vendredi 30 janvier 2015

Australie : «Jeremy», le koala sauvé des flammes, a retrouvé la nature

Au début du mois, dans la région des collines d'Adélaïde, à l'est de la ville d'Adélaïde en Australie-Méridionale. d'énormes feux de brousse ont détruit plus de 12 000 hectares de végétation, réduisant en cendres les taillis et... leurs habitants. C'est en luttant contre les flammes qu'un pompier tombe sur un koala blessé, sévèrement brûlé aux pattes.
Il porte secours à l'animal en détresse, qui est pris en charge dans l'unité de soins spécialisée d'une association de sauvegarde de la faune et de la nature, l'Australian Marine Wildlife Research and Rescue Organisation (AMWRRO), à Melbourne. Au début, le jeune koala mâle, baptisé Jeremy - le prénom de son «sauveur», le pompier volontaire Jeremy Sparrow - se montre plutôt méfiant envers ses soignants.

«Mais une fois remis du choc et quand il a compris qu'on allait pas le manger (sic), ça a été plus facile de s'occuper de lui, explique
à la BBC Aaron Machado, qui dirige la clinique. «Il fallait traiter ses brûlures et s'assurer qu'elles ne s'infectent pas.»
 
 


Et Jeremy se laisse finalement soigner. La photo de lui, étendu à plat ventre sur un lit de soins, les quatre pattes trempant dans une solution médicamenteuse, a fait le tour des réseaux sociaux et attendri bon nombre d'internautes.

Le remède a porté ses fruits. «Il est totalement guéri», s'est félicité Aaron Machado, avant que le petit koala ne retrouve les grands espaces. «La seule chose qu'il lui reste à faire maintenant, c'est d'apprendre à se passer de room service», conclut le directeur avec humour.


http://www.leparisien.fr/insolite/australie-jeremy-le-koala-sauve-des-flammes-a-retrouve-la-nature-30-01-2015-4491789.php

mercredi 28 janvier 2015

vendredi 23 janvier 2015

lundi 19 janvier 2015

Verdun : la SPA au bord du gouffre

«La situation est grave. Les trois sous que nous avions de côté nous les avons utilisés sur les quatre dernières années. Si les gens veulent que la protection animale se poursuive, il faut l’aider », entame gravement Martine Schmitt, présidente du refuge de l’Étang bleu. « Ce qui nous fait tenir, c’est l’UDAF, le procureur et les mairies qui font appel à nous. Les écoles que nous accueillons aussi… Mais nous sommes la seule SPA du Nord meusien. Que se passera-t-il quand nous ne serons plus là ? Qu’adviendra-t-il des animaux dont les maîtres entrent à l’hôpital ou partent en vacances, ou ceux que les locataires abandonnent dans leur appartement quand ils déménagent ? »
Elle et sa fille, Aurélia Schmitt, directrice de la structure, sont inquiètes. Pourtant les nombreuses actions pour lesquelles elles ont été sollicitées tout au long de l’année les confortent dans l’utilité de leur combat pour la cause animale.

Tous les procès gagnés

« Il y a eu deux grosses saisies cette année. L’une en janvier à Metz concernait 25 chats (dont 10 chatons) et trois chiens retirés pour mauvais traitement. La seconde concernait 200 chiens à Angoulême en juin. Des Terre-Neuve, des Saint-Bernard, des Jack Russell… retirés pour élevage clandestin. Ils étaient dans un sale état. Ils ont été dispatchés sur cinq refuges, nous en avons pris une quarantaine », détaille la présidente.
Côté retraits, qui sont au nombre de deux par mois en moyenne, ils ont été très variés. « On a eu des rongeurs, des tortues, des hérissons… Le pire fut celui des volailles près de Stenay. Près de 70 pintades, poules, canards parqués dans un poulailler sans nourriture, ni eau. On n’en a retrouvé qu’une trentaine en vie. Le propriétaire était parti au Portugal pour trois mois », se souvient avec effroi Aurélia. Sans oublier qu’il y a eu de nombreux abandons « parce que les gens n’arrivent plus à subvenir aux besoins de leurs animaux », poursuit-elle.
Toutes les deux sont soulagées de savoir que tous les procès que le refuge a engagés en 2013 ont été gagnés en 2014 « dont celui des 13 poneys. Le propriétaire a été condamné à la prison avec sursis, une amende et l’interdiction d’en détenir à nouveau ». Des combats de paperasserie durement menés. Mais qu’en sera-t-il cette année ?
« Actuellement, aller jusqu’à fin 2015 n’est pas envisageable. On n’y arrivera pas. On ne vit pas d’amour et d’eau fraîche… Aussi attendons-nous beaucoup de la création de la communauté d’agglomération », conclut Martine Schmitt.
http://www.estrepublicain.fr/loisirs/2015/01/19/on-n-y-arrivera-pas

vendredi 16 janvier 2015

lundi 12 janvier 2015

dimanche 11 janvier 2015

Millau prête à accueillir la réserve africaine de Sigean

Après le département de l'Aisne et la Catalogne espagnole, c'est au tour de Millau de se porter «candidat» pour accueillir sur son territoire la réserve africaine de Sigean. Lourdement touché par les inondations en novembre 2014 – et huit fois au cours de ces quinze dernières années- cet original parc zoologique de l'Aude envisage en effet sérieusement une délocalisation. «Dès que nous avons eu connaissance de cette hypothèse, nous avons immédiatement pris contact avec les gestionnaires», explique Christophe Saint-Pierre, le maire de la ville. «Les échanges, au téléphone ou par mail, sont réguliers, et ils se sont concrétisés cette semaine par une réunion de travail à Sigean et une visite des infrastructures», poursuit le même. Il poursuit : «Nous travaillons désormais de façon plus officielle sur ce dossier, et même si je reste encore prudent, je peux affirmer que Millau tient la corde.» La ville dispose, en effet, d'une surface d'accueil de 300 hectares à proximité du viaduc de Millau et de l'autoroute A75. De plus Millau est particulièrement sensibilisée à la problématique environnementale, à travers de nombreux partenaires locaux, comme le Parc naturel régional des Grands Causses. «Nous sommes situés en France, dans la même région administrative, et nous avons une accessibilité intéressante, ainsi que toutes les ressources nécessaires pour accueillir la réserve et ses 3 800 animaux. Sans compter que Millau est aussi un bassin touristique qui draine déjà de nombreux visiteurs».
Des atouts que valide Gabriel de Jésus, le chargé de communication de la réserve de Sigean : «Le projet millavois est le plus intéressant pour nous. Mais il reste un plan B. On ne peut pas déménager comme ça une entreprise de 40 ans qui compte 90 employés : nous souhaitons avant tout rester sur place. Il faut pour cela réparer la digue de protection et nettoyer la rivière. Si ce n'est pas fait avant cet été, nous prendrons alors une décision.»
http://www.ladepeche.fr/article/2015/01/11/2026600-millau-prete-a-accueillir-la-reserve-africaine-de-sigean.html

vendredi 9 janvier 2015

Loire. Elle rejoue « Gorilles dans la brume » à l’espace de Saint-Martin-la-Plaine

C’est une rencontre dont se souviendra Stéphanie Lanier. Elle pourra peut-être même la raconter, ce soir, sur la scène du Nec de Saint-Priest-en-Jarez où elle interprétera Dian Fossey, cette célèbre primatologue immortalisée par Sigourney Weaver dans Gorilles dans la brume.
Jamais cette comédienne n’avait encore approché en os et en poils un gorille. Ou alors c’était derrière les grilles d’un zoo, à la Palmyre et elle était enfant.
Pour la première fois de sa vie, cette comédienne a rencontré, hier, de près, un gorille. Elle l’a touché, lui a donné quelques cuillerées de yaourt. Elle s’est fait caresser le visage, tirer la manche, les cheveux aussi. Même si elle était protégée dans une cage, où veillait sur elle Pierre Thivillon, pas une seule seconde, Stéphanie Lanier n’a pensé au danger d’avoir face à elle une bête de plus de 130 kilos. « C’est surtout son regard qui était impressionnant. »
Cette drôle de rencontre, Stéphanie Lanier la doit à Pierre Thivillon. « C’est l’association Tonga qui m’avait parlé de ce spectacle programmé au Nec.
Je me suis dit que ça pouvait être intéressant de faire rencontrer un gorille à cette comédienne. » Le fondateur de l’espace zoologique de Saint-Martin-La-Plaine ne lui a pas présenté le plus agressif de ses gorilles mais Digit. Une femelle qu’il a adoptée avec sa femme alors qu’elle était bébé. Aujourd’hui, âgé de 16 ans, l’animal continue à vivre avec le couple. « Je sens les gens qui craignent ou pas le contact avec les gorilles » assure Pierre Thivillon. Qui les craignent ou qui les aiment. Comme Gérard Vantaggioli, le metteur en scène de ce spectacle « Moi, Dian Fossey », qui lui aussi a partagé son quotidien, un temps, avec des singes. « J’ai monté cette pièce pour sensibiliser à la cause animale, pour y parler aussi de l’humain à travers cette femme extraordinaire qu’était Dian Fossey. » Assassinée au Rwanda à coups de machette. Et enterrée aux côtés de Digit, le premier gorille qu’elle avait approché dans ces montagnes.
Spectacle, ce vendredi 9 janvier, à 20 heures au Nec de Saint-Priest-en-Jarez.
Tarif : 24 euros.