dimanche 31 juillet 2011

Chien trouvé. Que faire ? Quelle place lui donner ?

Au moment où de nombreux chiens sont abandonnés par des vacanciers (40.000 par an en moyenne) et donc trouvés par d'autres, les professionnels animaliers donnent quelques gestes simples pour les aborder. Après qu'une fillette ait été défigurée par un bull-terrier à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais), ils rappellent l'attitude à adopter face à un chien inconnu, qu'il soit adopté ou trouvé.
Que doit-on faire lorsqu'on trouve un chien ?
Aujourd'hui, en France, tous les chiens doivent être identifiés (par un collier), tatoués ou porteurs d'une puce électronique (transpondeur). Depuis le 3 juillet, les chiens doivent obligatoirement être porteur d'une puce électronique s'ils voyagent à l'étranger. En 2012, cette mesure s'étendra à tout le territoire français.
Un chien trouvé ne doit pas être conduit chez le vétérinaire, mais à la fourrière, la mairie ou la
SPA, qui vont vérifier l'identification du chien au fichier de la Centrale canine. "C'est le maire qui est responsable des animaux qui divaguent dans sa commune et non le vétérinaire", souligne Céline Moussour, vétérinaire dans le Val-d'Oise. En revanche, comme les vétérinaires sont équipés de lecteur de "puces", ils aident très souvent dans la recherche du propriétaire.
Selon la SPA, la fourrière a huit jours pour retrouver le propriétaire du chien. Passé ce délai, l'animal sera proposé à l'adoption dans un refuge. Afficher des photos de l'animal sur les murs de la ville et effectuer des recherches sur le site
www.chien-perdu.org sont autant d'autres possibilités.

Quelle attitude adopter face à un chien que l'on ne connaît pas ?
"La première chose est d'éviter de se faire mordre", rappelle Céline Moussour. Si l'animal ne se montre pas agressif, elle recommande de l'attacher ou de le museler avec "ce que l'on a sous la main" comme un foulard ou une ceinture. Ensuite, il faut lui donner un peu d'eau - mais pas de nourriture -, puis, il est important de tenter de retrouver son maître. "L'approcher doucement et ne pas le regarder dans les yeux, car il peut se sentir agressé. Surtout être calme", recommande Claire Bentolila, comportementaliste animalier. "On peut l'appeler, le laisser venir à nous, mais il ne faut pas l'attraper tout de suite".

Une fois adopté, comment faire en sorte qu'un chien ne morde pas ?
Afin qu'il ne s'accorde pas le droit de voler de la nourriture ou de mordre, le chien doit comprendre clairement quelle est sa place. "Si un animal en bonne santé mord, c'est qu'il s'autorise à mordre et qu'il n'est pas à sa place dans la hiérarchie familiale", assure Claire Bentolila. Un chien doit être éduqué dès son plus jeune âge, à partir de deux mois au moment de sa séparation d'avec sa mère.
Selon les professionnels animaliers, un chien doit manger après l'homme, ne jamais monter sur un lit et obéir aux ordres élémentaires : assis, couché, debout...
Règle d'or : ne jamais laisser un enfant en bas âge (jusqu'à 8 ans) seul avec un chien. "On ne sait pas comment le chien se positionne avec un jeune enfant. On n'est pas dans sa tête", rappelle Claire Bentolila.

http://www.letelegramme.com/ig/generales/france-monde/france/chien-trouve-que-faire-quelle-place-lui-donner-30-07-2011-1386173.php

samedi 30 juillet 2011

Une journée au secours des tigres

Le WWF organise ce vendredi une «journée internationale du tigre» pour rappeler les menaces qui pèsent sur le félin...
«Là où le tigre se porte bien, tout le monde se porte bien», disait Gandhi. Si l’on en croit le sage indien, l’homme aurait du souci à se faire: de 100.000 en 1900, la population de tigres en liberté serait aujourd’hui d’environ 3.000 individus. Pour enrayer ce déclin, le WWF organise le 29 juillet plusieurs manifestations dans les pays qui comptent encore des félins dans leurs forêts. Au Vietnam, en Malaisie, en Chine ou au Népal, le WWF projettera des films et proposera une série d’événements autour du tigre. L’objectif: sensibiliser les populations locales à la préservation de cet animal en voie de disparition.

Déboisement et braconnage menacent les tigres

La semaine dernière, une vidéo montrant un tigre de Sumatra pris au piège dans une forêt indonésienne a suscité l’émotion chez les défenseurs des félins. L’occasion pour Greenpeace de rappeler que les tigres sont victimes de la déforestation en Asie du Sud-Est, qu’elle soit liée à des usines papetières ou à des plantations de palmiers à huile. En mai, une bonne nouvelle était toutefois arrivée pour le tigre de Sumatra: douze individus ont été filmés par les caméras du WWF dans l’île asiatique. Mais là encore, les ONG s’inquiètent de l’avenir de ces tigres, vivant sous la menace du déboisement massif que le moratoire annoncé en 2010 par le gouvernement indonésien ne semble pas freiner.
Le braconnage fait aussi des ravages chez les félins, malgré les promesses des gouvernements réunis en novembre dernier à Saint-Pétersbourg pour un sommet consacré à la survie du tigre. Un consortium international réunissant Interpol, la CITES, le bureau de l'ONU de lutte contre la drogue et le crime organisé et les douanes des Etats concernés avait alors été lancé pour stopper la chasse illégale du tigre, pratiquée majoritairement en Inde et en Chine, où les produits dérivés de l’animal sont utilisés dans la médecine traditionnelle. Les engagements des gouvernements devraient être revus lors d’un second sommet du tigre à la fin de l’année 2011.

3.200 survivants dans treize pays

Trois des huit sous-espèces de tigres ont déjà disparu, et les quelque 3.000 individus encore en vie se concentrent dans treize pays. En mars dernier, l’Inde avait annoncé que le nombre de tigres sur son territoire avait augmenté mais les chiffres pourraient surtout avoir bénéficié de méthodes plus précises de recensement.
http://www.20minutes.fr/article/763922/journee-secours-tigres

vendredi 29 juillet 2011

jeudi 28 juillet 2011

Les côtes françaises de la Méditerranée, une nursery pour requins

Nourriture, qualité et température de l'eau... La Méditerranée aurait tous les atouts pour servir de nursery aux requins...Les requins qui vivent au large des côtes françaises de la Méditerranée sont surtout de jeunes spécimens, un phénomène qui intrigue les spécialistes qui ont lancé plusieurs études pour tenter d'en comprendre les raisons, à l'image de l'association montpelliéraine Ailerons.
Le constat est fait depuis quelques années par l'ensemble de la communauté scientifique. Mais aussi par les pêcheurs au gros de la Méditerranée. Lorsqu'un requin est capturé à des fins scientifiques - et relâché - il est loin d'avoir atteint sa taille adulte. D'où la thèse qui s'est imposée: «Les abords des côtes françaises servent de nursery aux squales», explique Nicolas Ziani, président-fondateur de l'Association Ichtyologique pour l'Etude, la Recherche, l'Observation dans la Nature des Sélaciens (Ailerons), spécialisée sur la Méditerranée.
Pourquoi? il n'y a pas de certitudes, seulement des convictions: la nourriture, la qualité et température de l'eau, la présence de grandes profondeurs... Bref, «un écosystème favorable au développement des requins qui vivent toujours à 10 km au large», affirme M. Ziani. Les études actuelles sur les sélaciens pourraient apporter des éléments complémentaires importants dans la compréhension de leur mode de vie. Il s'agit pour Ailerons, en collaboration avec les fédérations des pêcheurs en gros (FNPPSF), de marquer et prélever à des fins d'analyses ADN. «L'intérêt est de les suivre et d'obtenir aussi des informations sur leurs liens de parentés et sur leurs origines», commente M. Ziani, soulignant que «la Méditerranée accueille 51 espèces de requins, sur les quelque 400 à 450 qui existent».

Balises satellite

L'an passé, quatre sélaciens ont ainsi été pêchés, marqués puis relâchés. Depuis le début de l'année, un autre a subi un marquage similaire. Et d'ici la fin de l'été, deux campagnes sont prévues à partir de Carnon (Hérault) et surtout à Saint-Cyprien (Pyrénées-Orientales). A proximité de la frontière espagnole, il y aura un objectif supplémentaire: placer des balises satellites sur les requins capturés. La cible privilégiée sera le requin bleu, une espèce plus fréquente à cet endroit, un réseau de canyons de 1.000 à 2.000 m de profondeur.
Ce balisage, que l'Italie a déjà pratiqué, est en revanche une première dans les eaux françaises. Il permettra de géolocaliser les squales lorsqu'ils reviennent à la surface, sur une durée de 9 mois. «Nous voulons suivre leur migration, savoir quand ils arrivent et quand ils repartent», précise M. Ziani.
L'idée est aussi de proposer une autre image de ce «monstre» déjà présent dans les mers il y a 400 millions d'années. D'autant que les attaques sur l'homme sont rarissimes. Dans les eaux méditerranéennes françaises, la dernière en date remonte à 1998. Même jeunes, «en Méditerranée, il y a des requins potentiellement dangereux, concède M. Ziani. On a observé trois-cent-quatre-vingt-neuf grands requins blancs. Il y a eu aussi quatre observations de requin tigre, l'un des très dangereux». «Mais c'est depuis... le moyen-âge et au large», tempère-t-il.
http://www.20minutes.fr/article/762890/cotes-francaises-mediterranee-nursery-requins

mardi 26 juillet 2011

Alpes-de-Haute-Provence: après une nouvelle attaque de loup, la préfecture autorise un tir de prélèvement

Dix bêtes ont été tuées et 62 sont mortes après avoir sauté dans un ravin pour échapper au loup...
a préfecture des Alpes-de-Haute-Provence a décidé d'autoriser un tir de prélèvement, soit l'abattage d'un loup, après la mort de plus de 70 brebis dans une nouvelle attaque attribuée à l'animal dans la vallée de l'Ubaye, a annoncé dimanche à l'AFP la préfète Yvette Mathieu. Dix bêtes ont été tuées par le loup, 62 sont mortes après avoir sauté dans un ravin par panique et 30 autres sont portées disparues, sur un troupeau de 1.500 têtes, à la suite de l'attaque d'un loup dans la nuit de vendredi à samedi dans la commune d'Enchastrayes, au Super-Sauze.

Six abattages autorisés pour 2011-2012

Le week-end dernier, 45 brebis avaient été tuées, sept blessées et sept avaient disparu dans le même département, à Méolans-Revel, a rappelé la préfète. Depuis le début de l'année, 66 attaques imputables au loup ont été recensées, occasionnant la mort de 422 ovins, contre 86 attaques et 246 victimes sur l'ensemble de l'année 2010, selon la même source. Face à cette recrudescence, Yvette Mathieu, qui redoute un impact économique important dans un département comptant près de 400 éleveurs ovins, va «signer lundi un arrêté de prélèvement» autorisant la destruction d'un loup.
Cette procédure, réalisée sous le contrôle de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (OFCFS), n'intervient qu'en dernier recours, quand toutes les méthodes de prévention des attaques se sont avérées insuffisantes (protection des troupeaux, recours à l’effarouchement puis mise en place de tirs de défense). Le nombre des spécimens qu'on peut tuer en France est fixé à six pour 2011/2012. Depuis 2004, seuls six prédateurs ont été abattus dans ce cadre.

Une «mesurette» pour les éleveurs

La ministre de l'Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet a annoncé dimanche qu'une délégation d'élus et de bergers serait reçue au ministère dans la semaine, ajoutant que le tir pouvait «intervenir dès demain». Pour Yves Derbez, berger du troupeau victime de l'attaque de Méolans, «c'est une mesurette». «J'espère qu'après cette mesure prise à la hâte, on puisse mettre en place la régulation» du nombre de loups, a-t-il dit. «Il faut qu'on prenne des mesures efficaces maintenant avant que l'élevage ovin disparaisse complètement», a plaidé Yves Derbez, également président de l'association Eleveurs et montagnes qui regroupe 347 bergers du département.
La cohabitation entre loups et bergers est houleuse depuis le retour en France en 1992 du «canis lupus», qui avait été éradiqué dans les années 1930. Selon les évaluations officielles, la France compte en 2011 entre 150 et 200 loups, essentiellement sur l'arc alpin, mais aussi dans le Massif central et les Pyrénées. Cette espèce protégée étend progressivement sa zone de présence vers la moyenne montagne. Cette année, des attaques ont été recensées dans dix départements. Dans le les Hautes-Alpes, 47 attaques avaient été dénombrées à la mi-juillet, faisant 263 victimes (contre 144 attaques et 538 ovins tués en 2010).
http://www.20minutes.fr/article/761672/alpes-de-haute-provence-apres-nouvelle-attaque-loup-prefecture-autorise-tir-prelevement

lundi 25 juillet 2011

Un bébé vautour pas comme les autres

Le petit percnoptère va bien et il daigne apparaître pour montrer sa frimousse et partager quelques instants avec les visiteurs du jour. Gros succès auprès des enfants et air entendu chez les parents, chacun essayant de dire le nom de cet oiseau mais sans grand succès. C'est trop compliqué. Ce vautour si particulier est appelé aussi vautour d'Égypte. Notre ami est un migrateur qui réside dans nos contrées de mars à août. Adulte, il est facile à repérer par sa couleur blanche dominante, ce qui ne veut pas dire qu'il est facile à observer. D'autant moins aisé qu'il n'y a que 11 couples recensés dans le département sur les 60 que compterait la chaîne des Pyrénées. L'espèce est classée parmi celles qui sont en danger de disparition. Le « Donjon » a la chance d'en conserver un couple grâce à un partenariat avec la volerie du Puy du Fou.
Cette place forte de Beaucens a d'autres trésors préservés au sein de ses remparts : milans noirs et royaux, les véloces faucons, le condor, les différents vautours, les rapaces de nuits et surtout un escadron de perroquets sympas et d'une escouade de perruches bruyantes. Tous ne sont pas cités, hélas, mais sachez que le nombre de résidents est de 300, répartis en 50 espèces. Ajoutez une moyenne de 25 naissances par an, cela fait beaucoup, non ? Le spectacle aérien que ces oiseaux offrent sur fond d'Argelès et du Pibeste est proprement bluffant. A voir, c'est sûr.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/07/24/1133781-un-petit-jeune-au-donjon.html

dimanche 24 juillet 2011

Une tortue Luth s'échoue sur l'île d'Oléron

Cette espèce est la plus grande des tortues marines. Elle s'est échouée après avoir été prise dans un filet de pêche...
C’est une touriste qui est tombée nez à nez avec l’animal, jeudi 21 juillet en début d’après-midi, sur la plage de Grand-Village Plage, sur l’île d’Oléron. Un specimen d'1,80 m (dont 1,50 m de carapace). La tortue Luth est la plus grande des sept espèces de tortues marines.
L'animal était complètement emmaillé dans un filet de pêche. «C’est ce qui l’a tué» affirme Florence Dell’Amico, chargée du développement de l’étude et des soins des tortues marines pour l’aquarium de La Rochelle, qui a récupéré la bête pour autopsie.
Celle-ci a révélé la présence de plastiques dans son estomac. « Ce n’est pas malheureusement pas un cas unique, déplore-t-on à l’aquarium, près de la moitié des tortues Luth autopsiées ont des morceaux de plastique dans leur système digestif. »
Cette zone côtière recueille beaucoup de dépouilles de tortues Luth chaque année. « Mais généralement c’est plutôt en automne et en hiver, précise Florence Dell’Amico. L’été est la période où elles s’approchent des côtes, et durant laquelle on peut les observer. Un surfeur en approché une il y a quelques jours à Mimizan. » Le reste de l’année, la tortue Luth vit et se reproduit dans les caraïbes.
L’espèce retrouvée sur l’Ile d’Oléron était un adulte, âgé entre 15 et 30 ans. «Nous n’avons jamais pu suivre un animal de sa naissance jusqu’à sa mort, mais on suppose qu’il vit au moins 50 ans. » Ce dont sont certains les scientifiques en revanche, c’est que la tortue Luth est une espèce en voie d’extinction. Les filets de pêche et les morceaux de plastique flottant sur les mers n’y sont pas pour rien.
http://www.20minutes.fr/article/761258/tortue-luth-echoue-ile-oleron

samedi 23 juillet 2011

Le cagou et la roussette de Nouvelle-Calédonie sont en danger

Emblématiques de Nouvelle-Calédonie, cet oiseau et cette chauve-souris seraient en voie d'extinction...
Un drôle d'oiseau et une chauve-souris: le cagou et la roussette sont les deux animaux emblématiques de la Nouvelle-Calédonie. Victimes de prédateurs ou de surchasse, ces espèces endémiques sont aujourd'hui menacées. Si, comme annoncé, Nicolas Sarkozy assiste le 27 août à Nouméa à l'ouverture des XIVe Jeux du Pacifique, il se verra sans doute remettre une mascotte: Joemy, la roussette. Sujet de mythes et de contes effrayants dans de nombreux pays, la chauve-souris jouit à l'inverse d'une image sympathique et amusante sur le Caillou. Dans la culture kanak, c'est un animal totémique dont on utilise les poils pour fabriquer des monnaies.

La roussette, une chauve-souris avec des ailes d’un mètre

L'archipel abrite trois espèces endémiques de roussettes dont les plus petites, une trentaine de centimètres d'envergure, «hantent» les grottes, se nourrissant d'insectes. Ailes déployées, les plus grandes, mégachiroptères, peuvent mesurer jusqu'à un mètre. Toute la journée, elles somnolent sous leurs ailes, pendues par les pattes aux branches des arbres. «La roussette se nourrit la nuit exclusivement de fruits et de pollen», a indiqué Fabrice Brescia, spécialiste des roussettes à l'Institut agronomique calédonien (IAC). Seul mammifère présent dans l'archipel avant l'arrivée de l'homme, la roussette a d'abord été chassée par les Kanak, qui se postaient dans les couloirs de vol, armés de hauts bambous, pour frapper leurs proies.
Avec les armes à feu et l'augmentation de population, ce gibier recherché, dont les femelles n'ont qu'un petit par an, a vu ses effectifs décliner. «Nous ne disposons pas de chiffres précis mais une étude a révélé une diminution évidente des colonies dans les grands arbres», a indiqué Fabrice Brescia, précisant que les roussettes sont sur la liste des espèces menacées de l'UICN (Union internationale pour la conservation de la nature). En 2004, un durcissement de la réglementation a limité les jours de chasse aux week-ends du seul mois d'avril, à raison de 5 roussettes par jour et par chasseur.

Le cagou, un oiseau qui aboie

Emblème du Caillou, le cagou, un oiseau endémique qui «aboie» et ne vole pas, est lui aussi l'objet d'un plan de sauvegarde, compte tenu de l'érosion de sa population. «On estime qu'il reste moins de 1.500 cagous en Nouvelle-Calédonie, dont 700 dans le parc de la Rivière Bleue (sud)», a déclaré Almudena Lorenzo, directrice du Parc forestier de Nouméa. Reconnaissable à sa huppe, qu'il déploie pour intimider ou lors de la parade nuptiale, le cagou se nourrit de larves, d'escargots ou de vers, de sorte qu'il n'a pas besoin de s'élever dans les arbres pour se nourrir. Il a donc fini par «oublier» de voler, a-t-elle également expliqué.
La disparition progressive de la forêt primaire ainsi que les cochons, les chiens et les chats sauvages constituent les principales menaces à la survie de cet oiseau, qu'il est formellement interdit de chasser. Protégé depuis 1977, l'espèce, en «danger de disparition» selon l'UICN, sera d'ici cinq ans progressivement réintroduite, dans les zones où elle a disparu, grâce aux naissances d'oiseaux dans les zones protégées. «Notre objectif est qu'en 2100, le cagou ne soit plus une espèce menacée», a affirmé Almudena Lorenzo.
http://www.20minutes.fr/article/760776/cagou-roussette-nouvelle-caledonie-danger

vendredi 22 juillet 2011

Au Vietnam, découverte d'une nouvelle colonie de 500 gibbons

Menacés par la chasse, ces singes rares sont de grands romantiques qui chantent la sérénades à leur partenaire...
C’est grâce à leur puissant chant matinal qu’une nouvelle communauté de près de 500 individus d’une espèce rare de gibbons a été découverte dans les forêts reculées du Vietnam, ont indiqué des conservateurs lundi. Les chercheurs de Conservation International (CI) se sont aidés du chant «fort, élaboré et prolongé» des gibbons aux joues blanches pour les localiser dans les hauteurs du parc naturel de Pu Mat, dans la province de Nghe An (nord). Cette nouvelle communauté représente deux-tiers de la population totale recensée au Vietnam et devient la seule «population viable confirmée» de cette espèce dans le monde. «C'est une découverte extrêmement significative, soulignant combien les zones protégées fournissent un dernier refuge aux espèces décimées de la région», a déclaré le président de CI, le Dr. Russell Mittermeier dans un communiqué.

Les gibbons, de grands romantiques

Les gibbons sont considérés comme les primates les «plus romantiques», en particulier parce qu'ils demeurent en couple toute leur vie et chantent la sérénade à leur partenaire. La perte de leur habitat et «la valeur médicale présumée de certaines parties de leurs corps» en font une cible des chasseurs, et une espèce particulièrement menacée dans le monde. La population de gibbons aux joues blanches aurait décliné de 80% en l'espace de 45 ans, selon l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).
L'espèce est «au bord de l'extinction» selon le Dr. Mittermeier, et est déjà «fonctionnellement éteinte» en Chine. Elle pourrait en revanche être encore présente au Laos, où les statistiques sont insuffisantes pour se prononcer clairement. Mais CI craint que le projet de construction d'une route à travers la zone de Pu Mat représente une menace sérieuse pour l'avenir de cette nouvelle colonie. «Le problème majeur sera la chasse des gibbons qui étaient jusqu'à présent protégés par un terrain difficile. Le contrôle des armes à feu sera vital», a estimé Luu Tuong Bach, primatologue consultant pour CI. «Sans protection directe dans le parc national de Pu Mat, il est probable que le Vietnam perde cette espèce dans un avenir proche».
http://www.20minutes.fr/article/759064/vietnam-decouverte-nouvelle-colonie-500-gibbons

jeudi 21 juillet 2011

Quatre naissances dans la famille « Papou » !

En ce début d’été, quatre poussins papous -Pygoscelis papua- sont nés dans la manchotière d’Océanopolis. Ces nouveaux nés font l’objet de la plus grande vigilance des soigneurs du service "Mammifères marins et oiseaux de mer", qui laissent, pour le moment, le soin aux parents de s’en occuper.

Tout se passe comme dans la nature : mâles et femelles se relayent pour donner la becquée à leur progéniture. Nos nouveaux pensionnaires prennent régulièrement du poids et se portent bien. C’est une réelle satisfaction et récompense pour l’équipe d’Océanopolis qui est aux petits soins avec ces drôles d’oiseaux que sont les manchots.
Dans quelques jours, dès qu’ils commenceront à gambader, ces jeunes papous seront rassemblés dans la nurserie aménagée dans la manchotière, à portée de vue de leurs parents et des visiteurs grâce à la paroi en plexiglas. En effet, encore recouverts d’un duvet, tomber à l’eau leur serait fatal. Ils seront alors nourris par les soigneurs, qui leur donneront des compléments nutritifs à base d’huile de poisson. Une fois leur première mue effectuée, couverts de plumes, ils pourront rejoindre leurs congénères et découvrir leur bassin.

Eviter toute consanguinité
Chaque année depuis dix ans, Océanopolis a le plaisir de voir naître de nouveaux petits manchots. D’ailleurs, la femelle née en 2001 se reproduit tous les ans depuis 2005. Néanmoins, afin d’éviter toute consanguinité, le parc donne certains de ces jeunes papous à d’autres aquariums.

En 2010, sept manchots ont été donnés au Sea Life de Konstanz en Allemagne, et quelques uns ont été transférés en Irlande cette année. Univers passionnant que celui des manchots, les visiteurs d’Océanopolis peuvent profiter toute l’année du spectacle qu’offrent les manchots dans leur manchotière, qui, par ailleurs, la plus grande d’Europe, représente fidèlement toute la beauté du paysage des îles sub-antarctiques
http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/bretagne/oceanopolis-quatre-naissances-dans-la-famille-papou-20-07-2011-1376567.php

mercredi 20 juillet 2011

Zoo de la Barben : les deux girafons en pleine croissance

Les deux petits mâles grandissent et s'épanouissent au sein du troupeau.
Le premier a fêté son premier mois, le second pas encore. Et pourtant, les deux girafons du zoo de la Barben gambadent déjà dans l'enclos réservé à leur espèce. "Le dernier est resté 15 jours à l'intérieur, avec sa mère la journée et avec l'autre maman et son bébé la nuit", précise Frédéric Provansal, chef d'exploitation du zoo.
Des caractères bien différents
Et déjà, les caractères sont marqués : "le plus âgé, avec une robe plus foncée, est plus calme. Le petit dernier est nerveux, mais il est aussi d'un gabarit plus grand : ils font déjà la même taille", constate le chef d'exploitation. Et d'ailleurs, le petit s'approche des barrières et part en courant, encore un peu maladroit, il semble ruer. S

on aîné d'une dizaine de jours, plus paisible, attend sagement à l'ombre le passage des visiteurs.
Et ceux-ci sont curieux. Le zoo propose plusieurs rendez-vous dans la journée et celui devant l'enclos des girafes intéresse les petits comme les grands. "Ils vont énormément grandir pendant les six premiers mois, révèle Vincent, qui s'occupe de l'espace girafes, éléphants et primates. En un jour, un bébé peut boire jusqu'à 11 litres de lait !"
Plus de deux mètres et 200 kilos dans un an
Les girafons mesuraient entre 1,5 m et 1,8 m et pesaient entre 50 et 65 kg à leur naissance. Dans un an, ils dépasseront aisément le double mètre et atteindront le poids de 200 kg. Une croissance très importante. Les visiteurs sont extrêmement curieux face à ces animaux, toujours impressionnants par leur taille mais "pas agressifs, curieux bien que craintifs".

Quand une personne demande d'imiter le cri de la girafe, le soigneur est bien embêté : "On dit qu'elle est muette. En fait, elle communique par infrasons." Les visiteurs espèrent voir un des bébés venir téter sa mère. "Ils peuvent être sevrés dès cinq ou six mois, mais généralement, ils continuent à téter jusqu'à un an, confie Frédéric Provansal.
Et nous avons surpris les deux bébés téter indifféremment les mères. Cela est assez courant." Les girafons ne se collent que rarement aux adultes, sauf quand il s'agit de regarder voire de machouiller ce qui se trouve dans la mangeoire et qui semble les intriguer !
Le seul prédateur des girafes : l'homme
"Dans la nature, en journée, les bébés restent à l'écart, cachés, pour éviter les prédateurs. Puis, ils commencent à intégrer le groupe, protégés par les mères." Il faut savoir qu'une girafe adulte n'a pas de prédateur : "Elle peut écraser le crâne d'un lion d'un coup de patte", affirme Vincent. Un seul prédateur : l'homme Le seul véritable prédateur de ces animaux originaires d'Afrique de l'Ouest est bien l'homme et ses activités.


Le zoo de la Barben engagé au Niger
"Nous menons depuis des années un programme avec les populations du Niger, pour que les girafes restent là-bas en liberté et non dans des réserves, comme c'est le cas en Afrique de l'Est.

On les a aidés à construire des puits, à stocker autrement mil et haricots : ils les entreposaient sur les toits, à hauteur de girafes, qui venaient se nourrir. Nous les encourageons aussi à développer d'autres cultures, moins tributaires de la saison des pluies.
Ainsi, ils ont appris à repousser différemment les girafes et non à les tuer." Le résultat est plus qu'encourageant : la population a quadruplé en 15 ans. Et les girafes de la Barben servent d'ambassadrices à leurs soeurs africaines !
Les deux bébés, pas encore baptisés, ne feront pas exception: leurs naissances attirent les touristes, qui seront sensibilisés à la cause.



http://www.laprovence.com/article/salon-de-provence-9

mardi 19 juillet 2011

Marseille : ces gabians qui se cachent pour mourir

Marseille c'est un peu Los Angeles. Là-bas, il y a la guerre des gangs. Ici, il y a la guerre des gabians. En fait, rien n'est sûr. On s'interroge. Nos gabians nicheurs, ceux qui se reproduisent au Frioul et à Riou, disparaîtraient les uns après les autres. 23 000 couples en 2005. 12 000 l'année dernière (1) selon un recensement réalisé par le Ceep. Un recensement renouvelé cette année pour, semble-t-il, les mêmes résultats. Mais qui serait le redoutable ennemi ?

Le gabian de la Crau peut-être. L'ancien roi des décharges, qui régnait sur les ordures ménagères d'Entressen. Mais son royaume a été rayé de la carte en 2010, sacrifié sur l'autel de l'incinérateur. Pour le gabian d'Entressen, fini l'ère de l'abondance, des festins à la romaine, des becquées indécentes. Du coup, a-t-il été contraint d'aller boustifailler ailleurs ? Est-il venu à Marseille enlever le pain de la bouche de nos gabians ?

Un gabian affaibli ?

Marseille. Ses grèves d'éboueurs, ses conteneurs vomissant, ses snacks, sa Canebière repue qui s'étire au beau milieu d'un maquis de steak-frites. Marseille, cafétéria à ciel ouvert, qui tend les bras au peuple migrateur. Le gabian de l'ouest a-t-il senti qu'il pourrait renaître ici ? Est-il venu pour une prise de bec avec son frère phocéen ? Certains considèrent que le gabian marseillais a été privé de ses repas urbains. Et il aurait migré à son tour. Adieu Frioul, Riou, Château d'If... Mais rien n'est sûr.

Autre hypothèse : peut-être, en pleine famine, s'est-il affaibli. Pâlichon, amaigri, désemparé, il n'aurait pas eu la force d'assurer sa descendance. Pas de repas, pas de forces, pas d'amour. Libido à l'arrêt. Avec toutes les conséquences que l'on imagine sur la reproduction depuis 2005. Triste destin que celui du gabian qui n'a même pas eu la chance, au temps glorieux d'Entressen, d'aller gameler sur la décharge de son ennemi. "C'est que le gabian nicheur, explique Alain Mante, grand spécialiste de l'espèce, est attaché à son territoire et ne va pas s'alimenter loin."

La ville pleine de "nicheurs"

Alors que le gabian d'Entressen est un baroudeur, sans toit ni loi, plus près de la canaille que de la volaille. "Si tu vis à Marseille, tu ne vas pas faire tes courses à Manosque. C'est un peu le cas de nos gabians. Mais si tu as un camping-car, tu te déplaces plus facilement." Caravanier, nomade, gens ou plutôt gabian du voyage : le Goeland Leucophée (son autre nom), a du carburant pour voyager loin. Est-il vraiment venu à Marseille ? A-t-il abandonné la Crau ? Quoi qu'il en soit, la population de gabian a diminué.

Alors, c'est sûr qu'on peut parler d'histoire de fou mais on n'est pas encore revenu aux "Années Folles", les années 20 où on ne recensait guère plus de... 100 couples. Le gabian est encore là. Le gabian de Riou n'est pas le bébé phoque. Pour l'heure, Brigitte Bardot n'a poussé aucun cri d'alarme. Et on doute qu'elle le fasse car, si la population fond sur les îles (et en Méditerranée), la ville, elle, est envahie, jour et nuit. Mais, il ne s'agirait pas là de gabians nicheurs, plutôt des jeunots, des aventuriers, des Mickael Vendetta ailés.

Impossible de recenser

Ceux de la Crau ? Mystère. Et malheureusement, on n'a pas de statistique en ville. Comment recenser ? Impossible. À Riou, on peut compter les oeufs. En ville, on compte les dégâts. Car ces bandits-là se livrent à des agressions sonores insupportables. Il suffit qu'un groupe d'une trentaine de gabians, roupillant la nuit sur un toit, entende un malheureux Marseillais faire pisser son chien pour que se déclenche un épouvantable concert de piaillement, qui fait sursauter toute une copropriété.

Et dans la journée, les gabians sont partout sur nos têtes, au-dessus desquelles ils véhiculent n'importe quel type de nourriture. Un matin, sur le Vieux-Port, une passante a reçu sur le crâne une tête de poisson. Un poisson volant ! Le gabian, incapable de l'avaler (parce que trop gros) l'avait relâché en plein vol. Dieu merci, ces gabians partent en vacances. Car vers le milieu de l'été, qui correspond à la fin de la période de reproduction, la colonie migre.

(1) Le Conservatoire Études des Écosystèmes de Provence (CEEP), dirigé par Alain Mante, fait un recensement sur les îles, dont on ne connaît pas encore les chiffres. Mais ils confirmeraient ceux de 2010 et donc la baisse de la population.

http://www.laprovence.com/article/a-la-une/marseille-ces-gabians-qui-se-cachent-pour-mourir

lundi 18 juillet 2011

Juments... jumelles

«Nous sommes deux sœurs jumelles...» Surprise de la nature, deux pouliches jumelles sont nées le mois dernier dans un haras de Daux, près de Toulouse. C'est un phénomène rarissime, car en général l'une des deux est trop faible et meurt in utero ou à la naissance. Or «Baileys Cream» et «Boogie Woogie», c'est leur nom, se portent toutes les deux très bien, et font l'attraction du haras du Turel. Photo DDM, Michel Labonne

http://www.ladepeche.fr/article/2011/07/17/1129827-daux-juments-jumelles.html

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dimanche 17 juillet 2011

Le macaque à longue queue en danger d'extinction

La déforestation et le trafic pourraient faire disparaître cette espèce de singe...
Le macaque à longue queue est menacé d'extinction en raison de la forte augmentation des captures de ce singe qui est également victime de la destruction de son habitat naturel dans les forêts d'Asie du Sud-Est, ont averti vendredi des ONG. Le commerce de macaques à longue queue a plus que doublé au cours de la deuxième moitié des années 2000, a affirmé Species Survival Network (SSN), qui rassemble plus de 80 organisations actives dans la protection des espèces animales.

En remèdes ou en mets, le macaque a du succès

Entre 2004 et 2008, les trafiquants ont vendu plus de 260.000 macaques à longue queue contre environ 120.000 entre 1999 et 2003, selon les estimations du groupe. Ces singes sont recherchés pour servir de remèdes ou de mets, ainsi que pour approvisionner des laboratoires médicaux ou d'expérimentation. Le commerce et l'élevage en captivité sont ainsi devenus une industrie lucrative dans plusieurs pays d'Asie du Sud-Est comme le Cambodge, l'Indonésie, les Philippines ou le Vietnam.
«Le macaque à longue queue est devenu le mammifère le plus vendu parmi les espèces répertoriées par la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES)», a affirmé Ian Redmond, président du groupe de travail sur les primates au SSN. «Nos recherches soulèvent des interrogations alarmantes sur la viabilité à long terme des populations concernées si le commerce était autorisé à continuer à de tels niveaux», a-t-il ajouté dans un communiqué.
Le macaque à longue queue, ou crabier, qui pèse de 3 à 7 kg pour une hauteur de 40 à 60 cm, doit par ailleurs faire face à la réduction de ses zones d'habitat naturelles à cause de l'activité humaine, selon lui.
http://www.20minutes.fr/article/758354/macaque-longue-queue-danger-extinction

samedi 16 juillet 2011

Sauvez les oiseaux d'outre-mer menacés

Envie d'agir pour les espèces d'oiseaux menacés en outre-mer? La LPO (Ligue de protection des oiseaux) lance, avec ses partenaires, une campagne de dons en leur faveur. En soutenant cet appel intitulé «L'outre-mer, c'est notre nature», vous contribuerez à la conduite d'actions concrètes et de protection de la biodiversité, menées en Guyane, en Martinique et à La Réunion...
Destruction des habitats, chasse, braconnage et introduction d’espèces exotiques envahissantes affectent directement la nature. Sur les 79 espèces d’oiseaux menacées en France, 72 se situent en outre-mer! Parmi elles, le moqueur gorge-blanche, le coq de roche orange, le héron agami, ou encore l’échenilleur de La Réunion.
Autre exemple: le Busard de Maillard, qui est mondialement menacé. Il est victime du braconnage et des câbles aériens qu’il percute en chassant à faible hauteur. Valérie travaille depuis 2010 à la SEOR (Société d’études ornithologiques de La Réunion) à la protection de cet oiseau: «Je vais mettre en place des actions de prévention avec les acteurs de la profession agricole, de la production électrique et de la police de la nature. Un dispositif de récupération rapide des oiseaux blessés va aussi être installé avec les bénévoles d’ici 2015.»
Pour aider Valérie et tous ceux qui se mobilisent pour sauver ces animaux, le programme européen LIFE+ CAP DOM (Conservation de l’avifaune prioritaire des départements d’outre-mer) a besoin du soutien du grand public. Ce projet est coordonné par la LPO au niveau national et ses partenaires locaux l’AOMA (Association ornithologique de la Martinique), le GEPOG (Groupe d’étude et de protection des oiseaux en Guyane), la SEOR et le Parc national de La Réunion. L’Union Européenne, le Ministère en charge de l’Environnement et des Collectivités d’outre-mer soutiennent ce programme mais, malheureusement, les financements acquis sont insuffisants.
Le LIFE+ CAP DOM lance donc un appel aux dons afin de mener des actions de terrain pour sauvegarder la biodiversité. Ce programme vise à tester de nouvelles techniques d’études, de concertation et de gestion, pour construire des outils de conservation des espèces et des habitats menacés en Martinique, en Guyane et à La Réunion. Ce programme, s’il fonctionne, sera répliqué dans d’autres territoires d’outre-mer.
Pour plus d’informations: http://www.lifecapdom.org/
http://www.20minutes.fr/article/758252/sauvez-oiseaux-outre-mer-menaces

jeudi 14 juillet 2011

mercredi 13 juillet 2011

Les baleines sont victimes des déchets dans les océans

Plastiques ou radioactifs, les déchets font de plus en plus de mal aux populations de baleines, qui seront l'objet des discussions de la 63e réunion plénière de la Commission baleinière internationale...
Des baleines échouées dont l’estomac est rempli de plastique: les scientifiques retrouvent de plus en plus fréquemment des cétacés dont la mort peut être due à la quantité de déchets plastiques ingérés. La Commission baleinière internationale (CBI), qui se réunit à partir de lundi à Jersey pour sa 63e réunion plénière, devrait s’atteler à lutter contre la pollution des océans, une menace supplémentaire pour les baleines déjà confrontées à la pêche non autorisée. Sans compter les déchets radioactifs charriés par la mer au large du Japon, source possible de contamination des baleines selon les ONG environnementales.

Suffocations, occlusions intestinales et pertes d’appétence

Qu’elles ingèrent les déchets plastique ou qu’elles s’emprisonnent dans les filets de pêche, les baleines font souvent les frais des activités humaines en mer. «La menace des débris marins en plastique pour nombre d'animaux marins est établie depuis longtemps, mais la menace pour les baleines et les dauphins est moins claire», explique l'auteur de l’étude soumise à la CBI, Mark Simmonds, de la Société pour la conservation des dauphins et des baleines (WDCS), une ONG britannique. Certaines espèces seraient plus sujettes que d’autres à l’intoxication par le plastique, notamment les baleines à bec et les cachalots qui s’alimentent en aspirant leurs proies: les microdébris de plastique de moins de 5 mm sont avalés par les cétacés. Les PCB qu’ils contiennent viennent alors s’installer dans l’organisme des baleines.
Les conséquences sur la santé des cétacés restent encore à déterminer, mais selon l’ONG Robin des bois, «l’ingestion de déchets entraîne des suffocations, des occlusions intestinales, des pertes d’appétence et de mobilité et enfin la mort. Cet impact est difficile à estimer car les cétacés coulent au fond de la mer après leur mort ou ne sont pas systématiquement autopsiés lorsqu’ils s’échouent».

Les baleines victimes de Fukushima?

Dans un communiqué, l’ONG française s’inquiète également des déchets radioactifs laissés en mer par le tsunami qui a frappé le Japon en mars dernier. Une quantité considérable de déchets aurait été entraînée dans l’océan Pacifique: «La plus grosse nappe de débris observée dans l’océan Pacifique au mois d’avril mesurait plus de 100 km de long et avait une superficie de 200 km² selon les observations de l’US Navy», écrit l’association.
Outre les habituels polluants que ces déchets charrient, les fuites d’eau radioactive de la centrale de Fukushima pourraient avoir de graves effets sur les baleines: «Les voies de contamination sont multiples: contact permanent avec la radioactivité artificielle, ingestion de plancton, de proies et de déchets contaminés, transmission de la radioactivité aux baleineaux pendant la période d’allaitement, explique l’ONG. Les effets potentiels de cette contamination externe et interne sont mutagènes (mutation du patrimoine génétique), tératogènes (développement anormal de l’embryon) et cancérogènes.»
Le problème des déchets devrait être au programme de la réunion de la CBI, si les difficiles négociations concernant le moratoire sur la chasse à la baleine n’occupent pas tout le temps des représentants internationaux.
http://www.20minutes.fr/article/756613/baleines-victimes-dechets-oceans

mardi 12 juillet 2011

Le zoo de Maubeuge fait rugir sa différence en plein coeur de la ville

Le vénérable parc zoologique de Maubeuge prépare sa mue. La quatrième attraction touristique de la région devrait doubler de surface et devenir une référence en matière de conservation faunistique.

C'est une entreprise d'un genre un peu particulier. Ici, pas de machines, pas de chaînes de production, pas d'ordinateurs (ou presque), mais un poumon vert et sauvage de 7,5 hectares en plein coeur de ville où 37 salariés soignent et entretiennent quelque 300 « employés » à poils, à plumes et à écailles venus des cinq continents.
Tel est le parc zoologique de Maubeuge, niché dans les remparts de la ville, la quatrième attraction touristique de la région avec ses 185 000 visiteurs annuels, le deuxième parc animalier le plus visité après Nausicaá.
« À sa création en 1955, c'était un simple parc floral avec quelques cochons d'Inde, des pigeons paon et son célèbre chimpanzé Maurice , explique Goulven Rigaux, actuel directeur et vétérinaire du site. Ce zoo à l'ancienne avait vieilli et n'avait pas suivi la mutation des parcs zoologiques au cours des années 1980-1990. Il a fallu attendre 2001 et l'arrivée d'une nouvelle équipe municipale pour prendre conscience de l'enjeu touristique et environnemental du parc. »
De gros investissements de modernisation et de mise aux normes sont engagés, l'équipe du zoo est entièrement professionnalisée.
Aujourd'hui, ce sont 300 animaux, de 60 espèces différentes, dont il faut s'occuper au quotidien, été comme hiver. Le budget vétérinaire frôle les 20 000 euros par an... « C'est un métier de passionnés, qui demande beaucoup de professionnalisme. »
Toute l'équipe soignante est d'ailleurs issue de l'une des quatre écoles de soigneurs animaliers existantes en France.
Car il en faut de la patience et des précautions pour vermifuger des gibbons, prendre la température d'un hippopotame, vacciner une tortue ou accoucher une girafe. Sans parler des 180 tonnes de foins et pailles, des 25 tonnes de viande qu'il faut distribuer annuellement, ou des 800 m³ de déjections qu'il faut nettoyer.
« La mission d'un zoo, c'est aussi celle de conservation des espèces animales. » Le parc de Maubeuge est ainsi très fier de posséder dans ses « collections » un couple de rarissimes lions d'Asie (une espèce plus en danger que le panda), et de girafes du Niger. « Nous sommes engagés là-bas dans un programme de conservation animale et de développement du territoire qui nous a permis l'an passé de reverser 14 300 euros à un village du Niger. Protéger la biodiversité animale c'est aussi protéger l'homme . »
Pour aller encore plus loin dans ses ambitions, l'Agglomération Maubeuge Val de Sambre, avec le soutien du conseil régional et du conseil général se sont lancés dans un vaste projet d'agrandissement du zoo. Un projet de 60 millions d'euros d'investissement qui permettrait au parc de passer de 7,5 à 16 hectares d'ici 2017, toujours dans l'enceinte des remparts maubeugeois, de tripler ses collections animalières, et surtout de devenir un pôle touristique incontournable de la Sambre-Avesnois. De quoi revitaminer « l'éco-système » de tout un territoire.
http://www.lavoixeco.com/actualite/Secteurs_activites/Tourisme_et_Loisirs/2011/07/11/article_le-zoo-de-maubeuge-fait-rugir-sa-differe.shtml

lundi 11 juillet 2011

Massif jurassien : la peur du grand méchant loup

Environnement. Depuis que le loup a fait son retour en Franche-Comté, ses défenseurs comme ses détracteurs s’inquiètent d’une possible installation du grand prédateur dans le massif. Et demandent à l’État d’anticiper.
Depuis le début du mois de juin, on reparle beaucoup du loup en Franche-Comté : vu dans le Doubs et le haut Doubs, il aurait attaqué des troupeaux (plus d’une quarantaine de brebis) jusque dans le Jura, à Lemuy (lire ci-dessous), avec une montée en puissance ces derniers jours.
Face à la pression des agriculteurs francs-comtois, l’État a commencé, jeudi, à envisager des tirs de défense pour faire fuir l’animal, prévus dans l’arrêté ministériel concernant les attaques de loup. La véritable psychose qui règne dans le nord de la région est en train de s’étendre au Jura, où elle reste encore à l’état de crainte. Une peur partagée par ses défenseurs et ses détracteurs « naturels » que sont les éleveurs et les chasseurs, qui prédisent son retour depuis plusieurs années. Ils demandent unanimement à l’État de prendre des mesures, d’action et d’anticipation.
La présence du loup dans le Jura n’est pas inédite, son dernier passage remarqué remonte à 2007, à Grande-Rivière. « Le problème avec le loup, c’est que sa présence est toujours difficile à prouver, souligne Patrice Raydelet, président du Pôle grands prédateurs Jura. À Lemuy il n’a pas été formellement identifié, mais par rapport aux morsures et au mode de consommation, c’est plus que probable qu’il s’agisse d’un loup. »
Le loup vivait dans le Jura au début du XX e siècle ; il a été observé pendant la Première Guerre mondiale puis a disparu avant la Seconde, dans les années 1930-1940. « On connaît toutes les légendes, l’homme a toujours essayé de s’en débarrasser. En France, où l’espèce est protégée, restent aujourd’hui entre 150 à 180 spécimens. Étant à un saut de puce des Alpes, c’est évident qu’un jour ou l’autre il effectue des passages dans le Jura ; mais peut-être qu’à terme il s’installera, si un couple crée une meute. C’est pour ça qu’on communique : pour rassurer la population et apporter un soutien technique aux éleveurs. Si le loup revient définitivement dans le Jura, il n’y aura pas d’incidence sur la vie des Jurassiens : ce sont les éleveurs qui vont en pâtir. » Les chiens patous, qui ont fait leurs preuves avec le lynx, ne suffisent pas : « Il faudra envisager des parquages, plus de chiens par troupeau avec d’autres conduites… Notre première action concrète a été d’en fournir un à une éleveuse de brebis à Levier, fin juin. Il faut que l’État apporte des moyens de protection pour cohabiter avec le loup, dès maintenant. »
Depuis Lemuy, il y a tout juste un mois, aucune attaque (présumée) de loup n’a été déclarée dans le Jura.
Mais la Chambre d’agriculture départementale reste à l’affût : « Nous sommes farouchement opposés au laisser-faire ambiant sur l’extension du loup dans la région, grogne Dominique Chalumeaux, son président. On sait qu’il n’arrête pas d’accroître son territoire. C’est un danger pour l’élevage dans le Jura. On a beau nous promettre des indemnisations, le compte n’y sera jamais. Les éleveurs d’ovins ont déjà assez de difficultés économiques, ce sont souvent eux qui sont le dernier rempart contre la friche et la désertification. La montagne est belle quand elle est exploitée ! On aspire donc à ce que le département reste à l’écart de la colonisation. Si le loup se met en meutes, il y aura des conséquences très fortes sur le devenir d’un certain nombre d’éleveurs. Ils vont se mettre à renoncer, à changer de production ou ne s’installeront pas. Il y avait déjà le lynx, avec lequel ils ont appris à vivre. Mais le lynx est un tout petit prédateur par rapport au loup ! Le loup crée un vrai traumatisme, la cohabitation est trop difficile. »

Les chasseurs exigent des mesures

Chez les chasseurs aussi on montre les crocs. « Malheureusement je constate que toutes les remarques et les craintes, émises par les agriculteurs comme les chasseurs, ne sont pas prises en compte ! tempête Christian Lagalice, président de la Fédération des chasseurs du Jura. Comme pour le lynx ! On pense que les effectifs en France sont minimisés ; il doit y avoir 200 loups, c’est-à-dire une survie quasi-assurée. C’est une espèce protégée mais avec un statut qui n’empêche pas les tirs. Son retour dans les forêts franc-comtoises pose un certain nombre de problématiques : le coût (le ‘‘Projet loup’’ coûte des millions d’euros par an en remboursements et études) et l’impact particulièrement fort sur les activités agricoles et gigantesque sur la faune sauvage. Il a quasiment fait disparaître le mouflon de la Drôme ! ». Le loup a sa place dans la biodiversité mais à un moment il faut prendre des mesures de régulation, sinon on va au-devant de gros problèmes. Ce qui est à l’ordre du jour c’est de garantir la pérennité de l’animal ET des activités humaines. Le Plan national Loup arrive à échéance en 2011. On demande que le nouveau plan 2012-2015 aborde l’intérêt cynégétique et pas seulement le pastoralisme ; il n’est pas considéré comme acquis que la population de chamois soit offerte au loup ! La régulation du loup est un axe politique majeur. Au lieu d’une gestion nationale, il faut une gestion décentralisée par grands massifs. Il est trop facile de voir ça depuis les bureaux parisiens du ministère, il faut être sur le terrain ! »

Daniel Joly : "Ce n'est ni un chien ni un lynx qui a attaqué mon troupeau"

Sur ce cas, l’État ne communique pas. Une plainte a été déposée, l’ONCFS a procédé aux constatations… » Mais comme d’habitude, on parle de probabilité, alors que c’est une certitude : ce n’est ni un lynx ni un chien qui est capable de faire ça, ça ne peut être que le loup ! Heureusement qu’il a été pris en photo à Septfontaine, sinon, on en serait encore aux mêmes débats. » Daniel Joly, éleveur de brebis à Lemuy, à la frontière du Doubs, a trouvé au matin du 5 juin, en forêt, cinq de ses bêtes mortes et cinq blessées. Prêt à prendre sa retraite, à 60 ans, il a connu depuis 1976 cinq attaques de lynx et plusieurs de chiens. « Mais le loup, c’est une première. Je n’avais jamais vu ça, un vrai tueur, un vrai massacre ! » Une semaine plus tard, il a vu revenir deux brebis à moitié mortes. Ex-vice-président du syndicat ovin, les grands prédateurs, il connaît. « Le lynx est encore tolérable mais un tel carnage c’est inhumain, pour moi, pour le loup, c’est l’abattage immédiat. Mais ils ne l’auront pas ! Ils veulent faire revenir les grands prédateurs ? OK. Nous, on veut défendre notre outil de travail. C’est moins stressant pour moi que pour un jeune qui vient de s’installer mais c’est plus d’un mois de salaire. Essayez de vous imaginer que chaque matin vous ayez peur de trouver vos pneus crevés en partant au travail, c’est pareil. Qu’est-ce qu’on doit faire ? Si c’est un chien et qu’on tire dessus on ira au tribunal et on perdra face à son propriétaire, si c’est un animal protégé ce sera pire… Mais nous, nos brebis ce n’est pas grave ? On ne veut pas vivre d’indemnisations ni du tourisme du loup : dans d’autres régions, il paraît que les éleveurs vendent des peluches ! »
http://www.leprogres.fr/jura/2011/07/10/massif-jurassien-la-peur-du-grand-mechant-loup

dimanche 10 juillet 2011

samedi 9 juillet 2011

Le thon rouge n'est plus le seul de son espèce à être menacé

L'UICN estime que toutes les espèces de thon sont menacées de disparition...
Rouge, albacore ou germon, la quasi-totalité des espèces de thons doivent figurer sur la liste rouge des espèces menacées établie par l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), selon une étude publiée jeudi par l'organisation basée en Suisse. Sur les huit espèces de thons examinées, «cinq sont classées dans l'une des catégories menacées de la liste rouge ou sont quasi menacées» d'extinction, a souligné l'UICN dans cette étude passant en revue les 61 espèces connues des familles des scombridés (thons, bonites, maquereaux et thazards) et des marlins (espadons et marlins). L'étude est basée sur un rapport publié dans la dernière édition de la revue américaine Science.
Les thons menacés sont le thon rouge du sud (Thunnus maccoyii) qui est évalué «en danger critique d'extinction», le thon rouge d'Atlantique et de Méditerranée (T. thynnus) qui est «en danger», le thon obèse (T. obesus) classé «vulnérable», le thon jaune albacore (T. albacares) et le thon germon (T. alalunga) qui sont tous deux «quasi menacés».

La surpêche responsable de la disparition des thons

Toutes les espèces de thons rouges, en particulier, «sont susceptibles de s'effondrer en raison de la pression de la surpêche continue, et c'est déjà le cas essentiellement pour le thon rouge du sud avec peu d'espoir de rétablissement», selon Kent Carpenter, directeur de l'unité biodiversité marine de l'UICN et un des auteurs de l'étude. «Si aucun changement n'est apporté aux pratiques de pêche actuelles, les stocks de thon rouge de l'Atlantique risquent de s'effondrer aussi car il y a peu de signes de reconstitution de la population après une réduction significative dans les années 1970», a-t-il ajouté.
Ces données «aideront considérablement les gouvernements à prendre des décisions susceptibles de sauvegarder à l'avenir ces espèces dont beaucoup ont une grande valeur économique», selon l'UICN qui publie cette étude à la veille de l'ouverture, lundi, de la troisième réunion conjointe des Organisations régionales de gestion de la pêche des thonidés à La Jolla (Californie). Selon l'étude, «les populations de thon rouge du sud et de thon rouge de l'Atlantique (incluant la Méditerrannée) ont été tellement réduites que la façon la plus efficace pour éviter l'effondrement est de fermer la pêche jusqu'à ce que les stocks se soient reconstitués à des niveaux sains.»
Pour la saison de pêche 2011 (15 mai au 15 juin) les quotas de pêche au thon rouge pour la Méditerranée n'avaient été que faiblement réduits à 12.900 tonnes, contre 13.500 t en 2010 par les 48 Etats pêcheurs de la Commission internationale pour la Conservation des thonidés de l'Atlantique (CICTA).
http://www.20minutes.fr/article/755061/thon-rouge-plus-seul-espece-etre-menace

vendredi 8 juillet 2011

Un ourson naît dans les Pyrénées

Des traces d'une portée d'oursons nés cette hiver, des analyses ADN ultérieures en préciseront le nombre, ont été découvertes vendredi dans les Pyrénées, en Ariège, par un membre du réseau de suivi de l'ours, a annoncé l'association Pays de l'ours-Adet.

Les portées sont généralement de deux oursons, mais une mère peut parfois donner naissance à un ou trois oursons, précise le directeur de Pays de l'ours-Adet, Alain Reynes. Fin 2010, la population avérée était de 19 plantigrades dans le massif.

"La famille ours s'agrandit! Ca ne compense cependant pas l'ours qu'on n'a pas lâché, car on a toujours deux mâles esseulés en Béarn à qui on n'offre aucune perspective de reproduction", rappelle Alain Reynes, en référence à la volte-face du gouvernement, qui a finalement renoncé à introduire un ours dans les Pyrénées-Atlantiques.

"Cette bonne nouvelle n'occulte pas le risque imminent de disparition de l'espèce dans l'ouest des Pyrénées et c'est inadmissible", a souligné le directeur de Pays de l'ours-Adet.

Durant leurs deux premières années, les oursons sont particulièrement fragiles, avec un taux de mortalité de 50%, mais dans les Pyrénées le taux de survie est nettement supérieur. Au moins trois des quatre oursons nés pendant l'hibernation début 2010 ont été aperçus cette année, tout comme les deux oursons nés en 2009. Les traces mesurées sur le territoire de la commune de Saint-Lary, en Ariège, indiquent que le ou les oursons ont environ 6 mois, un âge où ils pèsent jusqu'à 3 kg et tètent encore leur mère.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/07/08/97001-20110708FILWWW00603-un-ourson-nait-dans-les-pyrenees.php

L'ancien chasseur peut garder Juliette, sa laie

Il avait recueilli Juliette en 2008, une jeune laie devenue la "mascotte du village", mais les autorités voulaient les séparer: le tribunal correctionnel de Valence a relaxé vendredi ce "chasseur repenti" retraité poursuivi pour détention d'animal sauvage. "Jean-Claude Martin est soulagé car il avait lié un lien affectif très fort avec sa laie qui aurait été vouée à une mort certaine si elle lui avait été retirée", a déclaré à l'AFP son avocat Me Grillon, du barreau de Paris.
Ses ennuis avaient commencé en 2010 lorsque des gardes de l'Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage l'avaient verbalisé avant de transmettre le dossier à la justice, qui l'a finalement relaxé pour "nullité de la procédure". Juliette "devenue un animal totalement domestiqué", frôle aujourd'hui les 100 kilos et vit depuis trois ans dans un enclos sur le terrain du couple à Lachau (Drôme). Le préfet de la Drôme doit désormais autoriser officiellement son client à détenir la laie.

En 2008, à l'ouverture de la saison de chasse, Jean-Claude Martin avait eu pitié du jeune animal "d'à peine 800 grammes" retrouvé dans un bassin asséché, et l'avait recueilli chez lui "pour lui sauver la vie". Après l'avoir nourri au biberon, l'ancien chasseur avait tenté en vain de relâcher l'animal, qui revenait sans cesse, et il l'avait finalement installé sur son terrain.

Disparition de renardeau : «Zouzou ne serait pas parti par lui-même, quelqu'un l'a forcément aidé»

Alors qu'il devait être retiré à sa famille vendredi matin, le renardeau a «disparu dans la nuit» de jeudi à vendredi...
Nouveau rebondissement dans l’affaire Zouzou. Alors que le tribunal de Bergerac (Dordogne) s’était prononcé mardi pour le retrait du renardeau, adopté par Didier et Ana-Paula depuis 1 an, «quelqu’un serait venu chercher l’animal» dans la nuit de jeudi à vendredi, confie Ana-Paula, la propriétaire.

«Ni dans le jardin, ni dans la maison»

Pour l’instant aucune trace du renardeau, ses prioritaires sont inquiets et n’espèrent qu’une chose «qu’on ne lui ait pas fait de mal». Jeudi soir, Ana Paula et Didier l’on nourrit vers 20h, «comme d’habitude», le renardeau n’avait pas de comportement anormal et n’avait pas l’air «particulièrement stressé».
Mais voilà, vendredi à leur réveil, mauvaise surprise, la cage de Zouzou était vide et le renardeau n’était «ni dans le jardin, ni dans la maison», précise Ana-Paula, désolée. Du coup, les sept gendarmes et les quatre membres de l’office nationale de la chasse arrivés en force pour récupérer le renardeau à 9h ce vendredi matin sont repartis bredouille. «Ils ont cherché dans les alentours, vérifié les terriers et les bords de route», précise Ana-Paula. Mais rien, pas une trace de Zouzou, ni même une piste.

Menaces de mort

Plusieurs scénarios sont possibles : «Soit il s’est échappé par lui-même, soit on l’a aidé à s’échapper. Si quelqu’un l’a récupéré j’espère juste qu’il nous contactera rapidement pour nous donner des nouvelles », espère Ana-Paul. Mais pour le couple adoptif de Zouzou cela ne fait pas de doute : «Il ne serait pas parti par lui-même, quelqu’un l’a forcément aidé à s’échapper. Soit c’est une personne qui l’a mis en lieu sur, le temps que l’histoire fasse moins de vagues, soit c’est une personne plus mal intentionnée qui nous l’a volé».
Pour les propriétaires, la deuxième hypothèse est malheureusement plausible: «On a reçu beaucoup de lettres de menaces de mort, plusieurs personnes n’ont pas compris notre acte, et trouvent notre engagement judiciaire pour Zouzou ridicule», confie la propriétaire.
Le Procureur est informé et une enquête devrait être ouverte pour en savoir plus sur la mystérieuse disparition de Zouzou.
http://www.20minutes.fr/article/755407/disparition-renardeau-zouzou-parti-lui-meme-quelqu-forcement-aide
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Etats-Unis : un randonneur tué par une maman grizzly dans le parc de Yellowstone

Un randonneur a été tué mercredi par un grizzly sur un sentier fréquenté du Parc national de Yellowstone, après avoir croisé une femelle et ses petits.
Son épouse n'a pas été blessée dans cette attaque mortelle qui est la première en 25 ans à Yellowstone. La dernière attaque mortelle remonte à octobre 1986. Le randonneur et sa femme se trouvaient dans une zone où il est courant de pouvoir apercevoir et observer des ours.

Le grizzly, un grand ours brun symbole de l'Ouest sauvage, est un prédateur de grande taille qui a besoin de beaucoup d'espace.

Il peut peser jusqu'à 680 kg et malgré son poids, il peut courir jusqu'à 55 km/h, selon le service américain pour la faune sauvage.
Les ours ont normalement tendance à éviter les êtres humains mais ils peuvent être extrêmement agressifs s'ils sentent leurs petits en danger.

Fondé en 1872, le Parc national de Yellowstone est le plus grand et le plus ancien parc naturel américain. Il s'étend sur 8900 km2, soit une surface légèrement supérieure à celle de la Corse.

http://www.leprogres.fr/faits-divers/2011/07/07/etats-unis-un-randonneur-tue-par-une-maman-grizzly-dans-le-parc-de-yellowstone

jeudi 7 juillet 2011

Un singe vole un appareil photo et se tire un splendide autoportrait

David Slater est photographe. Mais ce pro de la photo d’animaux s’est fait voler la vedette, en plus de son appareil photo, par un macaque d’un parc national de la province de Nord Sulawesi en Indonésie. C’est une femelle qui s’est emparé du boîtier de Slater, un instant distrait. Intriguée par son propre reflet dans l’objectif, l’animal s’est mis à faire des grimaces, avant de prendre accidentellement un magnifique autoportrait.
Le bruit du déclencheur à tellement amusé ses congénères que ceux-ci ont déboulé et ont joué à leur tour avec l’appareil magique. L’un d’entre eux «a pris des centaines de photos avant que je récupère mon appareil, raconte David Slater dans le Daily Mail, mais la plupart était floues.»

>> Toute l’histoire (et les photos) sont sur le site du Daily Mail


http://www.20minutes.fr/preums/753295/singe-vole-appareil-photo-tire-splendide-autoportrait
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mercredi 6 juillet 2011

Le renardeau Zouzou doit quitter sa famille d'adoption

Triste fin pour Zouzou. Ce renardeau apprivoisé par une famille de Dordogne va leur être retiré. C'est ce qu'a ordonné mardi, en plus d'une amende de 300 euros d'amende pour "détention sans autorisation d'un animal non domestique", le tribunal correctionnel de Bergerac. Anna-Paule Rodrigues, la propriétaire du jeune renard a aussitôt dénoncé une situation "aberrante". "On ne sait absolument pas où ils vont l'emmener", a-t-elle dit à la sortie du tribunal. Un courrier qui précisera la date de la confiscation doit lui être envoyé prochainement. Anna-Paule Rodrigues et son compagnon, qui avaient découvert l'an dernier le jeune renard au bord d'une route, souhaitent faire appel de ce jugement. Il ne permettrait cependant pas de suspendre la confiscation de l'animal qui est immédiatement exécutoire.
Lors de l'audience, le procureur s'en est pris à la famille adoptive. Il l'a accusée d'avoir voulu gagner du temps en demandant un report d'audience et a dénoncé la "bêtise" du père qui a refusé la proposition de conciliation. En mai, la famille avait refusé cette proposition qui suggérait une amende de 200 euros assortie de la confiscation du renardeau mais de la possibilité pour le couple de le récupérer après l'obtention d'un agrément. La famille était d'accord pour payer l'amende et faire en sorte d'obtenir l'agrément, mais pas pour rendre le renard en attendant, de crainte qu'il ne redevienne sauvage dans l'intervalle.

Le procureur évoque des menaces de mort

 Le procureur a également affirmé avoir reçu des menaces de mort dans le cadre de cette affaire. Il a accusé les médias d'avoir fait "ses choux gras dans cette affaire qui n'en méritait pas tant". L'animal vit dans un enclos du jardin, se nourrit de croquettes pour chien, boit dans une gamelle et se laisse approcher et caresser.
http://lci.tf1.fr/france/justice/le-renardeau-zouzou-doit-quitter-sa-famille-d-adoption-6563817.html
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200 rhinocéros abattus par des braconneurs en Afrique du Sud depuis janvier, selon le WWF

Les rhinocéros du parc Kruger ne sont pas à l'abri des braconniers...
Près de 200 rhinocéros ont été tués en Afrique du Sud au premier semestre, la plupart dans le célèbre parc Kruger, a dénoncé mardi le Fonds mondial de la nature (WWF). Depuis le début de l'année, le WWF a dénombré 193 rhinocéros tués par des braconniers, dont 126 dans le parc Kruger, déplore le Fonds dans un communiqué. «Les actes de braconnages sont presque sans exception commis par des criminels sophistiqués qui parfois chassent depuis des hélicoptères et utilisent des armes automatiques», s'insurge Joseph Okori, coordinateur du programme Rhinocéros au WWF. «L'Afrique du Sud mène une guerre contre un crime organisé qui risque de mettre à mal les avancées exceptionnelles réalisées au siècle passé», ajoute-t-il.

Record en 2010: 333 rhinocéros tués

Le pays enregistre depuis 2006 une recrudescence du braconnage des rhinocéros blancs et noirs, dont les cornes sont très recherchées en Asie pour leurs prétendues vertus médicinales ou pour servir d'ornements. Le phénomène s'est accéléré en 2010 avec un record historique de 333 rhinocéros tués, contre 122 en 2009 et 13 en 2007. L'immense réserve Kruger a été la plus affectée avec 146 rhinocéros abattus en son sein l'an dernier.
L'Afrique du Sud, qui abrite 70% de la population mondiale de ces grands mammifères, a intensifié ses programmes de lutte et n'hésite pas à répondre à la violence des braconniers. Depuis janvier, les forces de l'armée patrouillent le parc Kruger. En 2011, les autorités ont arrêté 123 personnes suspectées d'avoir commis des actes de braconnage. Six d'entre eux ont été condamnées. «Nous serions ravis de voir davantage de condamnations», a déclaré Morne du Plessis, chef du WWF en Afrique du Sud. «Appliquer des sanctions sévères pour des crimes commis à l'encontre de la faune comme le braconnage de rhinocéros démontrerait l'engagement du gouvernement sud-africain vis-à-vis (...) du patrimoine du pays», dit-il.
L'Afrique du Sud n'est pas le seul pays touché par ces activités de chasse illégale. En juin, un rhinocéros a été tué au Swaziland, le premier en vingt ans, selon le WWF. Trois suspects ont été arrêtés, mais ils bénéficient d'une liberté sous caution, précise l'ONG.
http://www.20minutes.fr/article/752745/200-rhinoceros-abattus-braconneurs-afrique-sud-depuis-janvier-selon-wwf

mardi 5 juillet 2011

L'avenir de Zouzou le renardeau sera décidé alors que le dossier n'est pas prêt

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La demande de report a été refusée par le procureur, le couple dénonce une manipulation du tribunal...
Ils iront à l'audience, mais ils ont peu d'espoir. Certaine de voir sa demande de report acceptée, la famille menacée de se voir retirer Zouzou, le renardeau qu’elle a adopté à Bergerac, n'avait pas prévu de se rendre au tribunal ce mardi après-midi. Leur avocat a réussi à les prévenir in extremis que l'audience aurait lieu, mais leur dossier n'est pas prêt.

«C'est voulu, ils ne voulaient pas qu'il ya ait trop de monde»

La famille de Zouzou se plaint de n’avoir reçu que tardivement des documents cruciaux dans cette affaire. «L'avocat n'a pas eu le temps de monter le dossier, regrette ce mardi Ana-Paula, contactée par 20Minutes. C'est voulu, ils ne voulaient pas qu'il y ait trop de monde.» «Je ne vais pas pouvoir plaider, mes clients sont injoignables», s'inquiétait plus tôt dans la matinée Jean-François Capoul, leur avocat.
«L’audience se tiendra comme prévu», avait indiqué lundi le tribunal de grande instance de Bergerac à 20Minutes. L'avocat, cependant, devait s'y rendre seul, supposant que celle-ci serait une formalité au cours de laquelle sa demande de report serait accordée. «Le procureur s’oppose au report», a-t-il déploré ce mardi. «Nous allons être appelés à la barre, une décision sera rendue», se désole Ana-Paula. Mais elle prévient déjà: «On fera appel».
http://www.20minutes.fr/article/753315/avenir-zouzou-renardeau-risque-etre-decide-absence-maitres

Orques Sauvages

samedi 2 juillet 2011