le parc

dimanche 6 février 2011

Quatre singes rares et protégés volés au zoo du parc de la Tête d’Or

Le zoo de Lyon a été une nouvelle fois le théâtre d’une tragédie animalière. Après la mort par noyade d’une jeune lionne survenue fin décembre, quatre singes ont été dérobés dans la primaterie du parc de la Tête d’Or dans la nuit de vendredi à samedi. Deux tamarins empereur et deux cercopithèques de l’Hoest. Des espèces rares et protégées qui font parties d’un programme européen d’élevage.


Le ou les voleurs se sont introduits par effraction dans la loge des singes. « Ils savaient parfaitement ce qu’ils faisaient » confie David Gomis directeur du zoo. « L’unique porte fracturée prouve qu’ils avaient déjà repéré les lieux. » Le vol a été constaté hier matin, à 9 h 15, lorsque les employés sont arrivés pour prendre leur service.


Parmi les quatre primates qui ont disparu, figure un couple reproducteur de tamarins empereur. Le mâle est âgé de 4 ans et la femelle de 5. Celle-ci est notamment enceinte et même à terme. « Nous attendions les petits pour cette semaine » déplore David Gomis.


Mais à ces yeux, le vol des cercopithèques est beaucoup plus dommageable. « En Europe, il y a 250 tamarins en captivité alors qu’il n’y a que 48 cercopithèques. C’est pourquoi nous mettons tout en œuvre pour assurer une lignée viable afin d’augmenter son cheptel. » Les deux cercopithèques volés sont beaucoup plus jeunes que les tamarins. Le mâle n’a que 9 mois et n’est pas encore sevré et la femelle a 2 ans. Ils étaient destinés à devenir à leur tour un couple producteur.


Selon le directeur du zoo, la capture de ces singes demande une connaissance de l’espèce car elle nécessitait que les jeunes cercopithèques soient isolés de leurs parents.


Quant à expliquer ce vol, David Gomis hésite entre une commande passée par un professionnel, dans ce cas la vente se ferait dans un circuit privé, et la « bêtise humaine et une grande inconscience » car les malfaiteurs s’exposent à de grands dangers sanitaires. En effet, les primates venant de régions tropicales, sont vecteurs de maladies qui peuvent être graves pour l’homme. Surtout qu’ils ne peuvent pas devenir des animaux de compagnie car une fois adulte ils sont trop agressifs. Quant à leur valeur marchande, elle est inestimable selon le directeur. A noter que le commerce illégal d’animaux est le deuxième marché le plus lucratif après celui de la drogue et avant celui des armes. David Gomis a porté plainte contre X et l’enquête a été confiée à la Sûreté départementale.


http://www.leprogres.fr/fr/article/4578304/Quatre-singes-rares-et-proteges-voles-au-zoo-du-parc-de-la-Tete-d-Or.html

samedi 5 février 2011

Manifestation à Pau contre le lâcher d'une ourse dans les Pyrénées

A peine la consultation publique sur le projet de lâcher d'une ourse dans les Pyrénées achevée, les anti-ours ont manifesté dans les rues de Pau...
Environ 150 à 200 personnes ont manifesté vendredi devant la préfecture des Pyrénées-Atlantiques à Pau pour protester contre un projet de lâcher d'une ourse au printemps prochain dans les Pyrénées béarnaises, a constaté un journaliste de l'AFP. La manifestation, réunissant des collectifs anti-ours venus de quatre départements pyrénéens, était organisée au dernier jour d'une «consultation de la population» lancée par la préfecture avant le lâcher destiné au remplacement de Franska, une ourse tuée en 2007 lors d'un accident de la route.


Une délégation menée par Philippe Lacube, président de l'Association pour le développement durable de l'identité des Pyrénées (ADDIP), qui fédère des organisations anti-ours des départements pyrénéens, a remis à la préfecture les copies de 6.300 courriers collectés dans le cadre de la consultation lancée le 27 décembre dernier. Les manifestants étaient réunis sous des banderoles proclamant la «colère des Pyrénéens», rappelant les pertes de brebis dévorées par les plantigrades et dénonçant une «pseudo-consultation» organisée alors que, selon les associations présentes, la «décision est déjà prise à Paris».


«Les écolos parisiens ne décideront pas pour nous»
«Nous sommes organisés, nous avons des relais et ce ne sont pas les écologistes parisiens qui décideront pour nous», a déclaré lors d'une prise de parole Hélène Huez, responsable de l'Association pour la sauvegarde du patrimoine d'Ariège-Pyrénées (ASPAP). Le résultat de la consultation de la population lancée dans les Pyrénées sera «pris en compte au moment d'arrêter la décision finale à l'issue du processus réglementaire qui prévoit également un avis consultatif du Conseil national de protection de la nature», a affirmé vendredi dans un entretien à La Dépêche du Midi la ministre de l'Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet.


Chantal Jouanno, à l'époque secrétaire d'Etat chargée de l'écologie, avait annoncé le 26 juillet 2010 son souhait de réintroduire, au printemps 2011, une ourse dans les Pyrénées-Atlantiques. Les défenseurs de l'ours jugent que l'opération relève d'une obligation européenne de protéger les espèces menacées, sous peine de sanctions. Les anti-ours assurent de leur côté que la réglementation européenne encourage les réintroductions d'espèces mais ne les rend pas obligatoires.


Les derniers lâchers (quatre femelles et un mâle) remontent à 2006, en Haute-Garonne et dans les Hautes-Pyrénées. Ces opérations avaient mobilisé des milliers d'anti-ours et suscité des heurts.
http://www.20minutes.fr/article/664732/planete-manifestation-pau-contre-lacher-ourse-pyrenees

mercredi 2 février 2011

Ouverture d'une enquête pour massacre de chiens husky au Canada

Après les Jeux olympiques de Vancouver, une centaine de chiens «au chômage» auraient été cruellement abattus...
Il n'a pas pu garder le silence. Un ouvrier de la société Howling Dog Tours, qui propose des balades en chiens de traîneau dans la région de Vancouver au Canada, a affirmé que ses employeurs lui avaient demandé, après le départ des nombreux touristes venus assister aux Jeux olympiques en février dernier, de supprimer les chiens husky désuvrés. La police canadienne a déclaré lundi avoir ouvert une enquête sur cette extermination brutale d'une centaine de chiens, rapporte le site belge RTL Info. «Nous avons ouvert un dossier et désigné un enquêteur», a déclaré à l'AFP le sergent Steve LeClair.


Des scènes «horribles»


Car le «meurtre» des chiens de traineau a été particulièrement atroce, si l'on en croit les dires de l'ouvrier qui a été chargé de le commettre. Les vétérinaires ayant refusé d'euthanasier les chiens, il a dû, pendant deux jours, les égorger au couteau et les achever avec un fusil quand c'était nécessaire. Des témoins auraient vu des chiens seulement blessés sortir de la fosse commune dans laquelle ils ont été jetés.


L'avocat de l'ouvrier a déclaré à une radio de Vancouver que son client n'avait pas procédé «à une exécution propre, avec une seule balle. Inévitablement, il a fini par voir quelques scènes horribles et, par devoir, a dû y mettre fin». La société Howling Dog Tours nie avoir commandité le meurtre des chiens, mais leur ouvrier a déjà obtenu des dommages et intérêts pour stress subi auprès d'une caisse provinciale. La société pourrait être sanctionnée à l'issue de l'enquête de la police canadienne.


http://fr.wrs.yahoo.com/_ylt=A2KJ3CeiGklNLTAAtUloAQx.;_ylu=X3oDMTEzdjVvNnJuBHBvcwM0BHNlYwNzcgRjb2xvA2FjNAR2dGlkA0ZSTkMwMl8x/SIG=13eld6gf5/EXP=1296665378/**http%3a//fr.news.yahoo.com/68/20110201/tsc-une-centaine-de-huskys-massacrs-vanc-04aaa9b.html

mardi 1 février 2011

Ce gorille marche comme un Homme

Un gorille provoque le buzz sur Internet depuis qu'il a été filmé en train de marcher sur ses deux jambes, comme un homme. Lire la suite l'article
Dans le zoo de Lymphe Wild Animal Park situé à Kent, en Grande-Bretagne, un gorille du nom d'Ambam est en train de devenir une véritable star. Pesant 220 kilos et mesurant 1m85, il a pour spécificité de marcher et de se déplacer comme un Homme, sur ses deux jambes et sans l'aide de ses bras.


Ce n'est pas son mode déplacement permanent, mais il a été filmé en train de le faire la semaine dernière. La vidéo a depuis été visionnée presque 300 000 fois sur YouTube. C'est la zoologue Johanna Watson qui a filmé ces images, à l'occasion d'un projet sur la façon de se mouvoir des grands singes.


Phil Ridges, vétérinaire qui s'occupe d'Ambam, reste lui passionné par les capacités de son protégé, comme il l'explique à SkyNews : "Tous les gorilles peuvent marcher dans une certaine mesure, mais nous n'en avons pas d'autres qui savent le faire comme Ambam. Il est devenu une célébrité dans le parc."


Il pense toutefois que cette attitude n'est pas simplement fait pour imiter les humains : "Nous pensons qu'il s'en sert pour avoir un avantage de taille et regarder derrière le mur quand on vient le nourrir. D'une manière générale, il peut regarder sur de plus grandes distances et rechercher sa nourriture plus loin."


http://www.zigonet.com/gorille/ce-gorille-marche-comme-un-homme_art19372.html