vendredi 30 septembre 2011

Déclin des populations de requins de la grande barrière de corail

Les populations de requins vivant sur la Grande barrière de corail, au large de la côte nord-est de l'Australie, sont en fort déclin, affirme des chercheurs sur la foi de nouvelles méthodes de comptage.
«Le déclin des populations de requins est très rapide. Nos estimations moyennes font état d'un recul de 6% par an pour le requin corail et de 9% pour le requin gris de récif», indique le professeur Sean Connolly, de la James Cook University dans la province du Queensland, en Australie.
La baisse plus forte ailleurs
Ces chiffres ne concernent que l'Australie, les populations de requins dans d'autres mers où la pêche est moins réglementée étant susceptibles d'enregistrer des baisses plus importantes encore.
Les scientifiques australiens fondent leurs résultats sur une nouvelle méthode de comptage prédictive, qui intègre notamment les taux de reproduction et de mortalité. Ces données sont ensuite traitées par des instruments statistiques permettant d'obtenir des projections démographiques à long-terme.
Les résultats sont ensuite comparés aux données connues sur les populations de requins dans les zones de pêche, les zones vertes dans lesquelles les bâteaux sont autorisés mais la pêche interdite, et les zones roses dans lesquelles la navigation et la pêche sont interdites.
Les analyses donnent des résultats concordants dans tous les cas, selon Sean Connolly.
«Cette approche pourrait être appliquée à un large spectre d'espèces menacées pour lesquelles des estimations directes de mortalité sont lacunaires», estime le co-auteur de la recherche, Mizue Hisano.
Classée au patrimoine mondial de l'Unesco, la Grande barrière s'étend sur environ 345 000 km2 et constitue le plus vaste ensemble corallien du monde. Elle abrite 400 espèces de coraux, 1 500 espèces de poissons et 4.000 espèces de mollusques.
L'étude a été publiée dans la revue scientifique Public Library of Science (PLoS ONE).

jeudi 29 septembre 2011

mercredi 28 septembre 2011

Heïdi, l'opossum qui louche, a été euthanasié

Le monde animal a perdu un de ses célèbres représentants. "Heidi, l'oppossum qui louche a fermé les yeux pour toujours", annonce dans un communiqué le zoo de Leipzig mercredi. Outre son strabisme, le marsupial avait été rendu célèbre pour avoir joué les oracles pour la chaine de télévision américaine ABC lors de la cérémonie des Oscars au mois de février dernier.
Agé de trois ans et demi, l'animal était traité depuis des semaines pour ennuis de santé. Le zoo a décidé de mettre fin à ses jours pour "lui épargner de nouvelles souffrances". Deux hypothèses ont été avancées pour expliquer le strabisme d'Heidi: un régime drastique avant son abandon aux USA ou au contraire, son surpoids conduisant à un dépôt de graisse derrière ses yeux.
Heïdi plus populaire qu'Angela Merkel
Le marsupial s'inscrit dans une longue liste d'animaux célèbres en Allemagne : l'ours polaire Knut et Paul le Poulpe. Le premier, vedette du zoo de Berlin, est décédé au printemps 2011. Quant au célèbre poulpe qui a prédit les résultats du Mondial 2010 en Afrique, il est mort à l'automne 2010. La population d'Heïdi est telle en Allemagne que sa page Facebook compte 332.963 fans, contre 107.000 pour celle de la chancelière allemande Angela Merkel.
http://lci.tf1.fr/science/environnement/heidi-l-opossum-qui-louche-a-ete-euthanasie-6732732.html

La Forêt de Lorges Clip

mardi 27 septembre 2011

lundi 26 septembre 2011

dimanche 25 septembre 2011

Passionné de petits primates Il veut créer un zoo

Laury Venant veut créer un parc animalier dans le Soissonnais. Ce passionné de petits singes en a une trentaine chez lui, à Folembray.
ILS suivent du regard le premier inconnu qui passe par là. Ils sont adorables, les ouistitis de Laury Venant. L'on comprend la tentation de bien des gens d'en avoir chez soi. Pourtant, c'est totalement interdit, excepté pour ceux qui, comme M. Venant, détiennent un certificat d'aptitude (lire ci-après).
Ce père de famille, infirmier de profession, aime les petits singes depuis son enfance. Une passion née lorsqu'il a domestiqué un ouistiti. « Il ne faut pas le faire. Les singes ne sont pas faits pour être dans une maison, ils ont besoin d'être en groupe social », dit-il.
Depuis plusieurs années, il est éleveur particulier. Il leur a fabriqué des volières et des abris chauffés l'hiver et dotés de néons UV pour imiter le soleil. Il détient une trentaine de spécimens, quatorze ouistitis du Brésil, quatre tamarins pinchet de Colombie et sept saïmiris ou singes écureuil de Guyane. Ils se portent suffisamment bien pour donner quelques petits régulièrement. Un femelle saïmiri devrait mettre bas bientôt. Pour lui éviter une césarienne, souvent nécessaire chez cette espèce, Laury Venant veille au bon dosage des aliments et vitamines.
« Une place à prendre »
Il ne fait pas de commerce de ces petits primates, qui ne dépassent pas le poids de 1 kg. « Heureusement qu'il y a les parcs zoologiques ; grâce à eux, dans quarante ans, on verra encore des petits singes. Il ne reste que 800 crêtes blanches (les tamarins, ndlr) dans le monde. Ils sont protégés dans l'annexe 1 de la convention de Washington. Ce n'est pas tant le trafic d'animal qui en est la cause mais la déforestation massive. L'Idéal serait la réintroduction en milieu sauvage mais c'est difficile, ils sont trop habitués à la captivité. »
Laury Venant se voit confier des animaux par des parcs animaliers ou d'autres éleveurs. « Aujourd'hui, j'aimerais faire plus mais je suis limité en places et en moyens financiers. Plus les animaux sont menacés, plus ils sont difficiles à obtenir. »
L'éleveur aimerait faire partager sa passion des petits primates et créer un parc animalier dans le Soissonnais, la région où il a grandi et où il a gardé ses attaches. « Je sais qu'il y a une place à prendre. Il n'y a rien de tel dans l'Aisne ni dans la Marne », dit-il.
Il vient de créer l'association « Le jardin exotique, conservatoire pour petits primates » et de lancer un appel aux dons. Il espère avoir rassemblé les fonds d'ici deux ans. Il lui faudra aussi trouver un terrain. Laury Venant et son épouse envisagent même d'acquérir un corps de ferme pour y installer leur parc, où il y aurait également des animaux de la ferme mais aussi des perroquets, des lamas ou encore des flamants roses.
En effet, il n'y a rien de tel dans le département.
 
http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/passionne-de-petits-primates-il-veut-creer-un-zoo

samedi 24 septembre 2011

vendredi 23 septembre 2011

Claudine André, femme en or 2011

Investie pour la survie des Bonobos, Claudine André vient d'être élue Femme en or 2011 dans la catégorie Environnement. Elle succède ainsi à l'architecte Françoise-Hélène Jourda...
Sorti en avril dernier, le film «Bonobos» d’Alain Tixier a révélé au grand public le combat de Claudine André. Rien ne la destinait à ce rôle de protectrice des bonobos. «Ma première école a été la forêt, raconte-t-elle sur son site Internet. Enfant, je suis arrivée au Congo dans les valises de mon père, qui était vétérinaire. Il m’a donné la chance de découvrir l’harmonie avec la nature, l’équilibre entre la terre, les hommes et les animaux.»
En 1993, c’est un bébé bonobo qui change sa vie pour toujours: Mikeno est déposé au zoo de Kinshasa, où elle travaillait comme volontaire. La direction du zoo met Claudine en garde: il a peu de chances de survie. Mais Claudine relève le défi et s’attache à le sauver.
Après Mikeno, d’autres suivirent, de plus en plus nombreux. En 1998, le «Sanctuaire-Nursery» est créé à Kinshasa, où il restera pendant les années de guerre. En 2002, avec 20 bonobos à sa charge, Claudine déménage dans 35 hectares de forêt à la périphérie de la ville: Lola ya Bonobo est né.
Claudine voit son influence et sa réputation s’étendre à travers tout le Congo. Elle travaille inlassablement à l’éducation des populations pour leur faire découvrir, aimer et respecter les bonobos. Sa réputation dépasse ensuite les frontières du pays. En 2006, elle reçoit le Prix Prince Laurent pour l’Environnement de la Belgique et l’Ordre National du Mérite de la France. Inlassable, elle fait régulièrement des conférences à travers le monde pour faire connaitre le bonobo et alerter l’opinion publique pour sa protection avant qu’il ne soit trop tard.
http://www.20minutes.fr/article/790110/claudine-andre-femme-or-2011
Interview: Claudine André nous parle de son combat pour les Bonobos

jeudi 22 septembre 2011

Des flamants roses font une incursion sur la Côte

Je l’ai trouvé qui marchait tranquillement sur l’esplanade Francis-Palmero, à Menton. Il y avait déjà un attroupement de curieux autour. Il faut dire qu’un flamant rose en bord de mer, ce n’est pas courant. Mais il a dû prendre peur, parce qu’il a cherché à s’envoler et c’est là qu’il a chuté dans les enrochements. Il était complètement coincé. »

Jean-Claude Alarcon, un policier niçois qui a des attaches dans la cité des citrons, s’est alors précipité pour essayer de sortir le magnifique oiseau de cette mauvaise posture : « Nous avons finalement réussi avec l’aide d’un autre passant. Je l’ai alors pris dans les bras. Il était paniqué et son cœur battait très fort. J’ai vu un peu de sang sur l’animal et j’ai préféré appeler les secours. Je l’ai alors mis à l’ombre et je lui mis de l’eau sur le bec jusqu’à leur arrivée ».

Rien de surprenant

Des sapeurs-pompiers qui, après avoir pris en charge l’animal, un « juvénile », l’ont immédiatement emmené dans un clinique vétérinaire de Roquebrune-Cap-Martin. Un périple qui s’est finalement terminé au parc animalier de Monaco pour ce flamant rose qui, tout le monde l’espère, pourra reprendre son envol.

Pour Véronique Vienet, vétérinaire chef du SDIS (Service Départemental d’Incendie et de Secours), cet épisode n’a rien d’exceptionnel : « C’est une période de migration. Il y avait d’ailleurs un autre flamant rose la semaine dernière au beau milieu des parasols sur la plage de Mandelieu. Ce n’est en fait pas rare qu’ils s’arrêtent pour se reposer de leurs longs périples. Soit c’est un animal erratique, soit c’est une colonie fatiguée qui se pose en différents points de la côte. Ils ont d’ailleurs un cri très particulier qui leur permet de communiquer entre eux, même à distance ».

Deux colonies en Europe

Et la spécialiste d’expliquer ces flux migratoires : « Il y a deux importantes colonies en Europe. L’une est en Camargue et l’autre est en Espagne où près de 250 000 flamants ont été recensés. Ils migrent tous les ans vers l’Afrique du Nord, mais aussi vers la Sardaigne. Et les différentes colonies s’entrecroisent. La reproduction a lieu vers avril ou mai et vers juillet-août, ils reviennent. Tous les jeunes se regroupent et prennent leur envol, entourés de quelques « nounous ».

Et lorsque l’un d’entre eux est fatigué, il atterrit trois ou quatre jours pour se reposer. Rien que de très naturel.

Le danger, c’est l’homme

« Mais comme la Côte d’Azur ne possède pas de vaste zone où les flamants roses peuvent se poser, ils risquent de vite se retrouver au milieu des hommes, continue-t-elle. Et c’est là qu’est le danger. Il ne faut absolument pas les toucher. Je rappelle que c’est une espèce protégée au niveau européen. Alors, je sais que c’est dur, mais s’ils sont sur une patte ou qu’ils ont la tête sous l’aile, il faut juste les regarder de loin. Leurs pattes sont comme du cristal. Si l’une d’entre elles casse, ils meurent.

mercredi 21 septembre 2011

lundi 19 septembre 2011

dimanche 18 septembre 2011

samedi 17 septembre 2011

Un petit nouveau australien dans la famille des dauphins

Une scientifique australienne a découvert que des colonies de dauphins, vivant près de Melbourne, appartenaient à une espèce qui n'avait jamais jusqu'alors été décrite, a-t-elle annoncé jeudi. Les scientifiques pensaient que les dauphins, au nombre de 150 environ, faisaient partie de l'une des deux espèces recensées de dauphin à gros nez. Kate Charlton-Robb, chercheur à l'Université Monash, a cependant conclu qu'ils étaient différents, en comparant leurs crânes, des données ADN et certaines caractéristiques physiques, avec des spécimens dont les plus anciens datent des années 1900. Elle a baptisé ces nouveaux dauphins Tursiops australis, mais ils seront plus communément appelés dauphins Burrunan, nom aborigène désignant un grand animal de la famille des marsouins.

http://lci.tf1.fr/filnews/science/un-petit-nouveau-australien-dans-la-famille-des-dauphins-6705660.html

samedi 10 septembre 2011

vendredi 9 septembre 2011

mercredi 7 septembre 2011

dimanche 4 septembre 2011

samedi 3 septembre 2011

Les sangliers pourraient bientôt être chassés dans des réserves

Dans la revue d’information cynégétique qui vient de paraître, le président de la Fédération de chasse de Haute-Loire, Louis Garnier, revient sur la problématique du sanglier en Haute-Loire, à quelques encablures de l’ouverture générale de la chasse.
Il déplore sans détour « l’escalade verbale et médiatique entre agriculteurs, chasseurs et même le monde politique » au sujet des dégâts causés par ce gibier qui prolifère dans les campagnes, avec des dégâts croissants sur les cultures.
Louis Garnier, au terme de « discussions franches et constructives » avec différents interlocuteurs recherche des solutions pour répondre aux problèmes rencontrés.
Le vœu, concernant la chasse dans les réserves, adopté en avril dernier, a fait l’objet d’un projet qui sera présenté à l’administration avant validation par le préfet.
Le principe est simple. Les ACCA qui jugeront nécessaires de chasser dans la réserve devront en faire la demande au préfet, qui pourra, après concertation, l’autoriser pour une période de huit jours.
Les dégâts du sanglier que déplorent régulièrement les agriculteurs, ne sont pas sans conséquence non plus sur la trésorerie de la Fédération de chasse.
Leur montant a atteint un niveau record sur la période 2010-2011, avec un bilan provisoire d’environ 200 000 euros, imputables aux sangliers.
Résultat : la cotisation grand gibier passe de 11 à 36 euros pour le chasseur.
« Le niveau de population de sangliers et de dégâts sur certaines unités de gestion atteint des seuils critiques : il est important d’enrayer cette progression pour ne pas nuire à la chasse sur le plan général », estime-t-on à la fédération de chasse.
Il n’en reste pas moins que sur d’autres secteurs, les sangliers ne sont pas encore trop nombreux, « et on doit veiller à ce que cela le reste », dit-on à l’unisson à la Fédération de chasse.
http://www.leprogres.fr/haute-loire/2011/09/02/les-sangliers-pourraient-bientot-etre-chasses-dans-des-reserves

vendredi 2 septembre 2011

Réintroduction du cerf : le projet divise le département

Le projet de la Fédération de chasse sera débattu à la commission consultative de l’ONCFS, qui doit réunir l’ensemble des acteurs concernés à la rentrée. L’avis rendu par la commission devrait aider le préfet à statuer
Le projet suscite la controverse. Propriétaires forestiers et agriculteurs sont fortement opposés à la réintroduction du cerf dans le département. Face à eux, la Fédération des chasseurs de la Loire défendra son projet jusqu’au bout. En attendant l’avis de la commission consultative de l’Office nationale de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) et la décision du préfet, explication en détail du projet avec Gérard Aubret, président de la Fédération départementale des chasseurs de la Loire.
>> Comment ce projet a-t-il vu le jour ?
Le projet de réintroduire le cerf dans la Loire date de 2006, au moment de l’élaboration du schéma départemental de gestion cynégétique. Afin de pouvoir s’appuyer sur une étude neutre, nous avons fait appel à l’ONCFS, qui a réalisé des analyses de compatibilité. Le but étant de déterminer trois zones favorables à une présence de cerfs et d’identifier les risques sur l’activité socio-économique. L’organisme scientifique s’est appuyé sur une compilation d‘expériences d’autres départements avec une configuration et un contexte naturel similaires à ceux de la Loire, comme le Cantal ou le Puy-de-Dôme. L’étude a révélé qu’une cohabitation avec un faible impact sur les milieux naturels était possible, notamment dans les Monts du Pilat et du Forez.
>> Et quelle a été l’étape suivante ?
Une fois l’étude réalisée, nous avons immédiatement averti tous les acteurs concernés, en organisant une quarantaine de réunions avec les municipalités, les communautés de communes, les représentants agricoles et forestiers. Nous avons ensuite présenté notre projet au ministère du Développement durable, qui a reconnu la qualité du dossier et qui a été sensible à notre volonté de ne pas faire n’importe quoi.
>> Dans le passé, le cerf était-il présent dans la Loire ? Quelles ont été les causes de sa disparition ?
Le cerf est encore présent aujourd’hui, quatre mâles ont été dénombrés dans le département. Mais il était surtout présent au XIX e siècle dans toute la moitié sud de la France. Après la Révolution française, la chasse s’est démocratisée et la population a été rapidement détruite. Les causes à l’origine de la disparition de l’espèce ne sont plus valables à l’heure actuelle. La chasse est devenue une activité de loisirs très encadrée et le comportement des chasseurs a évolué.
>> Que répondez-vous aux opposants au projet ?
Nous pensons qu’un compromis est possible pour vivre ensemble et partager un espace. On souhaiterait que, dans les débats à venir, il n’y ait plus de simple opposition de principe mais une vraie opposition technique avec des arguments scientifiques. Le monde agricole et les forestiers ont une vision un peu trop caricaturale. Il y a beaucoup de départements où la présence du cerf n’a jamais provoqué de problème. Dans les départements que nous avons pris pour exemple dans l’étude qui a été réalisée, il n’y a aucune déclaration de dégâts des agriculteurs. Malheureusement, le contexte économique difficile dans lequel se trouve actuellement le monde agricole risque de porter préjudice à notre projet.
>> En cas de décision favorable, comment procéderiez-vous pour réintroduire l’espèce ?
Nous n’allons pas jouer aux apprentis sorciers. Nous voulons réintroduire un nombre raisonnable d’individus, soit une trentaine sur chaque zone, avec deux tiers de femelles et un tiers de mâles. Un plan de gestion et de chasse régulera la population, comme c’est déjà le cas pour le sanglier et le chevreuil. La Loire est un département pilote au niveau national en terme de mise en place d’outils de gestion des cervidés. Nous avons un savoir-faire reconnu en la matière. Nous développerons une zone blanche pour entraver la dynamique logique de la population et les mouvements vers les autres départements. Chaque individu sera marqué d’une couleur, équipé d’un collier émetteur et d’une puce pour assurer un suivi individuel. Les animaux seront régulièrement comptés sur des circuits élaborés au préalable. On sera très attentif aux conséquences de la présence du cerf sur la végétation.
>> Quels seraient les avantages d’avoir des cerfs dans la Loire ?
Il y a un déjà un intérêt en matière de biodiversité, mais aussi cynégétique, avec une plus grande variété d’espèces à chasser. Puis, il y a des enjeux touristiques majeurs. La période de brame du cerf attire une forte population touristique de non-chasseurs, permettant de prolonger la période estivale. En Haute-Loire et dans le Cantal, les observatoires sont pris d’assaut et les gîtes sont très vite complets. Enfin, c’est un animal emblématique de la chasse et un très bon outil de communication pour faire connaître le département.
>> Quel est votre sentiment quant à la décision finale ?
Malgré la très forte pression des agriculteurs et des propriétaires forestiers, nous sommes confiants vis-à-vis de nos arguments et de la qualité du dossier. Après, nous sommes conscients, qu’à quelques mois d’une échéance électorale, ce seront d’avantage des enjeux politiques qui pèseront sur la décision du préfet et, dans ce domaine, nous n’avons aucun moyen pour changer la donne.
http://www.leprogres.fr/loire/2011/08/31/reintroduction-du-cerf-le-projet-divise-le-departement

jeudi 1 septembre 2011

Attaque d'ours en Norvège : "Il a pris ma tête dans sa gueule"

L'attaque avait eu lieu le 5 août dernier : sur l'archipel norvégien de Svalbard, à environ un millier de kilomètres du pôle Nord, un ours polaire s'en était pris à un groupe de 14 personnes qui campaient dans le cadre d'un voyage organisé par la Société des Ecoles britanniques d'exploration (BSES). Un Britannique âgé de 17 ans avait été tué, et quatre membres de l'expédition blessés, avant que l'ours ne soit abattu. Il s'agissait de la cinquième attaque mortelle d'un ours blanc sur cet archipel du Svalbard depuis 1973, date à laquelle l'animal a commencé à être protégé. L'un des survivants, lui-même blessé, a raconté dimanche dans une interview au journal Sunday Mirror comment il s'en était sorti vivant.
Patrick Flinders, 16 ans, dormait dans une tente avec des compagnons d'expédition quand il a été réveillé par un grand bruit. Sa tente s'est ensuite effondrée. "J'ai levé la tête et j'ai vu sa grande gueule claquer. Il avait du sang tout autour de son nez. A ce moment, j'ai cru que j'allais mourir", a-t-il confié.
Des fragments de dents de l'ours retirés du crâne
"Il m'a frappé avec sa patte (...), j'ai alors senti ses dents sur mon coude, mordant dans l'os. (...) Et soudain, il a pris ma tête dans sa gueule et j'ai entendu qu'il écrasait mon crâne. J'ai entendu que ça craquait", a-t-il poursuivi. "J'ai agité un bras pour lui donner un coup sur la tête, encore et encore, pour essayer qu'il s'en aille (...). Soudain, il m'a lâché et s'est dirigé" vers un autre adolescent qui était probablement en train de s'enfuir, a-t-il encore dit.
A la suite de cette attaque, Patrick Flinders a été hospitalisé pendant plusieurs jours. Les médecins ont retiré de son crâne des fragments de dents de l'ours. "Quand j'ai entendu ça, j'ai été choqué", a-t-il expliqué. Le jeune homme est désormais en partie défiguré. L'un de ses yeux est partiellement fermé, il a une longue cicatrice sur le front et le crâne, et l'une de ses joues porte encore les marques de l'attaque.