jeudi 30 juin 2011

1.000 nouvelles espèces découvertes en Nouvelle-Guinée en dix ans

L'île abrite une multitude d'espèces et représente une des premières réserves de biodiversité au monde...
Les scientifiques vont de surprise en surprise: une grenouille avec des crocs, un serpent aveugle et un dauphin à tête arrondie font partie des plus de 1.000 nouvelles espèces découvertes sur l'incroyable île de la Nouvelle-Guinée en dix ans, a annoncé lundi le WWF. Des dizaines de papillons et d'invertébrés ont été découverts au rythme de deux par semaine entre 1998 et 2008, a précisé le Fonds Mondial de la Nature dans un rapport sur la biodiversité de cette île partagée entre l'Indonésie et la Papouasie-Nouvelle-Guinée. «Cette étude montre que les forêts et les rivières de la Nouvelle-Guinée sont parmi les plus riches, en terme de biodiversité, dans le monde», a résumé Neil Stronach, responsable du WWF pour la Mélanésie occidentale. «Cette diversité est telle qu'il est courant de faire de nouvelles découvertes encore aujourd'hui», selon le rapport.

Escargots jaune fluo, serpent aveugle et grenouille ailée

La Nouvelle-Guinée, qui s'étend de l'Asie à l'Océanie, ne couvre que 0,5% de la surface de la Terre mais possède jusqu'à 8% des espèces répertoriées dans le monde. Un seul kilomètre carré de forêt tropicale peut ainsi accueillir plus de 150 espèces d'oiseaux, aux plumages parfois extrêmement colorés. Les scientifiques y ont également vu le papillon le plus grand, avec une envergure de 30 cm, et des rats géants de près d'un mètre de long.
Parmi les 1.060 espèces découvertes en dix ans, l'une des plus notables est celle d'un dauphin à la tête arrondie et aux nageoires retroussées, qui vit dans les eaux peu profondes proches des embouchures de rivières. Cette découverte, faite en 2005 en Papouasie-Nouvelle-Guinée, était la première d'une nouvelle espèce de dauphins en trois décennies, selon le WWF. 580 nouvelles espèces d'invertébrés, dont un escargot jaune fluo, et 71 de poissons ont été également répertoriées. Parmi les 43 espèces de reptiles, figure un serpent parmi les plus placides au monde: mesurant seulement 12 à 14 cm, il ne voit rien, ne peut mordre et n'a pas de venin. «Litoria sauroni» est le nom qui a été donné par les scientifiques à une grenouille dont les yeux aux tâches rouge et noir évoquent Sauron, le personnage maléfique du «Seigneur des anneaux». Une autre grenouille ne mesure qu'un centimètre de long tandis qu'une autre possède des pattes ailées.

La déforestation menace la biodiversité

Malgré l'excitation liée à ces découvertes, le WWF met en garde contre les graves menaces liées à l'accroissement des activités humaines, qui détruisent l'écosystème à «un rythme alarmant». Très riche en matières premières, la Nouvelle-Guinée est en effet victime de la déforestation, légale ou non, pour le développement de mines, de plantations, notamment de palmiers à huile, et la construction de routes. «Ces menaces environnementales sont exacerbées par le changement climatique qui augmente le nombre de feux de forêts et de savanes, l'érosion, et l'afflux d'eau de mer dans les zones d'habitats côtières», souligne le WWF.
http://www.20minutes.fr/article/748649/1000-nouvelles-especes-decouvertes-nouvelle-guinee-dix-ans

mercredi 29 juin 2011

Salon : deux petits girafons sont nés au zoo de la Barben

Il était environ 13h, hier, près de l'enclos des girafes du zoo de la Barben, lorsque un groupe de touristes remarque quelque chose d'inhabituel. Une des femelles est en train de mettre bas! "On pouvait apercevoir les sabots du petit qui était en train de sortir" s'ébaubit Renaud, un touriste ardéchois accompagné de sa petite famille.
Il était 13h45, lorsque le bébé animal est entièrement sorti du ventre de sa mère (faisant un chute de près de 2 mètres de haut sur un lit de paille!) A 14h30, il était déjà debout, certes un peu chancelant mais le regard bien vif, et à 15h30, il avait trouvé les mamelles ! Sa mère n'a montré aucun signe de rejet envers son bébé.
Tout s'est passé à merveille. Du côté de la "famille élargie" humaine, on avait espéré une fille mais ce sera un beau garçon. Il est le sixième bébé d'Isidorine (13 ans) et de Niamey (8 ans), le mâle reproducteur du groupe. Ce timing précis, on le connaît bien du côté des soigneurs. Il y a déjà eu un peu plus de 13 naissances de girafons sur le zoo. "Il faut en moyenne une quinzaine de mois de gestation pour la femelle. Ensuite, au moment de la mise bas, le petit sort les deux pattes avant et le cou en premier" explique Frédéric Provansal, chef d'exploitation.
Mais entre le moment où l'on commence à apercevoir les sabots et celui de la délivrance complète il peut s'écouler plus d'une heure voire deux parfois. "Nous avons l'habitude de laisser commencer le travail à l'extérieur, puis de rentrer l'animal dans son écurie pour que cela se poursuive en toute sérénité"
Deux en quinze jours
Seulement cette fois-ci, dans la nursery, il y avait embouteillage ! Voilà quinze jours, un premier girafon (un petit mâle) était né sa belle robe tachetée caramel semblable à celle de sa mère une "giraffa camelopardalis Anticorum" comme lui, une espèce originaire d'Afrique de l'Ouest.

L'équipe des soigneurs a donc fait le choix de le sortir avec sa mère en extérieur. A l'instant, où le bébé girafon allait voir pour la première fois le jour, son aîné de quelques semaines allait faire ses premiers pas déjà agiles dans le grand enclos de ses paires !
Les deux girafons sont superbes et même si les soigneurs en ont aujourd'hui l'habitude, chacun s'est ému de ce spectacle de la nature tout simple. Car il faut bien le dire ces bébés girafes avec leurs pattes plus longues que leur cou (ils mesurent près de deux mètres pour un poids de 40 à 50 kilos), leur manière un peu gauche de se coller contre le flanc de leur mère, le long cou de celle-ci qui lentement (on oserait dire tendrement) se penche de toute sa hauteur vers lui... On pourrait bien rester des heures à regarder cette scène avec l'envie irrépressible de vouloir caresser le jeune animal !
Hier soir, les deux mamans et leurs petits respectifs ont été rentrés plus tôt qu'à l'ordinaire dans leur écurie. "Nous voulons voir si les deux femelles et les deux girafons s'entendent bien. Si elles ne vont pas bousculer les petits" expliquent Vincent et Hassen le chef animalier. Le nouveau né sera isolé du reste du groupe pendant encore quinze jours. Pour l'autre girafon, l'acclimatation au monde extérieur se fera au jour le jour sans la présence du mâle dominant "qui pourrait le bousculer trop brusquement. Il faut qu'il apprenne où se mettre à l'écart ou à l'abri si des fois son père était énervé"
Pour ceux qui regretterait sans doute que ces animaux soient nés en captivité et non pas dans leur milieu naturel, il faut savoir que ces girafes sont d'une part toutes nées en captivité. Elles sont donc imprégnées par l'homme, ne connaissent pas de prédateur dans leur enclos (elles sont rentrées dans leurs écuries tous les soirs comme tous les gros animaux ou espèces dangereuses). Au contraire, l'avantage de pouvoir observer, faire reproduire ces espèces en captivité est de pouvoir mieux les comprendre, les soigner aussi et ainsi d'appliquer les mêmes méthodes à ceux vivant en liberté, d'avoir les bons gestes pour les endormir par exemple ou les relever...
http://www.laprovence.com/article/a-la-une/salon-deux-petits-girafons-sont-nes-au-zoo-de-la-barben

lundi 27 juin 2011

dimanche 26 juin 2011

lionceaux blancs du zoo de Pont-Scorff

Petit événement, hier matin, au zoo de Pont-Scorff: les quatre lionceaux blancs nés le 17 mai se découvrent au monde extérieur... sous la surveillance de leur maman, qui ne les quitte pas du regard. «Des naissances de lions blancs, c'est quelque chose de très rare», assure la gérante du zoo, Véronique Thomas. Le couple de lions blancs, originaire d'Afrique du sud est arrivé cet hiver à Pont-Scorff, après un séjour dans un parc de Hollande. Les lionceaux, eux, vont rester quelques mois avec leur mère, puis partiront dans d'autres zoos. Pour conserver la lignée, l'un d'eux sera envoyé «en dépôt» dans un autre parc, afin d'éviter la consanguinité.


http://www.letelegramme.com/local/morbihan/lorient/couronne/pontscorff/lorient-les-images-des-lionceaux-blancs-du-zoo-de-pont-scorff-25-06-2011-1348419.php

samedi 25 juin 2011

Vigie Nature lance un appel à témoins pour comprendre le comportement des papillons

Pour comprendre les effets de la sécheresse sur les papillons, le grand public est appelé à envoyer des photos...
Sortez les objectifs, Vigie Nature a besoin de tout le monde pour comprendre comment le climat de ce printemps a influencé la vie des papillons. La sécheresse a provoqué une situation contrastée pour les papillons: plus rares dans les milieux secs mais plus nombreux dans les forêts, le nombre d’espèces observées serait également plus importante que les années précédentes.

Une année exceptionnelle pour les papillons

L’année 2011 s’annonce «exceptionnelle» pour les papillons, expliquent le Muséum national d’histoire naturelle et l’association Noé conservation: «Il est possible que la sécheresse ait un impact négatif, en particulier parce que les plantes nourricières des chenilles seraient moins abondantes. Par ailleurs, plusieurs espèces du début d’été ont déjà éclos alors que subsistent encore de nombreuses espèces printanières expliquant ainsi la diversité des papillons observés. D’autres espèces présumées disparues de certaines régions ont même été découvertes comme le demi-argus en Ile-de-France, et des espèces peu communes sont observées plus fréquemment que les autres années à l’instar de l’azuré des cytises.»
Autant de particularités qui méritent d’être observées de près. Pour cela, les chercheurs appellent chacun à prendre son appareil photo pour tirer le portrait des papillons de son jardin ou de sa région. Pour participer, il suffit de s’inscrire sur www.noeconservation.org ou vigienature.mnhn.fr, et d’ouvrir l’œil pendant les ballades en forêt...
http://www.20minutes.fr/article/746617/vigie-nature-lance-appel-temoins-comprendre-comportement-papillons

mercredi 22 juin 2011

Lavancia-Epercy : un habitant a sauvé son chien en sautant dans le barrage

Voilà une histoire qui va ravir les amateurs de faits divers « heureux » et les amis des animaux.
Dimanche soir, vers 19 heures, un jeune homme d’une vingtaine d’années, habitant de Lavancia-Epercy, commune à cheval entre Ain et Jura (dans le Jura mais un code postal déjà dans l’Ain), se baladait avec son amie et son chien aux abords la centrale hydroélectrique de la commune, côté Jura. Son chien est allé à l’eau, et nageait dans le lac. Jusqu’à ce que son maître se rende compte que, trop loin et avec le débit d’eau important, il ne pourrait pas revenir.
Le jeune homme a alors sauté à l’eau à son tour pour aller chercher l’animal, et s’est vite retrouvé aussi en difficulté. Il s’est accroché à un tronc d’arbre, tandis que son amie composait le numéro des secours. L’appel a été géré par les pompiers de l’Ain, qui ont informé leurs homologues jurassiens. Lorsque les pompiers de Dortan (Ain) sont arrivés sur place, vers 20 heures, la victime avait réussi à regagner la rive par ses propres moyens. Le jeune homme a été déshabillé et réchauffé dans l’ambulance, puis a été reconduit à son domicile suite à avis médical. Double fin heureuse : il est rentré à la maison avec son fidèle compagnon à quatre pattes, qu’il a réussi à sortir de l’eau avec lui.
http://www.leprogres.fr/jura/2011/06/21/lavancia-epercy-un-habitant-a-sauve-son-chien-en-sautant-dans-le-barrage

mardi 21 juin 2011

Vingt-deux bébés gorilles ont été baptisés au Rwanda

Samedi, les derniers nés du parc naturel des Volcans au Rwanda ont été baptisés lors d'une grande cérémonie...
Une cérémonie haute en couleur a marqué le baptême de vingt-deux bébés gorilles samedi dans le nord du Rwanda, en présence de hauts dirigeants du pays, dont le Premier ministre Bernard Makuza. Comme lors des précédentes éditions, cette cérémonie s'est déroulée à Kinigi, au pied du parc naturel des Volcans, sanctuaire de ces primates menacés d'extinction. Cette célèbre chaîne de volcans à la frontière entre le Rwanda, l'Ouganda et la République démocratique du congo (RDC) abrite la moitié des 700 gorilles de montagne encore vivants au monde. Parmi les bébés à l'honneur samedi figurent deux jumeaux mâles qui ont vu le jour en février. Les gorilles n'étaient pas physiquement présents à cette cérémonie qui a eu lieu en dehors de leur habitat naturel. Ils étaient représentés par des enfants déguisés en gorilles.
Ouvrant la cérémonie, retransmise en direct à la radio et à la télévision nationale, le Premier ministre a donné au premier bébé le nom rwandais d’«Ijambo», qui signifie littéralement «la parole». «Je lui donne pour nom Ijambo, car ce sont nos réalisations, nos progrès qui nous donnent droit à la parole parmi le concert de Nations», a expliqué Bernard Makuza, reprenant un leitmotiv cher au président Paul Kagame.

Les gorilles, précieux pour le tourisme

Ce baptême, appelé en langue rwandaise Kwita Izina («Donner un nom») a lieu tous les ans depuis 2005 et s'inspire de la tradition rwandaise. Jadis, la cérémonie de Kwita Izina, encore pratiquée de nos jours dans certains villages, visait à souhaiter au nouveau né la bienvenue au sein de la communauté appelée à lui garantir éducation et protection. «Pour les gorilles au Rwanda, nous, Rwandais, sommes leurs gardiens, responsables de leur bien-être, de leur protection et de leur conservation», explique l'Agence rwandaise de développement (Rwanda development board-RDB), qui coiffe plusieurs secteurs dont celui du tourisme. «Ainsi donc, nous invitons chaque année les voisins et amis (...) et exhortons les communautés environnantes à faire en sorte que ces trésors nationaux continuent de croître et de prospérer dans leur habitat naturel», poursuit l'agence dans une note publiée sur son site internet.
Le parc national des Volcans reste la principale attraction touristique du Rwanda. Le secteur du tourisme, dominé par les visites aux gorilles, a rapporté au Rwanda 200 millions de dollars américains en 2010 contre 67,7 millions pour l'exportation de minerais. Le coût d'une visite, avec un guide connaissant tous les itinéraires et toutes les familles de gorilles, s'élève à 500 dollars. Pour le RDB, l'initiative Kwita Izina a largement contribué à la croissance de la population de gorilles. Un recensement mené en mars et avril 2010 a ainsi révélé une augmentation de 26,3 % du nombre de gorilles au cours des sept dernières années.


http://www.20minutes.fr/article/743839/vingt-deux-bebes-gorilles-baptises-rwanda

lundi 20 juin 2011

Premier et dernier câlin humain pour les louveteaux

Gotan, Nout et O'Orianka les P'tits loups du centre Alpha, nés le 10 mai dernier, ont été retirés hier de la meute, le temps que Véronique Luddeni, la vétérinaire, leur prodigue les traditionnels soins qui suivent la naissance.

Prise de sang, prélèvements de poils et de selles, mesure de la taille et du poids, photos de la dentition, recherche d'anomalies… « Il s'agit de vérifier leur état de santé, de les identifier par des saisies d'ADN, de les vacciner contre la parvovirose ou gastro-entérite, et de les « pucer » en introduisant sous la peau une balise de la taille d'un grain de riz », explique la spécialiste aux invités qui assistent à l'examen clinique. Parmi eux les parrains des louveteaux, trois enfants de la Fondation Hôpital Lenval, partenaire de cette opération.
Mais avant, il a donc fallu pénétrer dans l'enceinte des loups et retirer la portée durant quelques heures à leurs parents, Jumelle et Attila de la meute du Pélago. Meute qui compte désormais treize loups, sur les vingt-quatre installés dans l'enceinte du centre ALpha. Et c'est Vanessa Aucoin, la capacitaire des Loups du Mercantour, qui pilotait cette manœuvre délicate et rare. Une incursion qui est source de stress pour ces animaux qui se mettent en catalepsie naturelle. Si le loup fait peur depuis des temps immémoriaux, il n'est pas forcément le grand méchant dont on parle. Pourtant, les parrains urbains n'en menaient pas large devant ces boules de poils de quelque 5 kg. Qu'en sera-t-il dans un an, lorsque leur poids sera multiplié par dix ?

Visibles par le public

Dans quelques jours, ils seront visibles par le public de plus en plus nombreux - quelque 55 000 par an - qui visite le Centre Alpha, le parc des loups du Mercantour. L'occasion pour Sophie Barberis, la responsable de dévoiler pour l'été trois nouveautés (Voir encadré) et d'apporter une petite précision. « Malgré le succès croissant, le parc est victime d'une réputation erronée. On entend encore quelques personnes qui évoquent leur passage au Boréon sans avoir vu un loup. C'est exact pour les visiteurs de la première heure, et le concept sauvage de 2005 du Centre, où les rencontres avec les loups étaient aléatoires. Aujourd'hui, les rencontres se font plusieurs fois par jours avec les soigneurs, ou lors des distributions de nourritures. »
http://www.nicematin.com/article/cote-dazur/premier-et-dernier-calin-humain-pour-les-louveteaux

dimanche 19 juin 2011

Une plongeuse russe nage nue dans une eau à -1,5°C avec des bélugas

Elle a résisté plus de dix minutes pour apprivoiser les baleines...
Natalia Avseenko, une plongeuse russe de 36 ans, n’a pas hésité à plonger entièrement nue pour apprivoiser deux baleines nageant au large de la région de Mourmansk, dans le nord-ouest de la Russie. Selon les scientifiques, les bélugas n’aiment pas le contact avec des matières synthétiques, alors pour les attirer et les capturer afin de les étudier dans des parcs, la plongeuse a résisté complètement nue pendant plus de dix minutes dans une eau à – 1,5°C.
Son secret: le yoga. Alors qu’une personne non entraînée ne survivrait que cinq minutes dans une eau aussi froide, Natalia Avseenko parvient, grâce à des techniques de méditation, à retenir son souffle et à réguler sa température corporelle.
Les deux bélugas capturés, Matrena et Nilma, étaient entrés dans une zone proche de la côte russe où les dauphins et les baleines sont enfermés pour être transférés dans des delphinariums. Les associations de protection des animaux protestent contre cette pratique
http://www.20minutes.fr/article/742367/plongeuse-russe-nage-nue-eau-15c-belugas

samedi 18 juin 2011

Une baleine échouée sur une plage de Corse

Une baleine d’une dizaine de mètres a échoué, jeudi, près de la plage de Murtoli à Sartène. Des prélèvements seront effectués vendredi.
Repérée dans un premier temps par un avion, la baleine semblait dériver dans le golfe de Roccapina. C’est finalement sur des rochers, près de la plage de Murtoli, sur le littoral sartenais, que les courants marins l’ont déposée.
"Son corps est frais, ce qui signifie que la date du décès serait assez proche", explique Catherine Cesarini, déléguée du ministère de l’Environnement, qui a été informée de la situation par le Codis (Centre opérationnel départemental d’incendie et de secours), tandis que se rendaient sur place la compagnie de gendarmerie de Sartène, les sapeurs-pompiers et les Affaires maritimes.
Si le cétacé appartient, comme supposé, à l’espèce balaenoptera physalus, c’est-à-dire le rorqual commun (la deuxième espèce de baleine la plus grande au monde), celui-ci n’aurait pas encore atteint sa taille adulte, qui avoisine normalement les 25 mètres. Sinon, il s’agirait du petit rorqual adulte (balaena acutorostrata).
Difficile d’expliquer la présence de cette baleine. A-t-elle été percutée par un navire? Était-elle malade? Un vétérinaire pompier devait se rendre sur place tôt ce matin, pour procéder aux prélèvements qui détermineront les causes exactes du décès. Afin de faciliter l’équarrissage, le cétacé sera sans doute tracté vers un lieu plus facile d’accès.
En attendant, les agents de surveillance de la voie publique (ASVP) ont sécurisé la zone, et un arrêté municipal interdit la baignade, jusqu’à l’enlèvement du cétacé.
http://www.nicematin.com/article/derniere-minute/une-baleine-echouee-sur-une-plage-de-corse

vendredi 17 juin 2011

Haut Jura : deux lynx relâchés avec le soutien des Jurassiens

Faune sauvage. Syame et Lex, les deux jeunes lynx capturés en novembre aux portes des maisons à Syam et à Challex (Ain) par le centre Athénas, ont été relâchés lundi. 5 630 personnes se sont exprimées « pour »
Leur capture par le Centre de sauvegarde de la faune sauvage Athénas, à l’hiver dernier, avait créé une véritable polémique : l’association, jusqu’alors seule en France à être compétente, les avait attrapés en toute illégalité, son autorisation de capture n’ayant pas été renouvelée (pour des raisons purement administratives).
Les deux captures ont été régularisées a posteriori et une consultation publique obligatoire, lancée par la DREAL (Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL Franche-Comté a recueilli plus de cinq mille cinq cents contributions, à 95 % « pour » leur relâcher dans le massif jurassien. Un « plébiscite » pour les défenseurs du lynx.
Le relâcher avait été prévu au printemps, dans les conditions les plus favorables à l’espèce. Il a eu lieu le lundi de Pentecôte en fin de journée, dans le plus grand secret, « pour des raisons évidentes de sécurité des félins » de cette espèce protégée et conformément au décret ministériel du 1 er juin 2011. Gilles Moyne, directeur du centre Athénas, a procédé au relâcher, sur des terrains privés des communes de Choux et des Molunes (là où un félin est censé avoir été abattu dans l’hiver, l’affaire sera jugée au mois de juillet). Des représentants des services de l’Etat, de la DREAL, de la Direction départementale des territoires (DDT), de la gendarmerie et de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), étaient également présents. « Tout s’est très bien passé, rapporte le directeur. Ils ont été équipés de balises GPS Argos pour être suivis par satellite ; ils sont les deuxième et troisième à l’être en Europe, après le premier Fario. » Les deux félins, relâchés séparément, ont immédiatement gagné la forêt, au sortir de leur cage.
Ils étaient en captivité au centre Athénas de L’Étoile depuis plus de six mois, en compagnie d’une femelle adulte, et ont été intégrés au protocole de sauvegarde jurassien. Athénas avait accueilli ces jeunes lynx nés de l’année l’hiver dernier, alors qu’ils étaient dans un état de grande faiblesse provoqué par les disparitions accidentelles de leurs mères respectives. Syame, la femelle, capturée en novembre 2010 à l’âge de cinq mois et demi, avait été capturée dans un bois du côté de… Syam. Elle avait été vue quelques jours plus tôt au bord de la route des Planches-en-Montagne en présence de son frère, qui pourrait être celui retrouvé dans une poubelle (lire ci-contre). Quant à Lex, il avait été attrapé mi-décembre, âgé de six mois et demi, alors qu’il rôdait dans les jardins d’un hameau de Challex, dans l’Ain.
Les félins devraient « donner » régulièrement de leurs nouvelles par satellite.
Quant à Athénas, seul centre de sauvegarde de la faune sauvage français habilité et équipé pour accueillir des félidés, il attend toujours de retrouver son autorisation de capture permanente. Le dossier est à l’étude au ministère de l’Écologie et du Développement durable. Athénas espère une réponse avant l’automne, période la plus propice aux difficultés des jeunes lynx.

5 730

personnes se sont exprimées sur le relâcher des deux lynx, dans le cadre d’une consultation publique obligatoire ouverte en ligne sur le site Internet de la DREAL (Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement) Franche-Comté, du 14 avril au 15 mai derniers. Cent vingt communes ont été informées.

95 % « pour »

Plus de 95 % ont émis une opinion favorable au relâcher (80 % pour les habitants locaux), 4 % défavorable et moins de 1 % sans opinion. Sont évoqués la sauvegarde de la biodiversité et le statut d’espèce menacée. Les griefs : la crainte de voir diminuer les chamois et chevreuils. A noter que cet argumentaire ne fait pas l’unanimité au sein des chasseurs.

Un lynx retrouvé mort dans une poubelle de la Savine

Au mois d’avril, un lynx mort a été retrouvé dans une poubelle d’une aire de repos au col de la Savine, qui relie Saint-Laurent-en-Grandvaux à Morez, dans le haut Jura. L’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS 39) s’est déplacée sur place et a mené l’enquête. L’origine de la mort de l’animal serait une collision routière ; l’enquête y a conclu au vu de l’état de l’animal. Il aurait été renversé par une voiture, on ne sait où, et mis à la poubelle. Le lynx pourrait être le frère de Syame, la femelle relâchée. En novembre, elle avait été vue avec un jeune mâle dont la trace avait été ensuite perdue.
http://www.leprogres.fr/jura/2011/06/16/haut-jura-deux-lynx-relaches-avec-le-soutien-des-jurassiens

jeudi 16 juin 2011

mardi 14 juin 2011

lundi 13 juin 2011

Sauvetage des daims : « On nous a menti ! »

Aux dernières nouvelles, le sort des daims vivant en liberté, aux abords du jardin de ville de Planbourgoin, devait être scellé dans les prochains jours par l’Office national de la chasse (ONC), en lien avec la municipalité. Avec en priorité le projet de les donner à un éleveur en Chartreuse qui fait de la reproduction. Un scénario globalement bien accueilli et inespéré pour certains habitants de ce secteur qui se félicitaient de la présence des animaux. Pour rien au monde, ils n’auraient voulu qu’ils soient abattus. Mais hier matin tout a basculé.
Des chasseurs avec des arcs
« Vers 8 heures, j’ai vu plusieurs voitures stationnées route de Planbourgoin. C’était des chasseurs venus de Meyrié » a constaté Marie-Alice Brioude. « J’ai tout de suite compris qu’il se passait quelque chose de pas normal et quand j’ai vu qu’ils avaient un arc, j’ai été horrifiée » poursuit-elle. Cette dame demande une explication. Un chasseur sort un papier avec le sigle Acca de Meyrié et lâche : « On a le droit d’en abattre quatre à l’arc ». Entre-temps, Georges Rabatel, le frère d’Alice Brioude qui a toujours vécu sur ce plateau, a appelé.
En moins de deux heures, tout s’est effondré. « J’ai sur mon portable un message laissé par M. Pousthomis, adjoint au maire de Bourgoin-Jallieu, qui assure que les daims ne seront pas tués » martèle M me Brioude . Elle ajoute: « On nous a menti ! ».
Vers 11 h 30, les chasseurs plient bagages. Malgré les services d’un chien de sang, ils n’ont pas mis la main sur le daim blessé par une de leurs flèches ; l’animal s’est réfugié dans un bois. « À l’heure qu’il est, il doit agoniser » commente avec révolte et tristesse une autre riveraine.
Autorisés à tuer quatre daims
Entre-temps la police est arrivée. Elle ne peut rien faire. Les chasseurs sont partis. Et de toutes les façons, elle n’aurait rien pu faire. Ce que les protecteurs des daims, tout comme Francis Pousthomis, élu chargé de ce dossier, ne savent pas formellement, c’est que les chasseurs ont une autorisation bien légale. Selon Pascal Beaugrand, président de l’Acca de Meyrié, ils peuvent, depuis le 1 er juin, abattre quatre daims par autorisation de chasse anticipée, dans un cadre bien précis.
Autorisation indépendante de la procédure engagée avec l’ONC pour trouver un nouveau lieu de vie pour les daims, considérés comme du gros gibier quand ils font des dégâts.
Décidés à protéger les daims
Autorisation ou pas, un certain nombre de riverains sont prêts à s’unir pour empêcher qu’un autre daim ne tombe sous la flèche d’un chasseur. Ils assurent qu’ils n’en resteront pas là. Ce dimanche matin, les chasseurs sont censés revenir. Ils en ont le droit
http://www.ledauphine.com/isere-nord/2011/06/11/l-incomprehension

dimanche 12 juin 2011

Le lynx repéré dans le Beaujolais rôderait à 20 kilomètres de Lyon

La première fois, c’était fin février : un matin, vers 7 h 30, une habitante de la rue du Grand-Cerisier, à Fleurieux-sur-l’Arbresle, distingue de sa fenêtre un animal bizarre au fond du terrain, à la lisière d’un champ de blé, entre la haie et le premier arbre, à environ 80 m de la maison. Le temps de prendre l’appareil photo et les jumelles, l’animal est toujours là.
Ce mercredi 8 juin, vers 21 h 30, l’animal est de nouveau aperçu au même lieu. Avec des oreilles pointues avec des touffes au dessus, un collier blanc, pas de doute pour les riverains, il s’apparente à un lynx.
La mairie est mise au courant, le garde-chasse fédéral a établi un procès-verbal. Sur le secteur, de nombreux jardins sont cultivés où lièvres et lapins sont légion à venir fouler les légumes.
Des traces sont visibles sur le sol et l’avoine sauvage est tassée comme pour faire un passage.
Les travaux de l’Autoroute A89, tous proches, ont bousculé la faune très active sur ces lieux, notamment dans le bois de Cayenne. Le lieu-dit les Pesses touchant le secteur où l’animal a été repéré est boisé et comporte un point d’eau…
Côté riverains, se mêlent curiosité de voir ce genre de bête dans le secteur et crainte en s’approchant de l’effrayer et de la faire monter dans un arbre. Chaque matin et soir, le lieu est très surveillé par plusieurs personnes, appareil photo à disposition pour apporter une preuve réelle de cet étrange visiteur rodant à Fleurieux.
Sept communes seulement séparent Fleurieux de Vaux-en-Beaujolais, où un lynx a formellement été repéré il y a un mois et demi (notre édition du 16 avril).
Cela faisait plus d’un siècle que le félin n’avait pas été vu dans le département.
L’espèce aurait aussi été aperçue en 2010 sur les cantons de Gleizé, Lamure-sur-Azergues et Le Bois-d’Oingt.
Plusieurs actes de déprédations sur des moutons ont aussi été signalés début 2011.
Le lynx ne s’approche en général pas des habitations. et n’est pas connu pour attaquer l’homme.
Haut sur patte, la queue très courte, noire au bout et les oreilles prolongées par une longue touffe de poils, il est classé dans les annexes des espèces protégées de la directive européenne Habitat-Faune-Flore et de la convention de Berne.
Il est donc interdit de le tuer ; les dégâts qu’il pourrait occasionner sur du bétail sont remboursés par l’Etat, après constat effectué par l’ONCFS le dossier étant instruit par la Direction départementale des territoires.
http://www.leprogres.fr/rhone/2011/06/11/le-lynx-repere-dans-le-beaujolais-roderait-a-20-kilometres-de-lyon

samedi 11 juin 2011

Une hirondelle retarde le train

Une plainte pour destruction d'espèce protégée pourrait perturber les travaux de la future Ligne à grande vitesse vers Rennes.
Après le scarabée Pique Prune, qui avait interrompu pendant plus de cinq ans l'avancée de l'autoroute A28 entre Le Mans et Tours, une autre petite bête sème la zizanie sur le plus ambitieux projet de travaux publics actuellement lancé en Sarthe et dans l'Ouest de la France.
Plumage noir et gorge blanche, l'inoffensive hirondelle de fenêtre, ou Delichon urbicum, incarne désormais le poil à gratter de la future LGV. Cette ligne à grande vitesse entre Connerré, à l'est du Mans, et Rennes est censée faire gagner, en 2016, plus de 35 minutes sur la liaison Paris-Bretagne. Delichon urbicum est menacée de disparition.
Une plainte pour destruction d'espèce protégée a été déposée cette semaine contre l'entreprise chargée de la destruction des habitations le long de cette future ligne qui s'étire sur 214 km. Cette société aurait détruit, à la Quinte (Sarthe), une grange abritant des nids de ce petit oiseau, en pleine reproduction jusqu'à la fin août.
L'Office national de la chasse et de la faune sauvage a constaté l'infraction et dressé un procès-verbal qui devrait être transmis au procureur de la République. Les travaux sur ce site ont été stoppés. Reste maintenant à savoir ce que Réseau Ferré de France (RFF), pilote de la première tranche de ces travaux de démolition lancés en mars, va décider. Il reste une cinquantaine de bâtiments à abattre le long de la ligne.
« Nous allons effectuer un examen des bâtiments et ajuster le programme de démolition. On ne va pas lancer de nouvelles opérations avant de s'assurer qu'il n'y a pas de problème, assure André Bayle, responsable de l'avancement de la ligne LGV chez RFF. Et s'il y a du retard dans les travaux, on les assumera. »
http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Une-hirondelle-retarde-le-train-_3636-1828608_actu.Htm

vendredi 10 juin 2011

La soupe aux ailerons aura-t-elle la peau des requins?

Le Pew Environnement Group vient de publier un rapport affirmant que la surpêche des requins est responsable de la disparition de 73 millions de ces animaux chaque année. La consommation de leurs ailerons est dans le viseur...
La surpêche menace la survie des requins, victimes du commerce de leurs ailerons, et la création de sanctuaires est vitale pour les protéger, affirme une association écologiste qui publie lundi un rapport alarmiste préconisant la création d'une réserve aux Bahamas.
«Nous avons commencé à éliminer (les requins) des océans à un rythme jamais vu dans l'histoire de cet animal, longue de 400 millions d'années», déclare à l'AFP Matt Rand, chargé du programme de protection des requins au sein de l'association Pew Environment Group (Peg), qui publie le rapport. La surpêche est responsable de la disparition de 73 millions de ces grands prédateurs marins chaque année, recherchés principalement pour leurs ailerons. La nageoire est coupée sur l'animal encore vivant, qui est ensuite relâché dans l'eau où il meurt. Consommés dans une soupe traditionnelle chinoise, les ailerons de requins représentent un commerce très lucratif, en hausse ces dernières années.

Au moins trente espèces directement menacées

Les requins «sont apparus quelque 100 millions d'années avant les dinosaures et ont réussi à survivre à leur extinction. Mais cette pratique est en train de les détruire, tout cela pour un bol de soupe», déplore M. Rand. D'après le rapport, au moins trente espèces de requins sont directement menacées d'extinction. A la différence des autres poissons, les requins sont fragilisés par leur cycle biologique, plus proche de celui des baleines ou des dauphins: ils n'atteignent leur maturité sexuelle qu'après une dizaine d'années et n'ont que peu de petits à la fois.
Leurs défenseurs ont néanmoins récemment remporté quelques victoires. L'archipel de Palau (Pacifique), suivi par les Maldives (océan Indien) et le Honduras en Amérique centrale ont interdit entre 2009 et 2010 la pêche aux requins dans leurs eaux territoriales. Si les Bahamas s'engagent à suivre leur exemple, l'archipel situé au large de la Floride «deviendra un fleuron de la protection des requins dans l'Atlantique», explique M. Rand.

Le prix des ailerons jusqu'à 700 dollars le kilo

L'argument financier est un argument-clé des défenseurs des animaux. Selon une étude commandée par Peg et publiée le mois dernier, un requin de récif peut engendrer deux millions de dollars de revenus liés au tourisme au cours de sa vie. La plongée avec les requins génère déjà 80 millions de dollars par an aux Bahamas, un chiffre qui pourrait augmenter grâce à la création d'un sanctuaire.
Mais les pêcheurs restent vulnérables aux agissements des importateurs, qui écument les villages en quête d'ailerons qu'ils revendront jusqu'à 700 dollars le kilo. Aux Etats-Unis, la Californie a aussi du mal à faire cesser ce commerce juteux. Cet Etat américain veut faire voter une loi proposant un embargo sur l'importation d'ailerons, qui se heurte à l'opposition de son importante communauté sino-américaine. «La soupe à l'aileron est un mets délicat servi dans les grandes occasions, notamment religieuses», explique Fiona Ma, députée démocrate de San Francisco.
Pourtant, «si rien n'est fait, plusieurs espèces pourraient disparaître d'ici une dizaine d'années», avertit M. Rand. Peu d'initiatives ont été prises en Chine, à l'exception notable de celle du milliardaire et député chinois Ding Liguo, qui a proposé cette année un embargo total sur le commerce d'ailerons de requins, estimant que «seule la loi peut enrayer le commerce des ailerons et réduire les massacres de requins» car l'opinion publique chinoise n'y est pas prête.
http://www.20minutes.fr/article/736665/cri-alarme-face-risque-disparition-requins

jeudi 9 juin 2011

La France rappelée à l'ordre pour mieux protéger le grand hamster d'Alsace

Espèce en voie de disparition, le grand hamster d'Alsace est menacé à cause de la destruction de ses sites de reproduction. La Cour de justice européenne somme la France de prendre des mesures...
La France n'a pas pris de mesures suffisantes pour protéger le grand hamster d'Alsace, un rongeur en voie de disparition, et doit remédier à la situation «dans les meilleurs délais», a jugé jeudi la Cour de justice européenne (CEJ).
«Les mesures de protection du grand hamster en Alsace, mises en oeuvre par la France, n’étaient pas suffisantes, à la date du 5 août 2008, pour assurer une protection stricte de l’espèce», a affirmé la Cour dans un arrêt. La Commission européenne avait saisi la Cour de justice après avoir estimé que Paris ne respectait pas une loi européenne sur la protection des espèces protégées. Selon Bruxelles, la France n’a pas, comme l'exige la loi européenne, pris toutes les mesures nécessaires pour instaurer un système de protection stricte de ce mammifère dans son aire de répartition naturelle qu’est l’Alsace, en interdisant la détérioration ou la destruction des sites de reproduction ou des aires de repos.
La Cour a donné raison à Bruxelles en soulignant que la loi européenne sur la protection des espèces protégées «impose aux Etats membres de prendre des mesures pour instaurer un système de protection stricte des espèces animales d’intérêt communautaire, dont le grand hamster».

Le Bas-Rhin est le dernier département français où le grand hamster est encore présent

La France est accusée d'inertie alors que le grand hamster, protégé depuis 1993, fait partie des mammifères les plus menacés d'Europe. Selon la Commission, le nombre de terriers (chaque terrier correspondant à un animal) de grands hamsters recensés est passé de 1.167 en 2001 à un chiffre variant entre 161 et 174 en 2007. Leur seuil de viabilité est fixé à 1.500, affirment des associations de défense des animaux.
La disparition de la luzerne -aliment favori du hamster- au profit du maïs qui recouvre aujourd'hui plus de 80% de la plaine d'Alsace explique, avec l'extension de l'urbanisation et des infrastructures routières, la raréfaction du hamster. «Cette décision de la CEJ est une victoire pour notre association, un arrêt inverse aurait été désastreux pour l'espèce», s'est félicité Julien Hoffmann, chargé de mission à l'association Sauvegarde faune sauvage, à l'origine de la plainte contre la France.
Cette association procède depuis la mi-mai au lâcher d'environ 190 grands hamsters en Alsace, une opération menée une fois par an. Grâce à ces actions de repeuplement, on compte «environ 490 terriers sur l'ensemble des trois zones d'action prioritaires», selon M. Hoffmann. Il souligne toutefois que le comptage "est un sujet toujours source de débats".
Le Bas-Rhin est le seul département français où le grand hamster (Cricetus cricetus) est encore présent, notamment autour de Strasbourg.
http://www.20minutes.fr/article/738535/france-rappelee-ordre-mieux-proteger-grand-hamster-alsace

Un bouc sur la pelouse de Monique et Henri Espied

Lundi Simone et Henri Espied étaient bien installés sur leur fauteuil en ce début d'après-midi rue Puech de Laborie à Saint-Juéry. Simone dit à Henri : « Je viens de voir un bouc. » Interloqué, Henri se demande si son épouse a des hallucinations. C'est bien la vérité, un bouc est en train de gambader sur leur terrain.
Aline Laurens voisine de la famille Espied l'a vu entrer sur le terrain, il a sauté une murette et s'est blessé à une patte. Henri Espied a téléphoné aux Sapeurs Pompiers en leur disant : « Ce n'est pas une blague, j'ai un bouc sur ma pelouse. » Ils sont intervenus rapidement, mais à deux, impossible de l'attraper et ont dû aller chercher des renforts.
Heureusement Jérôme Mercadier ancien 3e ligne au SJO et Sapeur Pompier bénévole « l'a plaqué comme un 3e ligne » a rajouté Henri. Le bouc étant blessé, ils l'ont transporté chez le vétérinaire de Villefranche d'Albi, Cédric Ferlat qui l'a soigné. Sonia Nicolas de Villefranche qui a deux chèvres a bien voulu le récupérer en attendant.
Le propriétaire peut téléphoner au 06 48 58 87 56 pour le récupérer, s'il ne se fait pas connaître, une personne peut se proposer, sinon le bouc sera euthanasié dans les 15 jours.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/06/08/1100976-saint-juery-un-bouc-sur-la-pelouse-de-monique-et-henri-espied.html

mercredi 8 juin 2011

Elle refuse de se séparer de sa laie Mimine

Une agricultrice périgourdine qui héberge depuis onze ans "Mimine", une laie, a été condamnée à 200 euros d'amende et sommée de s'en séparer par le tribunal de grande instance de Périgueux, a indiqué mardi la propriétaire.Evelyne Cornu avait découvert la jeune femelle alors que sa mère venait d'être renversée par une voiture. Cette femme de 42 ans l'avait alors recueilli dans son exploitation agricole de Veyrines-de-Vergt. "Je suis très attachée à elle, au départ c'était comme un bébé, je la faisais téter cinq ou six fois par jour", a expliqué l'agricultrice.Mimine, qui vit dans un parc clôturé, "m'entend, me sent et me reconnaît comme si c'était un petit chien", explique Evelyne Cornu, qui n'entend absolument pas se séparer de sa laie. "Elle ne voit que nous, si elle était remise en liberté elle ne survivrait pas longtemps", estime l'agricultrice. Ayant refusé la saisie de son animal, elle doit prochainement comparaître devant le tribunal correctionnel de Périgueux.Une histoire en tous points similaire à celle d'une autre famille périgourdine qui héberge "Zouzou", un renardeau apprivoisé, et qui doit comparaître le 5 juillet devant le tribunal correctionnel de Bergerac pour "détention sans autorisation d'un animal non domestique". Les deux familles "pensent créer ensemble une association afin d'aider les gens qui veulent détenir chez eux des animaux sauvages", a indiqué Evelyne Cornu, ajoutant qu'elle considère qu'en Dordogne, les autorités se montrent particulièrement strictes sur le sujet.
http://www.lejdd.fr/Societe/Faits-divers/Depeches/Elle-refuse-de-se-separer-de-sa-laie-Mimine-326433

mardi 7 juin 2011

Naissance de trois faucons pèlerins dans le centre de Lille

Un couple de faucons vient de donner naissance à trois bébés à la Cité administrative. Une première dans le Nord…
Mieux que le doublé du Losc. C’est un triplé qu’un couple de faucon pèlerin a réalisé le mois dernier à Lille. Entre le 5 et le 7 mai, trois bébés à plumes ont vu le jour à la Cité administrative. Une première dans le Nord et un événement rarissime. La cathédrale d’Albi et celle de Bruxelles abritent déjà un couple de pèlerin. Les tours de Manhattan à New York également.

Trouver sa nourriture favorite: le pigeon

Le groupe ornithologique du Nord (GON) a préféré taire la nouvelle jusqu’à ce que les petits soient quasiment en capacité de voler. « Le faucon est un oiseau qui n’aime pas être dérangé, explique Alain Berton, du GON. Ce couple a dû s’installer sur Lille il y a deux ans. il avait déjà tenté une nichée l’an dernier sur le toit d’Euralille, mais des travaux avaient fait échouer la reproduction ». Un nichoir a également été installé dans le clocher de l’église du Sacré-cœur, « mais des visiteurs sont venus importuner les faucons », souligne Thierry Tancrez, du GON. Cette fois, c’est un nid utilisé depuis vingt ans par des faucons crécerelles qui a été squatté avec succès par le pèlerin.
Pour les amoureux des oiseaux, cette reproduction est une aubaine. « Nous espérons que l’espèce va s’installer durablement, note André Berton. Au Moyen-Âge, ce rapace était commun en ville, mais dans les années 50, il a failli disparaître ». S’il est de retour en ville, c’est pour trouver sa nourriture favorite : le pigeon. Au grand dam des colombophiles qui voient en lui un ennemi majeur. « Pourtant, ils n’ont pas grand-chose à craindre, assure Thierry Tancrez. Le pèlerin est fainéant et s’attaque principalement aux oiseaux en mauvaise santé ». Actuellement, pour nourrir les jeunes, le régime est de six pigeons par jour. Des jeunes qui ne vont pas tarder à prendre leur envol. « Autour du 15 juin », estime Thierry Tancrez. En attendant, ils apprennent à battre des ailes sur le rebord de la fenêtre. Ensuite, il leur faudra trouver un autre territoire. Lille est trop petit pour cinq pèlerins.
http://www.20minutes.fr/article/737277/naissance-trois-faucons-pelerins-centre-lille

Maroc: le singe Magot en danger

lundi 6 juin 2011

Les chèvres du Rove iront dans la Crau

Le 24 mai dernier, le préfet de région signait un arrêté ordonnant d'abattre quelque soixante chèvres, boucs et cabris qui divaguant entre Côte Bleue et autoroute A55 sur le massif de La Nerthe. La semaine suivante dans les colonnes de La Provence, la fondation Brigitte Bardot s'indignait des (mauvaises) intentions préfectorales et proposait aux autorités de recueillir les cabres errantes.

"Le dossier est sur une bonne voie, se félicitait, hier, le porte-parole de la fondation Brigitte-Bardot.
Une première réunion a eu lieu mercredi à la préfecture de Marseille. Nous avons trouvé, sur la plaine de La Crau, le lieu où les animaux seront mis en quarantaine, et ce durant six mois. C'est une procédure obligatoire pour toutes les bêtes dont on ignore le passé sanitaire."

"Il s'agit en l'occurrence, d'éviter la brucellose. Actuellement, nous avons beaucoup de volontaires, des éleveurs et des gens qui ont des terrains, pour recueillir les bêtes saines. Le seront-ils encore au bout des six mois de quarantaine, c'est à voir. La semaine prochaine, deuxième réunion à Marseille, pour définir les conditions dans lesquelles se fera l'intervention. C'est-à-dire comment on va attraper les animaux. Il faut bien connaître le terrain, savoir leurs points de repos, leurs points d'eau,
précise le porte-parole de la fondation. Quelqu'un qui attrape les taureaux avec des chevaux de Camargue s'est proposé pour nous aider, mais le terrain n'est apparemment pas approprié".

L'arrêté préfectoral, qui mettait à disposition gendarmes, policiers municipaux, agents de l'Office des forêts et de la Protection civile et chasseurs pour l'abattage des bêtes avait été bloqué par la Fondation. Qui se félicite désormais de voir que "toutes ces mêmes personnes seront mises à disposition pour la capture des chèvres".

http://www.laprovence.com/article/a-la-une/les-chevres-du-rove-iront-dans-la-crau

dimanche 5 juin 2011

Quand les dauphins frustrés s'en prennent aux marsouins

Apparemment frustrés par le manque de femelles, les jeunes dauphins mâles s'en prennent aux marsouins...
Les dauphins ne seraient pas aussi gentils qu’ils en ont l’air, surtout en période de reproduction, quand ils ne trouvent pas de femelles. Les eaux californiennes sont ainsi devenues dangereuses pour les marsouins, régulièrement victimes d’attaques de bandes de dauphins qui se soldent souvent par la mort.

Des agressions violentes perpétrées par des jeunes mâles

Les agressions sont particulièrement violentes: Mark Cotter, membre de l’association Okeanis, a ainsi observé trois dauphins encercler un marsouin, avant que sept autres ne viennent se joindre à eux pour le percuter jusqu’à la mort. Selon le biologiste, les animaux ne seraient pas en compétition pour la nourriture, car les marsouins ne mangent pas la même chose que les dauphins.
Le fait que 21 sur 23 agresseurs soient des jeunes mâles met plutôt les scientifiques sur la piste d’une frustration sexuelle: incapables d’approcher les femelles, moins nombreuses qu’eux et sur lesquelles les dauphins plus âgés ont le monopole, ils se défoulent en jouant violemment avec les marsouins. Dans un article paru dans la revue Marine mammal science, les biologistes marins estiment qu’un «ratio déséquilibré entre les sexes» et la montée de testostérone qui se produit pendant la saison de reproduction seraient à l’origine de ces attaques.
http://www.20minutes.fr/article/735161/quand-dauphins-frustres-prennent-marsouins

jeudi 2 juin 2011

Comment protéger nos animaux domestiques de la chaleur

Tout comme pour les êtres humains, les fortes chaleurs peuvent être fatales aux animaux domestiques. Voici quelques règles pour assurer le confort et la sécurité de nos fidèles compagnons...
Avec les beaux jours qui s’installent en France, la Fondation 30 Millions d’Amis rappelle que le soleil est loin d’être le meilleur allié de nos animaux. «Les chiens et les chats sont aussi sensibles qu’un nourrisson, confirme le Dr Laetitia Barlerin sur le site de l’association. Ils ne régulent pas leur température interne comme les humains, et quelques minutes suffisent pour les mettre en danger. Les chiots, les chatons, les animaux âgés, mais aussi les petits chiens ou encore les races à nez écrasé, comme les bouledogues, sont extrêmement fragiles.»
Au quotidien, lors de canicules, adoptez des gestes simples: eau fraîche (mais non glacée) à disposition en permanence, volets fermés, ventilateur, brumisateur, serviettes humides… Les animaux peuvent aussi être douchés légèrement. A noter que les chats apprécient de temps en temps un petit filet d’eau!
Les promenades ne sont pas une partie de plaisir pour les chiens lors de grosse chaleurs. En effet, la température du bitume pouvant atteindre 50 C° au sol, privilégiez les moments les plus frais de la journée, c’est-à-dire avant 12h et après 20h. Veillez à ce que les sorties s’effectuent autant que possible à l’ombre. Quant à la plage, elle est également à proscrire aux heures les plus chaudes.
Laisser son animal enfermé dans une voiture est très imprudent, même si celle-ci est à l’ombre, même avec une fenêtre entrouverte. La température dans l’habitacle peut atteindre les 40°C en moins de 10 minutes et être fatale pour l’animal qui s’y retrouve prisonnier.
Alors, que pouvez-vous faire si vous êtes témoin d’une situation où un animal est enfermé dans une voiture au soleil? La fondation 30 Millions d’Amis conseille d’avertir la police ou la gendarmerie locale. En effet, l’article 20 de la loi du 6 janvier 1999 vous permet de faire procéder à l’ouverture du véhicule stationné en plein soleil lorsque la vie de l’animal est en danger, en présence d’un gendarme ou d’un policier. Alors, n’hésitez plus!
http://www.20minutes.fr/article/734272/comment-proteger-animaux-domestiques-chaleur

mercredi 1 juin 2011

Des tonnes de poissons morts pourrissent au bord d'un lac aux Philippines

La chute des températures et les averses du week-end seraient responsables...
Quelque 750 millions de tonnes de poissons morts dans le lac Taal, près de Manille, pourrissaient lundi en raison d'une baisse soudaine de la température de l'eau au cours du week-end, après de fortes averses. Les poissons sont morts depuis vendredi, mettant en difficulté de nombreuses entreprises piscicoles qui bordent ce lac, a indiqué le Bureau des ressources aquatiques et de la pêche. Selon les scientifiques, le début de la saison des pluies a provoqué une baisse de la température de l'eau du lac et une baisse du niveau d'oxygène.

«L’odeur est épouvantable»

Beaucoup des poissons morts sont des poissons d'élevage, contenus dans des cages près du rivage. «Les pêcheurs les ramènent sur la rive avec leur bateau. Mais l'odeur est épouvantable et pourrait poser un problème sanitaire», a déclaré Zenaida Mendoza, maire de Talisay, l'une des villes les plus touchées par le phénomène. Les autorités s'efforcent d'enfouir sous terre les cadavres des poissons mais beaucoup continuent de pourrir à l'air libre.
http://www.20minutes.fr/article/732850/tonnes-poissons-morts-pourrissent-bord-lac-philippines