vendredi 31 octobre 2014

Droits nouveaux pour les animaux

L'Assemblée a adopté hier soir une disposition qui reconnaît aux animaux la qualité symbolique «d'êtres vivants doués de sensibilité».
Les animaux de compagnie et d'élevage seront désormais considérés en France comme des «êtres vivants doués de sensibilité» et non plus comme des «biens meubles».
Un amendement socialiste, introduit en première lecture à l'Assemblée, précise que «les animaux sont des êtres vivants doués de sensibilité» et que «sous réserve des lois qui les protègent», ils «sont soumis au régime des biens corporels».
Les députés ont entériné l'amendement la nuit dernière.
Le texte devrait passer au Sénat, fin novembre et devrait rejeter le projet de loi. L'Assemblée, qui a constitutionnellement le dernier mot, procédera ensuite à une ultime lecture.
Cette harmonisation a pour but de répondre à des décisions européennes qui ont déjà reconnu aux animaux une sensibilité. Elle permettrait aussi d'aligner le Code civil de 1804 sur les Codes rural et pénal.
Mais si plusieurs personnalités se sont emparées du sujet à l'image du moine bouddhiste Mathieu Ricard (lire interview), pour défendre la cause animale, les milieux agricoles voient dans cette nouvelle réglementation une entrave possible à l'exercice du métier d'éleveur. Ces derniers craignent une avalanche de recours de la part d'associations écologistes qui pourraient pénaliser la bonne exploitation d'un élevage. Autre écueil mais qui semble désormais levé : les chasseurs, inquiets pour l'avenir de leur hobby. Mais la loi ne vise que les animaux dits «appropriés» c'est-à-dire les animaux de compagnie. L'idée d'appliquer la loi aux animaux sauvages comme le cerf, ou le sanglier a été abandonnée tout comme celle d'inclure la corrida dans le nouveau dispositif légal.

http://www.ladepeche.fr/article/2014/10/31/1982614-droits-nouveaux-pour-les-animaux.html

mercredi 29 octobre 2014

lundi 20 octobre 2014

Bordeaux: Quatre bébés tigres blancs gambadent au zoo de Pessac

Les quatre petits tigres blancs nés au Zoo de Bordeaux Pessac pèsent entre 6 et 8 kilos, on compte trois mâles et une femelle. Une portée de quatre petits est assez rare chez les tigres blancs, qui ont deux à trois rejetons la plupart du temps. L'équipe du zoo a attendu que les petits aient deux mois pour annoncer leur naissance, car la mortalité est élevée, en particulier les deux premières semaines. Les quatre petits se portent très bien, ils commencent à attaquer des os de poulet et ont découvert leur enclos la semaine dernière, sous la surveillance de leur mère,Olga.
Ils vont rester au sein du zoo jusqu'au printemps et seront donnés par groupe de deux à d'autres parcs animaliers

http://www.20minutes.fr/bordeaux/1464291-20141020-bordeaux-quatre-bebes-tigres-blancs-gambadent-zoo-pessac

mardi 14 octobre 2014

dimanche 12 octobre 2014

Serpents, lézards, furets: nos meilleurs amis...

S'il n'avait pas enfilé les pénalités sur le pré d'Armandie, nul doute que Raphaël Lagarde aurait opté pour la blouse blanche de vétérinaire. Quand on arrive chez le buteur, ce sont deux chats qui nous accueillent. Rien d'anormal. Mais à l'étage, deux terrariums sont occupés par des locataires particuliers : un gecko à crête — petit lézard nocturne avec des ventouses aux pattes — et deux couleuvres du sud-est des États-Unis. «Des élaphes guttata», précise le jeune homme. Car s'il possède des NAC, ce n'est pas par effet de mode. Des appellations latines à leurs environnements d'origine, le rugbyman maîtrise son sujet. Comme souvent avec les passionnés. Une fascination pour les serpents qui lui est venue de son époque montpelliéraine : «Mon coéquipier Benjamin Thierry avait plein de reptiles et il avait demandé une dérogation à l'ancien maire Georges Frêche pour mettre son grand boa dans la salle commune des joueurs. C'était devenu l'attraction et, comme j'aime les animaux, ça m'a intrigué.» Mais avant de franchir le cap, le joueur se documente et fait une rencontre décisive avec Marc Samirant, un éleveur de serpents, avec qui il garde un contact fréquent.

Pas froid, ni visqueux

Raphaël opte donc pour deux couleuvres, une femelle en septembre 2011 et un mâle en août 2012. «C'est une espèce docile, il y a peu de risques de morsure, c'est facile de les maintenir à température (son terrarium est constamment à 28°, ndlr). La couleuvre est idéale pour se faire la main, elle ne demande pas beaucoup d'attention», détaille-t-il. Pour cause, une souris par semaine contente ses amis rampants. Et pour le gecko, c'est petit pot pour bébé au menu.
Forcément, ces reptiles attirent la curiosité des voisins et des amis qui défilent à la maison pour voir les «bêtes». L'occasion de faire tomber certains clichés : «Beaucoup ont peur des serpents mais certain ont voulu les prendre dans leurs mains. Ce n'est pas froid, ni visqueux comme on peut le croire.» Même pas de jeux de mots possibles entre le buteur et les serpents autour du sang-froid car, là aussi, c'est une croyance populaire.
Et la famille Lagarde devrait s'agrandir dans les semaines à venir. Raphaël monte actuellement un dossier pour obtenir l'autorisation de détenir un boa de Guyane française. Un serpent une taille au-dessus. Mais quand on aime, on ne compte pas.

http://www.ladepeche.fr/article/2014/10/12/1970417-les-nouveaux-meilleurs-amis-de-l-homme.html

vendredi 10 octobre 2014

mardi 7 octobre 2014

dimanche 5 octobre 2014

samedi 4 octobre 2014

Des animaux de la ferme s'installent dans une école de La Rochelle

Veuillez sortir en rang deux par deux, nous allons continuer le cours dans le poulailler..." Saugrenu ? Pas pour les petits Rochelais de l'école de Laleu, un quartier de La Rochelle. Les écoliers ont en effet la chance d'accueillir depuis ce samedi une "Drôle de ferme" composée d'un jardin potager, de poules - deux pour commencer, bientôt rejointes par des poussins - et de deux chèvres. Le projet a pris naissance il y a six mois lorsque les membres de la jeune association Graines de troc sont allés dans les écoles pour une simple opération de conservation variétale de tomates, baptisée "Drôles de graines".
"On a semé 200 variétés de tomates avec les enfants, avec environ mille pieds, dans dix écoles de La Rochelle et des environs", explique Sébastien Wittevert, le fondateur de l'association. Avant les grandes vacances, chaque enfant a rapporté un plan de tomates chez lui, qu'il a pu récolter durant l'été avant de récupérer les graines et les rapporter à la rentrée. Des graines ensuite partagées et envoyées dans divers lieux d'une trentaine de villes en France (écoles, associations, instituts médicalisés...) qui en ont fait la demande pour reproduire l'expérience, participer à la conservation de ces variétés et essaimer à leur tour des graines et des idées.

Lien social et connexion à la nature

Le projet génère beaucoup d'enthousiasme, car semer des graines ouvre bien des portes, tant aux enseignants qu'aux enfants. "Alors que j'intervenais dans une école, un enfant de 7-8 ans participait activement aux activités, en mettant les mains dans la terre et en posant beaucoup de questions, se souvient Sébastien Wittevert. Quelques instants plus tard, son maître est venu me raconter que cet enfant-là ne décrochait habituellement pas un mot en classe. Il était stupéfait qu'en quelques minutes, il se soit livré ainsi."
Portée par ce succès et à la demande des établissements scolaires, la jeune association et ses membres décident d'aller plus loin en développant des projets de jardins potagers dans les écoles. Leur constat ? Les enfants sont trop dans le béton. Pour les reconnecter à la nature, ils suggèrent de faire venir la nature à l'école afin de créer un lien quotidien sur le lieu de vie des enfants. Un défi relevé par une quinzaine d'écoles de la région et qui prendra diverses formes tout au long de l'année : interventions sur le fameux temps périscolaire pour certaines, vrais jardins potagers pour d'autres et même fermes à l'école pour six d'entre elles. Dans la région de La Rochelle, cinq autres "Drôles de fermes" devraient donc voir le jour durant l'année à venir.

Cycles de la nature

En pratique, l'association aide l'établissement à mettre en place la ferme et le jardin à l'école, mais les enseignants, parents et bien sûr enfants sont invités à participer largement à toutes les étapes du projet, depuis la création de l'enclos pour les animaux - et sa décoration par les jeunes artistes en herbe -, en passant par la mise en route du jardin (semer, désherber...), et le soin aux animaux (les nourrir, changer la paille, ramasser les oeufs...). Des activités qui offrent aussi bien des temps de partage et de créativité que de vraies ouvertures pédagogiques : reconnaître les plantes, les insectes, comprendre les interactions entre eux, les cycles de la nature et de la vie.
Durant les vacances, les membres de l'association entretiennent le jardin avec l'aide d'un réseau associatif tel que le mouvement des Incroyables Comestibles - qui promeut notamment le partage gratuit de fruits et légumes dans les espaces publics. Cela permet de transformer les récoltes de l'été pour pouvoir les redistribuer à la rentrée aux parents, enfants et enseignants, ou de les partager avec les voisins, les restaurants du coeur locaux ou encore les maisons de retraite voisines de l'école. Quant aux poules et aux chèvres, des roulements sont organisés entre parents, enseignants et lieux de refuge de l'association pour assurer leur garde durant les congés.
En pratique, monter une ferme à l'école coûte entre entre 1 000 et 2 000 euros environ, dont la moitié à la charge de l'école et l'autre financée par des partenaires publics ou privés. L'association développe actuellement un kit pédagogique regroupant ses conseils pour exporter ces "Drôles de fermes" dans d'autres villes de France. Une ferme dans une école parisienne serait déjà à l'étude...

http://www.lepoint.fr/societe/des-animaux-de-la-ferme-s-installent-dans-une-ecole-de-la-rochelle-04-10-2014-1869402_23.php