mardi 31 mai 2011

Hôte des forêts ou fléau des jardins : le blaireau fait débat

Acharnement sanguinaire”,” mode de mise à mort le plus cruel d’Europe”… les grands mots sont lâchés. L’objet de la guerre entre chasseurs haut-savoyards et préfecture d’un côté, et un collectif d’associations dont l’Aspas (Association pour la protection des animaux sauvages) de l’autre n’est autre que le blaireau.
En effet, le collectif d’associations attaquait, devant le tribunal administratif de Grenoble, trois arrêtés préfectoraux autorisant la destruction du blaireau de mars à juin, au Pays du Mont-Blanc et à Rumilly.
Et le collectif a eu gain de cause, le tribunal ayant suspendu ces arrêtés le 21 avril dernier avec des conclusions plutôt sévères, le tribunal évoquant “un doute sérieux quant à la légalité de l’arrêté”, un arrêté “pris en méconnaissance du code de l’environnement”…
De plus, l’avis du président de la fédération départementale des chasseurs n’aurait pas été recueilli préalablement.
André Mugnier : « Les chasseurs n’y sont pour rien »
Et ce président, André Mugnier, nous l’avons rencontré pour savoir ce qu’il pensait de cette “affaire” : « Les associations s’en prennent directement aux chasseurs, déplore-t-il. Or ce n’est pas nous qui avons demandé la destruction des blaireaux. Nous avons seulement reçu de nombreux courriers d’agriculteurs ou de particuliers se plaignant des dégâts causés par les blaireaux dans quelques communes et nous les avons fait suivre à la préfecture qui a décidé d’autoriser une régulation de leur population sur certains secteurs sensibles. »
Pour autant, ce ne sont pas les chasseurs qui sont chargés de ces tirs, mais les lieutenants de louveterie. Même si ces derniers peuvent demander l’aide de chasseurs pour les assister.
« C’est une procédure très réglementée, poursuit André Mugnier. Dans l’histoire, nous sommes juste un relais entre la population et l’État. Je trouve ces attaques très méchantes, d’autant que la population de blaireaux augmente fortement en Haute-Savoie et qu’il est très peu chassé, contrairement à d’autres régions où il existe une vraie tradition. Chez nous, les tirs sont rares. »
« Pour moi, c’est comme le loup, détaille le patron des chasseurs. C’est un animal sans prédateur (NDLR : à part les voitures), il faut donc mettre en place une régulation adaptée pour que la population reste raisonnable. Il n’y a aucune volonté d’éradication des blaireaux en Haute-Savoie. Mais il faut aussi prendre en compte les plaintes des gens qui sont victimes des dégâts des blaireaux. »
http://www.ledauphine.com/haute-savoie/2011/05/30/hote-des-forets-ou-fleau

animaux de la savane

lundi 30 mai 2011

Les koalas australiens en voie d'extinction

Leur population a baissé de 80% en une dizaine d'années, détaille un site internet australien. Les scientifiques appellent à considérer le koala d'Australie comme une espèce en danger.
Le développement urbain, l'industrie, l'agriculture ont détruit le milieu de vie koala australien. La sécheresse a frappé l'eucalyptus dont il se nourrit, et les maladies ont fait le reste. 80% des koalas australiens auraient disparu en une dizaine d'année, s'affolent des scientifiques, qui veulent aujourd'hui qu'il soit considéré comme une espèce en danger. Et qu'il bénéficie d'une protection particulière.

Sur le NZHerald.com, cité par 20Minutes.fr, le professeur McAlpine, docteur en écologie à l'université du Queensland, explique qu'il n'y aurait plus qu'environ 50 000 ou 100 000 koalas dans tout le pays. "Ils souffrent de chaleur et de déshydratation!", s'alarme le scientifique, mettant en cause le réchauffement climatique.  
Le professeur Hosking, une autre chercheuse de l'université du Queensland, approuve: "Cette espèce est censée être répandue et elle s'éteint sous nos yeux", regrette-t-elle, en appelant pour un plan national d'action, qui comprendrait une meilleure protection des lieux de vie des koalas. Et qui permettrait un fonds pour la recherche afin de trouver un vaccin efficace contre la chlamydia, qui frappe ces animaux emblématiques de l'Australie
http://www.lexpress.fr/actualite/environnement/les-koalas-australiens-en-voie-d-extinction_997915.html

Les fauves et la savane

dimanche 29 mai 2011

Var: des dizaines de tortues volées

Près de quarante tortues d'Hermann ont été volées dans la nuit de mardi à mercredi à la Station d'observation et de protection des tortues et de leurs milieux (Soptom) à Gonfaron (Var), a-t-on appris auprès de la gendarmerie.

Le ou les voleurs ont forcé le grillage de la Soptom, dite "Village des tortues", enlevé le filet de protection des enclos et volé 39 tortues parmi lesquelles dix mâles, 17 femelles portant des puces électroniques et 12 bébés.

Une plainte a été déposée auprès de la gendarmerie de Gonfaron et le parquet de Draguignan a été avisé.

En août 2009, 18 tortues dont quatre "Radiata" de Madagascar et 14 "Sulcata" d'Afrique centrale et du Sénégal, avaient déjà été volées dans des circonstances analogues et n'ont jamais été retrouvées.

Les enquêteurs avaient alors mis en avant un trafic, sachant que les animaux volés ont une valeur marchande importante: dans les 1.500 euros pour une tortue d'Hermann adulte et 300 euros pour un bébé.

Créé en 1988, le "Village des tortues", qui abrite notamment une clinique des tortues, oeuvre à la préservation des reptiles, en particulier des tortues d'Hermann pour lesquelles un plan de sauvegarde a été mis en oeuvre. Il est ouvert au public et sert de laboratoire pour des cours de sciences donnés aux scolaires.

La tortue d'Hermann fait partie des animaux protégés par la Convention de Washington sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/05/28/97001-20110528FILWWW00341-var-des-dizaines-de-tortues-volees.php

samedi 28 mai 2011

Naissance exceptionnelle d'un kiwi blanc en Nouvelle-Zélande

Cet animal rare est l'emblême du pays...
Un kiwi rare de couleur blanche est né en Nouvelle-Zélande, couronnant la plus fertile des saisons depuis l'ouverture d'un sanctuaire pour protéger l'oiseau emblématique du pays, ont annoncé vendredi des responsables de l'Environnement. L'oisillon, un mâle baptisé Manukura, nom de dignitaire en langue maorie, a vu le jour le 1er mai, dans le sanctuaire de Pukaha, au nord de la capitale Wellington, a-t-on indiqué de même source. «Autant que nous sachions, il s'agit du premier oisillon tout blanc né en captivité», a déclaré Bob Francis, président du sanctuaire Pukaha.
Les kiwis sont habituellement bruns mais le spécialiste a souligné que l'oisillon appartenait à un groupe génétique qui porte des tâches blanches sur son plumage, ouvrant la possibilité qu'un animal naisse tout blanc. Bob Francis a précisé qu'il ne s'agissait pas d'un albinos.

La quatorzième naissance de l’année

Cette année, 14 oisillons ont vu le jour dans ce sanctuaire, contre une moyenne de deux par an entre 2005 et 2010. Emblème de Nouvelle-Zélande, le kiwi, oiseau atypique doté d'un long bec et qui ne vole pas, est menacé par des prédateurs comme les chiens, les chats, les rats ou les furets. Il ne subsisterait que 70.000 kiwis en Nouvelle-Zélande et plusieurs sous-espèces sont menacées. Dans le sanctuaire de Pukaha, créé en 2001, des pièges ont été installés pour limiter le nombre de prédateurs, tandis que chaque oeuf est mis à l'abri dans une nursery.
http://www.20minutes.fr/article/731666/naissance-exceptionnelle-kiwi-blanc-nouvelle-zelande

vendredi 27 mai 2011

Finistère. Une baleine échouée sur l’île de Sein

D’importants moyens sont actuellement à l’œuvre au nord-est de l’île de Sein, au large de la Pointe du Raz (Finistère), pour retirer la dépouille d’une baleine échouée dans la journée de mercredi. Repéré par un avion de la douane, mardi, le corps sans vie du mammifère d’environ 4 tonnes semblait dériver vers la baie de Douarnenez. C’est finalement sur une plage sénane, à proximité d’un hôtel, que les courants marins l’ont déposé.
Transfert par hélicoptère
« Dans un état de décomposition avancée, indique la préfecture de Quimper, l’animal va être découpé puis transporté vers le continent dans une usine d’équarrissage. » Les morceaux de la baleine (un rorqual, selon un technicien d’Océanopolis à Brest) sont acheminés ce vendredi après-midi par un hélicoptère de la Marine vers la Pointe du Raz. Les pompiers de l’île de Sein et de Quimper participent également aux manœuvres. Pour l’heure, difficile d’expliquer la présence de cette baleine : s’est-elle égarée ? A-t-elle été percutée par un bateau ? Des agents du Parc marin ont été dépêchés sur place pour effectuer des prélèvements sur le mammifère. Le transfert du corps devrait durer jusqu’en fin de journée.

La situation des zoos en France dénoncée par des ONG

Les zoos ne contribueraient pas à conserver la biodiversité et manqueraient de considération pour les animaux...
Les zoos français auraient intérêt à se remettre en question, si l’on en croit le rapport de plusieurs ONG spécialisées dans la protection animale, dont la Fondation Born Free et Code Animal. Contribution à la conservation de la biodiversité «très faible», valeur éducative «limitée», manque de considération à l'égard des animaux en captivité: les zoos français ont été sévèrement épinglés dans un rapport présenté mercredi au Parlement européen. «Les zoos français ne contribuent pas de façon significative à la conservation des espèces et de la biodiversité et ne prennent pas suffisamment leur responsabilité sur la santé et le bien-être de tous leurs animaux», affirme ce rapport.

Cages trop petites et risques pour les visiteurs

Le rapport, illustré de photos montrant des animaux dans des cages trop petites ou des enclos inadéquats, affirme également que les zoos français «ne fournissent pas suffisamment d'informations significatives et de valeur sur les espèces qu'ils exposent». Et si les conditions de captivité des animaux sont dénoncées, les visiteurs des zoos courent aussi des risques. «En moyenne, un zoo sur cinq mettait le public en danger de blessure ou d'exposition aux maladies», note ainsi le rapport.
L'enquête a évalué 25 zoos sélectionnés au hasard parmi un nombre de zoos qui, selon les sources, varie en France de 300 à plus de 900. Il s'agit d'un «échantillon représentatif», ont cependant souligné les ONG responsables de cette étude. Le rapport sur la France est le dernier d'une série qui ambitionne de dresser un tableau de la situation des zoos dans toute l'UE. La situation des zoos dans neuf autres pays de l'UE (Autriche, Bulgarie, Chypre, Estonie, Grèce, Irlande, Lettonie, Lituanie et Roumanie) a également fait l'objet de rapports. Les investigations préliminaires ont indiqué que de nombreux zoos dans l'UE «sont inférieurs à la norme» et ne se conforment pas à la loi européenne en la matière, estime le biologiste Daniel Turner, en charge de ce projet d'évaluation des zoos européens.
http://www.20minutes.fr/article/730610/situation-zoos-france-denoncee-ong

jeudi 26 mai 2011

Des perroquets tombent ivres morts en Australie

Saoulés par des plantes ou empoisonnés? Le mystère reste entier...
Les vétérinaires australiens commencent à être habitués. Chaque année, en mai, des perroquets, plus précisément des loriquets, tombent du ciel… ivres morts. Dans la région de Darwin, au nord du pays, il n’est pas rare d’observer des oiseaux se comporter de manière étrange, comme en état d’ébriété, puis tomber du ciel, rapporte le Herald Sun.
Les services vétérinaires ne savent toujours pas ce qui cause cette hécatombe: «Il s’agit probablement d’une plante qui contient de l’alcool, ou de toxines dans une plante qui aggrave encore leur cas», explique Stephen Cutter, vétérinaire au Ark Animal Hospital de Darwin.
Mais il pourrait aussi s’agir d’un complot… On pourrait avoir voulu faire taire ces oiseaux très bruyants: un empoisonnement par des habitants de Darwin n’est pas à exclure. «Je sais qu’ils ne sont pas très aimés, témoigne Stephen Cutter. Ce sont de jolis animaux mais méchants quand ils sont sauvages.»
http://www.20minutes.fr/article/729582/perroquets-tombent-ivres-morts-australie

mercredi 25 mai 2011

Le G8 des éléphants voit le jour à New Delhi

Pour enrayer la disparition des pachydermes, huit pays se sont réunis dans un groupe de travail...
Pour protéger les éléphants, menacés de disparition à cause du braconnage et de la destruction de leurs milieux naturels, les huit pays qui abritent la majorité de la population des pachydermes dans le monde se sont réunis mardi à New Delhi pour créer le Elephant-8. Ce groupe de spécialistes, réunissant l’Inde, le Botswana, le Congo, l’Indonésie, le Kenya, le Sri Lanka, la Tanzanie et la Thaïlande, va travailler sur des mesures de protection des éléphants.
«Les délégués présents représentent les deux-tiers de la population d'éléphants sauvages de la planète», a indiqué le ministre indien de l'Environnement, Jairam Ramesh, cité par l’AFP. «Du braconnage pour leur ivoire à la destruction de leur habitat, toutes les questions concernant la protection de l'éléphant doivent être abordées», a-t-il ajouté.
Les éléphants sauvages sont de plus en plus rares dans le monde: les éléphants d’Asie et d’Inde sont considérés «menacés» par l’UICN, l’éléphant d’Afrique étant lui classé «vulnérable». Victimes du braconnage, en particulier pour l’ivoire de leurs défenses, le nombre d’éléphant décline particulièrement en Asie.
http://www.20minutes.fr/article/729676/g8-elephants-voit-jour-new-delhi

dimanche 22 mai 2011

samedi 21 mai 2011

L'inéxorable marche en avant du frelon asiatique

La prolifération du frelon asiatique, apparu en France en 2004, se poursuit sur le territoire, et menace désormais l'Europe...
Mais qui arrêtera Vespa velutina? A priori, rien ni personne. De récents travaux de l’entomologiste du Muséum national d’Histoire naturelle Claire Villemant laissent même supposer une invasion du frelon asiatique, apparu en France en 2004, dans toute l’Europe, ou presque. «La plupart des pays d’Europe ont un risque non négligeable de voir Vespa velutina s’y acclimater, avec une probabilité plus forte le long des côtes atlantiques, depuis le nord du Portugal à l’Irlande, l’Angleterre et les Pays-Bas, et de l’Italie du nord vers le sud. D’autres régions sont plus faiblement menacées, le sud de la Scandinavie, l’Ouest de la Russie, la Géorgie et la Mer noire à l’est.»
Comment le Muséum a-t-il pu arriver à ces conclusions? «Nous avons comparé sa ligne d’invasion actuelle, avec les zones où il s’est développé en Asie, et nous sommes arrivés à la conclusion que, chez nous, il s’acclimate mieux dans les régions où les étés sont plutôt humides.» Ainsi, si le frelon asiatique peut proliférer en Espagne, seul pays d’Europe où il a été aperçu en dehors de la France, «il ne colonisera certainement pas l’Espagne au centre.»

Recensé dans 39 départements en 2010

Claire Villemant dit par ailleurs surveiller avec intérêt l’épisode de sécheresse qui frappe actuellement la France. «Il sera intéressant de voir dans quelle mesure cette sécheresse ne va pas ralentir du frelon en France. Mais cela on ne le saura qu’en septembre, pour l’instant il est trop tôt.»
La scientifique parle bien d’éventuel «ralentissement de la prolifération», en aucun cas d’arrêt. Car la vitesse avec laquelle il s’est répandu en France depuis 2004, laisse supposer qu’il continuera son extension. En 2010 il a été recensé dans 39 départements, dont un grand nombre dans le Sud-Ouest, et l’invasion progressait vers le nord et l’est.
Le frelon asiatique aurait été importé accidentellement par un horticulteur du Lot-et-Garonne. Un ou plusieurs nids devaient se nicher dans une série de poteries chinoises en provenance de la région de Shangaï..
L’insecte, de relative petite taille et avec les pattes jaunes, est réputé s’attaquer aux ruches. Sa croissance en France est donc très inquiétante pour la filière apicole. «Cela dit nous n’avons pour l’instant pas de chiffre précis pour affirmer qu’il s’attaque de manière systématique aux ruches. Donc il est difficile de mesurer son impact réel pour l’instant. On peut toutefois supposer que les petits apiculteurs sont davantage exposés à ce danger.» Son nid, rond ou ovale, atteint souvent à la fin de l’été plus de 50 cm de diamètre (80 cm pour les plus gros), et il est généralement situé très haut dans les arbres.
http://www.20minutes.fr/article/727080/inexorable-marche-avant-frelon-asiatique

vendredi 20 mai 2011

L'extinction des espèces, moins grave que redouté?

Les méthodes utilisées pour calculer la disparition d'espèces animales seraient erronées...
Une étude qui remet en cause bon nombre de certitudes: déforestation, réchauffement climatique, pollution, destruction de l'habitat, l'extinction des espèces due à l'action de l'homme est réelle, mais elle se fait à un rythme au moins deux fois plus lent qu'on estimait jusque là. Selon une étude publiée ce mercredi, les méthodes de mesures utilisées ont conduit à surestimer la perte de biodiversité attendue à l'avenir, selon les travaux paraissant dans la revue scientifique britannique Nature. Des indicateurs-clés utilisés dans des rapports de l'ONU - l'Evaluation des Ecosystèmes pour le Millénaire, datant de 2005, et le rapport 2007 du Groupe d'experts sur l'évolution du climat (Giec) - s'appuient sur des méthodes «fondamentalement défectueuses» qui surestiment les taux d'extinction, expliquent les chercheurs. La «Liste Rouge» des espèces en danger, établie par l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), devrait aussi être revue. «Les estimations antérieures devraient être globalement divisées par 2,5», déclare Stephen Hubbell, professeur d'écologie et de biologie évolutionniste à l'Université de Californie (Los Angeles), en se fondant sur des «preuves mathématiques et des données empiriques». «C'est une bonne nouvelle dans la mesure où cela donne un peu plus de temps pour sauver les espèces. Mais c'est une nouvelle malvenue parce que nous devons refaire une bonne partie des recherches qui n'ont pas été faites correctement», a-t-il déclaré lors d'une conférence téléphonique avec des journalistes.

Estimation par une approche indirecte

Jusqu'alors, les scientifiques affirmaient que les espèces disparaissaient actuellement à un rythme correspondant à 100 à 1.000 fois le taux moyen d'extinction depuis l'apparition de la vie sur Terre. Des rapports de l'ONU avaient prédit que ces taux seraient encore décuplés dans les siècles à venir. Des estimations que la nouvelle étude remet en question. «Cela ne veut pas dire que la biodiversité n'est pas gravement menacée», soulignent les deux auteurs, Stephen Hubbell et Fangliang He, invitant à revoir la méthode de calcul. Comment les scientifiques ont-ils pu se tromper si longtemps? Compte tenu de la difficulté pour mesurer directement les taux d'extinction, ils ont utilisé une approche indirecte appelée «la relation espèces-surface».

Concept de la «dette d'extinction»

A partir du nombre d'espèces trouvées dans une surface donnée, les scientifiques estiment comment le nombre d'espèces va augmenter au fur et à mesure que la surface s'accroît. Pour estimer combien d'espèces resteront lorsque décroît la surface disponible, les chercheurs ont simplement fait les calculs en sens inverse depuis près de trente ans. Ce qu'il ne faut pas faire, souligne Stephen Hubbell. Car, comme le montre l'étude, la surface à prendre en considération pour s'assurer de la disparition du dernier membre d'une espèce est plus grande - généralement beaucoup plus grande - que celle qu'il faut étudier pour découvrir pour la première fois l'existence d'une nouvelle espèce. «On ne peut pas simplement inverser le raisonnement pour calculer combien d'espèces devraient rester lorsque la surface se réduit», résume Stephen Hubbell, qui trouve «choquant» que personne n'ait vu l'erreur plus tôt.
D'après des prévisions faites au début des années 1980, jusqu'à la moitié des espèces auraient dû disparaître de la surface de la Terre en 2000. «Il est clair que cela n'a pas été le cas», relève le chercheur. Plutôt que de remettre en question leurs méthodes, les scientifiques avaient tenté d'expliquer l'écart entre prévisions et observations à l'aide d'un concept, la «dette d'extinction», pour désigner les espèces en déclin vouées à disparaître totalement dans les décennies suivantes en cas de maintien des conditions défavorables.
http://www.20minutes.fr/article/726401/extinction-especes-moins-grave-redoute
hebergeur image

jeudi 19 mai 2011

Doubs : les poissons meurent, le mystère demeure

Pour les poissons, cela s’appelle aussi une autopsie. Des analyses réalisées sur des salmonidés prélevés le 13 avril dans le Doubs franco-suisse n’avaient pas permis de répondre à la question qui brûle les lèvres des autorités et des écologistes : quel mal fait mourir les poissons ? La préfecture, qui avait évacué la piste des cyanobactéries, avait aussi prononcé le mot « saprolégniose », une maladie qui se manifeste par l’apparition d’un champignon sur le corps du poisson et qui n’occasionne en général qu’une faible mortalité. Des recherches complémentaires avaient néanmoins été demandées au laboratoire de Poligny (Jura français).

Les grandes lignes du second rapport d’analyses sont connues. Voici ce qu’écrit le vétérinaire : « Les poissons présentent des lésions dues à des surinfections externes cutanées par des saprolégnia banales. Aucun autre agent pathogène n’a été trouvé en quantité suffisante. » Une épidémie virale a également été cherchée. L’examen est négatif. « Le mystère ne s’éclaircit pas », résume un fonctionnaire familier du dossier.

Les associations réunies dans le collectif « SOS Loue et rivières comtoises », ont, au contraire, des idées bien arrêtées : « La saprolégniose n’est qu’une cochonnerie de plus, une maladie qui achève des poissons déjà très faibles », avance Jean-Michel Blondeau, un membre fondateur. Parmi les autres « cochonneries » qui participent à l’abâtardissement des géniteurs, selon M. Blondeau : « Les éclusées (lâchers d’eau des barrages), l’ouverture hors crues des vannes de fond, les stations d’épuration inexistantes ou pas aux normes, les nitrates et phosphates présents dans des algues jamais analysées, voire certains alevinages. Un cocktail explosif. » Jean-Michel Blondeau, toujours : « Reconnaissons notre responsabilité collective et agissons avant que ne survienne un problème de santé publique. » Une réunion au sommet sur la gouvernance binationale de la rivière se déroule ce matin à Besançon. Bern envoie une délégation.

Yann Arthus-Bertrand à Goumois

En Suisse, les autorités fédérales ont mené leurs propres analyses. Fin avril, elles avaient déjà décelé « une souche nouvelle » de saprolégniose, suite à quoi elles ont ordonné à un labo anglais de pousser plus loin les investigations. Le ministre jurassien de l’environnement, Philippe Receveur, attend les conclusions. Il demandera ce matin de limiter l’impact des éclusées à une vague de 20 cm, contre 80 aujourd’hui : « Les éclusées (actuelles) stressent et affaiblissent le poisson. »

Pour enfoncer le clou et dire que l’état de la rivière n’est pas qu’un truc de pêcheur, le collectif organise une manifestation franco-suisse samedi (14 h 30) à Goumois. Le photographe naturaliste Yann Arthus-Bertrand sera présent sur le célèbre pont ; Nicolas Hulot, lui, s’est excusé.

Bonne nouvelle toute relative : les pêcheurs observent moins de poissons morts. Rien de plus normal pour Christian Triboulet, président de l’association de pêche « La Franco-Suisse » : « Il n’en reste plus beaucoup à mourir. »

http://www.estrepublicain.fr/fr/franche-comte/info/5074247-Doubs-les-poissons-meurent-le-mystere-demeure

mercredi 18 mai 2011

Donnez un nom au bébé manchot

Après avoir été couvé pendant 38 jours par ses deux parents, Cali et Jethro, un bébé Manchot du Cap a vu le jour le 20 mars à l’aquarium Mare Nostrum. Il est le premier bébé d’une colonie de douze manchots, âgés en moyenne de 5 ans.
Nourri par ses parents, il est aujourd’hui considéré comme viable et en pleine santé. D’un poids de 50 gr à la naissance, il pèse actuellement 2 kg.

À l’occasion de cette naissance, la population est invitée à choisir un prénom à ce petit manchot. Du 17 au 31 mai, les habitants de l’agglomération pourront voter sur les sites internet de Montpellier Agglomération et de l’aquarium Mare Nostrum (rubrique événement) pour baptiser ce nouvel arrivant parmi une liste de cinq propositions : Caligéro, Moana, Tikehau, Maupiti et Tiki.
http://www.midilibre.fr/2011/05/17/donnez-un-nom-au-bebe-manchot,320316.php

mardi 17 mai 2011

A la Haute-Touche, les animaux menacés reprennent du poil de la bête

La plus vaste réserve de France mène des programmes de recherche pour réintroduire des espèces en voie d'extinction dans leur milieu naturel...
A pied, en calèche, en vélo, en voiture… Il y a mille et une façons de découvrir le parc de la Haute-Touche. Et cette réserve animalière, la plus vaste de France, qui s’étend sur 500 hectares au beau milieu de la Brenne entre Poitiers et Tours, vaut le détour. Dans un paysage d’étangs et de forêts, des animaux exotiques comme les tigres, guépards ou lémuriens, cohabitent avec des espèces locales. Ce sont en particulier les cerfs qui font l’originalité de ce parc: ils occupent une place importante dans la recherche menée par les équipes du Muséum national d’histoire naturelle (MNHN) sur la conservation des espèces menacées.

Les recherches sur les cerfs au secours des fillettes atteintes de cancers

Les 21 espèces et sous-espèces de cervidés qui peuplent le parc de la Haute-Touche sont en effet l’objet de recherches sur la procréation assistée, la fécondation in vitro et la cryogénisation des ovaires. «En Europe, le cerf élaphe prospère, mais dans certains pays il est confronté à une extinction assez critique», explique Yann Locatelli, enseignant-chercheur au MNHN. Pour qu’un jour des populations de cerfs puissent être réintroduites dans leur milieu naturel, les scientifiques essaient d’optimiser leur capacité de reproduction en captivité. «Nous menons des études sur la réceptivité des femelles aux vocalises des mâles, ou encore sur la relation entre les mères et les petits», précise Yann Locatelli.
Et ces recherches peuvent aussi servir à l’homme. Ainsi, les techniques de cryogénisation d’ovaires ont été utilisées pour les fillettes atteintes de cancer: «On peut prélever les ovaires avant les traitements de chimiothérapie, qui détruisent les fonctions ovariennes, et ensuite les regreffer à l’âge adulte, une fois le cancer traité», explique le chercheur. Une première naissance grâce à cette technique développée sur les cerfs a déjà eu lieu au CHU de Limoges.

Un espoir pour les espèces menacées

Quant aux cerfs, il n’y a pas encore eu de réintroduction dans la nature par «manque de moyens» et de stabilité politique dans certains pays, comme pour le markhor, ce bouquetin d’Afghanistan menacé d’extinction. «Mais nous participons à des plans d’élevage européens, par exemple pour l’oryx algazelle, considéré comme éteint à l’état naturel, explique Patrick Roux, soigneur au parc de la Haute-Touche. Quelques groupes ont été réintroduits dans le désert mais leur population reste très fragile, notamment à cause du marché noir des cornes qui sont utilisées dans la pharmacopée traditionnelle, comme trophée ou sont transformées en manche de poignard.»
Sikas de Formose, gnous à queue blanche, cerfs de Duvaucel ou daims de Mésopotamie trouvent à la Haute-Touche un espoir de regagner un jour leurs habitats d’origine. Comme les cerfs du Père David, ancienne chasse gardée des empereurs chinois, qui ont été conservés en Europe et ont pu être réintroduits dans des réserves en Chine depuis quelques années. «C’est mon préféré, explique Patrick Roux, intarissable sur les espèces qui peuplent le parc. Son nom en chinois signifie "aucun des quatre": il a un cou de chameau, des sabots de vache, des bois de cerf et une queue d’âne.»
Toutes les informations sur le parc de la Haute-Touche: http://haute-touche.mnhn.fr/

http://www.20minutes.fr/article/725612/haute-touche-animaux-menaces-reprennent-poil-bete

Un phoque dans la Loire

Un phoque se prélassant au soleil a été surpris hier sur un banc de sable de la Loire, près de Tours, un phénomène observé pour la troisième année consécutive et lié à "de fortes remontées de mulets dans le fleuve" qui attirent l'animal, selon un spécialiste. "C'est la troisième année consécutive qu'on nous signale la présence de phoques sur la Loire", a considéré Stéphane Loyau, chef de service à l'Office national de la chasse et de la faune sauvage.

Une conséquence selon ce spécialiste "de fortes remontées de mulets dans le fleuve" et "pour le phoque, les captures de mulets sont plus simples dans le milieu ligérien que dans l'océan Atlantique". C'est un couple qui a aperçu le phoque lundi vers 14h à La Riche (Indre-et-Loire), près de Tours, soit à plus de 250 km de l'embouchure du fleuve. Aussitôt alertés, les pompiers ont dépêché sur place une douzaine d'hommes, des plongeurs, un expert animalier et un vétérinaire.

Des policiers municipaux et des agents de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage les ont rejoints pour les aider à capturer l'animal et s'assurer de sa bonne santé. Mais l'animal s'est rapidement sauvé en plongeant. "C'est un phoque de 80 kg pour 1,20 m, il se dorait au soleil. Il se porte visiblement bien et est reparti dans son élément naturel, il faut respecter la quiétude de l'animal", a commenté François Terracher, capitaine des pompiers de Tours.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/05/17/97001-20110517FILWWW00455-un-phoque-dans-la-loire.php

Les anti-ours mettent en garde NKM contre le lâcher d'un ours avant l'été

Ils sont convaincus qu'un nouvel ours dans les Pyrénées ne ferait que «semer le feu dans le massif»...
L'ADDIP, une des associations opposées à la réintroduction de l'ours dans les Pyrénées, a mis en garde dimanche la ministre de l'Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet contre un nouveau lâcher d'un plantigrade, probablement avant l'été, dans les Pyrénées-Atlantiques. «Sous-estimer la colère des Pyrénéens serait une erreur politique majeure», a averti l'Association pour le Développement Durable de l'Identité des Pyrénées (ADDIP) dans un communiqué envoyé à l'AFP. L'ADDIP pense que Nathalie Kosciusko-Morizet donnera sa position le 23 mai sur la question sensible du lâcher, annoncé par Chantal Jouanno en juillet 2010 quand elle était secrétaire d'Etat de l'Ecologie.
Au nom de la biodiversité, le gouvernement s'est engagé à assurer la survie de l'ours brun dans les Pyrénées. Actuellement une vingtaine d'ours sont recensés dans le massif. La décision d'introduire au printemps 2011 une ourse slovène dans l'ouest des Pyrénées avait mécontenté tout le monde: les anti-ours car ils sont catégoriquement opposés à l'augmentation artificielle de la population de plantigrades et les défenseurs de l'ours, jugeant la mesure insuffisante.

«Il sèmera le feu dans tout le massif»

«Le lâcher d'une malheureuse ourse slovène en Béarn n'apportera rien à la biodiversité des Pyrénées, rien à une espèce animale nullement menacée au niveau planétaire et européen. Il est sûr par contre qu'il sèmera le feu dans tout le massif», prévient l'ADDIP. En 2006, les lâchers successifs de cinq ours ont mobilisé des milliers d'opposants.
Si le lâcher intervient comme prévu, il devrait intervenir avant l'été, pour donner plusieurs mois à l'ours pour qu'il s'adapte à son nouvel environnement, avant l'hiver. Les lâchers se font généralement avant la transhumance des troupeaux vers les hauts pâturages, qui débute au mois de juin dans les Pyrénées-Atlantiques.
http://www.20minutes.fr/article/724195/anti-ours-mettent-garde-nkm-contre-lacher-ours-avant

lundi 16 mai 2011

Gaz de schiste: «Aucune preuve que des oiseaux en soient morts»

Le toxicologue André Picot, auteur d'un rapport sur les effets des forages de gaz de schiste sur la santé, alerte sur les produits cancérigènes mais réfute un lien direct avec les morts d'oiseaux mystérieuses...
Plus dangereux pour les hommes que pour les oiseaux: le gaz de schiste, en débat ce mercredi à l’Assemblée nationale, ne serait pas directement responsable des mystérieuses morts d’oiseaux qui ont eu lieu au début de l’année dans l’Arkansas. En revanche, André Picot, toxico-chimiste, directeur de recherches au CNRS et président de l’association Toxicologie-Chimie, pense que la technique de fracturation hydraulique consistant à injecter de l’eau mélangée à des produits chimiques dans le sol doit être interdite à cause de la présence de deux «cancérigènes puissants».

Vous avez publié un rapport sur les effets toxico-chimiques des produits utilisés dans les forages de gaz de schiste. Qu’avez-vous découvert?

En me basant sur la liste de produits de l’EPA (l’agence de protection de l’environnement américaine), qui a été établie par les scientifiques sur la base d’analyses des eaux et non par les pétroliers, j’ai constaté une chose assez extraordinaire: on injecte plus d’une centaine de produits dans les sols et ce qui ressort n’est pas ce qui est injecté au départ. Il y a donc des réactions chimiques entre les produits sous l’effet des fortes pressions, c’est un véritable réacteur chimique clos. Les produits de départ peuvent ne pas être dangereux, mais ceux qui se retrouvent à la sortie le sont.

Quels produits sont particulièrement inquiétants pour la santé?

A partir de la liste des cancérigènes établie par le Circ (Centre international de recherche sur le cancer), j’en ai identifié dix dans les produits des forages. La présence de seulement deux d’entre eux devrait faire abandonner ces techniques: le benzène et le formaldéhyde sont des cancérigènes puissants, que l’on respire et qui peuvent provoquer des leucémies. Rien que pour ça, les forages devraient être strictement interdits car ces produits toucheraient les voisins et les travailleurs des puits.

Les oiseaux morts subitement aux Etats-Unis en début d’année ont-ils été victimes de ces produits?

Je n’y crois pas trop. Certes, les produits qui sont stockés dans les bacs de décantation émettent de l’hydrogène sulfuré, qui est un toxique redoutable. On peut imaginer que des oiseaux qui survolent ces bacs soient intoxiqués, mais nous n’avons aucune preuve. En revanche, dans les journaux locaux de Pennsylvanie, du Texas ou de Louisiane, on rapporte des cas de bovins morts après avoir bu des eaux contaminées par les fracturations.
http://www.20minutes.fr/article/721993/gaz-schiste-aucune-preuve-oiseaux-morts

dimanche 15 mai 2011

Le sort de « Gamin » toujours incertain

Aouste (Ardennes) Que va devenir le sanglier recueilli par un habitant d'Aouste alors qu'il n'était qu'un petit marcassin abandonné ? Une pétition pour le sauver a été signée par près de 2 000 personnes.
DEPUIS notre article de la semaine dernière (nos éditions du 7 mai), la ferveur populaire et médiatique ne cesse de grandir autour de l'histoire des époux Dury et de « Gamin », le sanglier apprivoisé.
La pétition pour sauver le sanglier, qui circule toujours sur le Net a recueilli à ce jour plus de 1.900 signatures. La fondation Brigitte Bardot et une association sedanaise ont également manifesté leur soutien au couple Aoustien.


Un appel aux dons pour une clôture

Et un artiste peintre de Charleville-Mézières devrait même se rendre à la Reupette la semaine prochaine, pour réaliser un tableau de « Gamin ».
D'ailleurs, comment va ce jeune sanglier, propulsé vedette malgré lui ? « Il va bien », nous rassure Martine Dury.
Mais tout le monde n'a pas été sensible à leur combat et Pierre et Martine Dury ont aussi eu droit à des réflexions peu sympathiques. « Il y a des gens venus nous dire qu'il ne fallait pas le récupérer », se désole Martine Dury.
Quant au sort de « Gamin », il est toujours en suspens. Les époux Dury attendent maintenant avec espoir et appréhension la décision de la préfecture de délivrer ou non l'autorisation spéciale de détention de l'animal. « Nous avons envoyé un courrier avec la lettre du maire et les pétitions au préfet. On espère en savoir plus la semaine prochaine », confie Martine Dury, qui a appris entre-temps que pour conserver le sanglier chez eux, il y a des conditions à respecter.


« Il faut un terrain d'un hectare avec un enclos grillagé. C'est la loi. On va voir comment on peut s'arranger pour le terrain. Et on lance un appel aux dons pour le grillage et les piquets », souligne Martine Dury.
Si vous souhaitez laisser un message à la famille Dury, une page Facebook a été ouverte, baptisée « Il faut sauver Gamin ».
Et pour celles et ceux qui souhaiteraient se joindre à la mobilisation, voici l'adresse de la pétition :
www.lapetition.be/en-ligne/Il-faut-sauver-Gamin-le-sanglier-9853.html

http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/le-sort-de-%C2%AB-gamin-%C2%BB-toujours-incertain

Doubs : les poissons meurent, le mystère demeure

Pour les poissons, cela s’appelle aussi une autopsie. Des analyses réalisées sur des salmonidés prélevés le 13 avril dans le Doubs franco-suisse n’avaient pas permis de répondre à la question qui brûle les lèvres des autorités et des écologistes : quel mal fait mourir les poissons ? La préfecture, qui avait évacué la piste des cyanobactéries, avait aussi prononcé le mot « saprolégniose », une maladie qui se manifeste par l’apparition d’un champignon sur le corps du poisson et qui n’occasionne en général qu’une faible mortalité. Des recherches complémentaires avaient néanmoins été demandées au laboratoire de Poligny (Jura français).
Les grandes lignes du second rapport d’analyses sont connues. Voici ce qu’écrit le vétérinaire : « Les poissons présentent des lésions dues à des surinfections externes cutanées par des saprolégnia banales. Aucun autre agent pathogène n’a été trouvé en quantité suffisante. » Une épidémie virale a également été cherchée. L’examen est négatif. « Le mystère ne s’éclaircit pas », résume un fonctionnaire familier du dossier.
Les associations réunies dans le collectif « SOS Loue et rivières comtoises », ont, au contraire, des idées bien arrêtées : « La saprolégniose n’est qu’une cochonnerie de plus, une maladie qui achève des poissons déjà très faibles », avance Jean-Michel Blondeau, un membre fondateur. Parmi les autres « cochonneries » qui participent à l’abâtardissement des géniteurs, selon M. Blondeau : « Les éclusées (lâchers d’eau des barrages), l’ouverture hors crues des vannes de fond, les stations d’épuration inexistantes ou pas aux normes, les nitrates et phosphates présents dans des algues jamais analysées, voire certains alevinages. Un cocktail explosif. » Jean-Michel Blondeau, toujours : « Reconnaissons notre responsabilité collective et agissons avant que ne survienne un problème de santé publique. » Une réunion au sommet sur la gouvernance binationale de la rivière se déroule ce matin à Besançon. Bern envoie une délégation.
Yann Arthus-Bertrand à Goumois
En Suisse, les autorités fédérales ont mené leurs propres analyses. Fin avril, elles avaient déjà décelé « une souche nouvelle » de saprolégniose, suite à quoi elles ont ordonné à un labo anglais de pousser plus loin les investigations. Le ministre jurassien de l’environnement, Philippe Receveur, attend les conclusions. Il demandera ce matin de limiter l’impact des éclusées à une vague de 20 cm, contre 80 aujourd’hui : « Les éclusées (actuelles) stressent et affaiblissent le poisson. »
Pour enfoncer le clou et dire que l’état de la rivière n’est pas qu’un truc de pêcheur, le collectif organise une manifestation franco-suisse samedi (14 h 30) à Goumois. Le photographe naturaliste Yann Arthus-Bertrand sera présent sur le célèbre pont ; Nicolas Hulot, lui, s’est excusé.
Bonne nouvelle toute relative : les pêcheurs observent moins de poissons morts. Rien de plus normal pour Christian Triboulet, président de l’association de pêche « La Franco-Suisse » : « Il n’en reste plus beaucoup à mourir. »
http://www.estrepublicain.fr/fr/franche-comte/info/5074247-Doubs-les-poissons-meurent-le-mystere-demeure

vendredi 13 mai 2011

Elle ne veut pas se séparer de son renard, elle risque la prison

"La France est un pays fermé, même pas capable d'accueillir un renard. Ce n'est pas une décision juste". Didier Delanes est un homme en colère. Sa famille héberge chez elle, en Dordogne, un renardeau apprivoisé, baptisé Zouzou. Apprivoisé ou pas, le renard reste un animal sauvage et la loi ne permet pas d'en avoir un chez soi. Alors mercredi, la famille était convoquée au tribunal de Bergerac pour une réunion de conciliation.
Le parquet avait opté pour la composition pénale, une alternative aux poursuites pénales, et proposé une amende de 200 euros assortie de la confiscation du renardeau et la possibilité pour le couple de le récupérer moyennant l'obtention d'un agrément. Cette proposition a été catégoriquement refusée par le père de famille. "Je ne rendrai jamais mon renard et s'ils le veulent qu'ils viennent le chercher", a indiqué Didier Delanes au sortir du tribunal, entouré d'une vingtaine de proches et membres de la famille, dont les enfants portaient un T-shirt avec la photo de Zouzou et tenaient une pancarte "Zouzou on t'aime". Suite à ce refus, la famille Delanes pourrait recevoir une convocation devant le tribunal correctionnel et risque désormais un an de prison et 15.000 euros d'amende.


Le renardeau avait été recueilli il y a un an par la famille Delanes sur le cadavre de sa mère, morte au bord d'une route dans des conditions indéterminées. Depuis, l'animal vit dans un enclos du jardin, se nourrit de croquettes pour chien, boit dans une gamelle avec les poules de la famille et se laisse approcher et caresser. Mais, aux yeux de la loi, le renard est une espèce "sauvage et nuisible". "L'animal est encore jeune et n'a pas rencontré de femelle. Son comportement pourrait changer en période de rut et devenir dangereux", avait estimé auprès de l'AFP Aurélien Viau, chef du service départemental de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS).
http://lci.tf1.fr/france/faits-divers/elle-ne-veut-pas-se-separer-de-son-renard-elle-risque-la-prison-6470209.html

mercredi 11 mai 2011

Le WWF appelle à protéger des tigres rares filmés en Indonésie

 L'ONG demande que la forêt dans laquelle des tigres de Sumatra ont été observés soit protégée...
Le Fonds mondial pour la nature (WWF) a lancé lundi un appel urgent à la protection d'une forêt équatoriale d'Indonésie menacée par un projet de plantation, où des caméras ont réussi à filmer des tigres de Sumatra menacés d'extinction. Les images vidéos diffusées par WWF, prises par des caméras à infra-rouge, montrent douze tigres, dont des mères avec leurs petits, dans la région de Bukit Tigapulu, dans l'est de l'île de Sumatra. Cette vaste zone est fortement victime de la déforestation pour développer des plantations de palmiers à huile et d'arbres pour la production de papier, deux secteurs en pleine expansion en Indonésie.
Le WWF a précisé que le nombre de tigres filmés par les caméras en mars et avril était «le plus important pris en vidéo» par l'organisation. Il resterait moins de 400 tigres de Sumatra vivant à l'état sauvage sur l'immense île indonésienne, selon les experts. «Cette vidéo confirme l'extrême importance de ces forêts dans l'écosystème de Tigapuluh. Nous appelons toutes les sociétés y ayant obtenu des concessions à abandonner leurs projets de déboisement et à protéger cette zone à forte valeur de conservation», a déclaré Anwar Purwoto, directeur pour les forêts à WWF Indonésie.

Un moratoire de deux ans sur la déforestation

Les douze tigres ont été filmés dans une concession forestière obtenue par la société Barito Pacific Timber, fournisseur d'Asia Pulp and Paper (PAP), un géant asiatique de la pulpe à papier, selon le communiqué de WWF. Les autorités indonésiennes ont annoncé en 2010 un moratoire de deux ans (2011 et 2012) sur les permis de déforestation de forêts naturelles et de tourbières, en échange notamment d'une aide d'un milliard de dollars de la Norvège. Mais le décret n'a pas été encore signé par le président Susilo Bambang Yudhoyono. Dans le monde, la population de tigres sauvages a chuté en un siècle d'environ 100.000 à 3.200 individus, selon le WWF.
http://www.20minutes.fr/article/720803/wwf-appelle-proteger-tigres-rares-filmes-indonesie

mardi 10 mai 2011

À voir à la télévision le mercredi 11 mai - Embarquement animal

Aujourd'hui, tous les animaux peuvent prendre l'avion, quels que soient leur poids et leur taille — en fait, seule la girafe adulte ne peut franchir les portes d'un appareil. Certains voyagent en cabine avec leur maître, d'autres sont plutôt placés dans la soute. Et d'autres, tels des VIP, voyagent en première classe. Et puis, il y a ceux qui, victimes de trafic, voyagent sans papiers et dans des conditions très difficiles.

L'aéroport de Roissy Charles-de-Gaulle en voit transiter quelques centaines de milliers par an. Douze manchots nés en France s'apprêtent à partir pour le Chili, des chevaux qui s'envolent vers l'île de la Réunion ou encore des pitons en provenance du Niger.

Et la nounou des voyageurs, qui s'est spécialisée dans les transits aériens d'animaux de compagnie, les aide à partir dans de meilleures conditions.

Les animaux qui arrivent sur le territoire français passent tous par la zone de fret, puisqu'il faut vérifier que leurs papiers d'importation sont en règle. Et ça, c'est le travail des services douaniers et vétérinaires.

Cages spéciales de transport, ventilation, nourriture, état de santé, tout est pris en compte. Parce qu'en matière de fraude, les trafiquants ne manquent pas d'imagination... Le bien-être des animaux leur est parfois bien égal. Et comme il y a plus de deux millions de tonnes de marchandises qui passent à Roissy, certains comptent sur le fait que ce ne sont pas toutes les caisses qui sont ouvertes pour passer des animaux — souvent des espèces en danger d'extinction — en contrebande.

Mais derrière toutes ces normes de transport, reste le stress des animaux. Quelques-uns, surtout ceux qui ne sont pas en état de voyager, ne se rendent pas à destination vivants. Et que dire des animaux qui réussissent à s'échapper pour aller gambader sur le tarmac!

Le commerce des animaux sauvages et exotiques est le plus florissant du monde après celui des armes et celui de la drogue. Un trafic que tentent d'endiguer les douaniers en saisissant la marchandise et en la détruisant, en accord avec la Convention de Washington. Souvent, ces passagers clandestins d'un jour arrachés à leur pays d'origine par des touristes mal informés ou par des trafiquants ne survivent pas.

Roissy : animaux en transit
TV5, 19h
 


http://fr.wrs.yahoo.com/_ylt=A2KJ3CWL28dN4yUAYppoAQx.;_ylu=X3oDMTBybjZoZHVsBHBvcwM0BHNlYwNzcgRjb2xvA2FjNAR2dGlkAw--/SIG=143omb07c/EXP=1304972299/**http%3a//www.ledevoir.com/culture/television/322777/a-voir-a-la-television-le-mercredi-11-mai-embarquement-animal

dimanche 8 mai 2011

Une fuite de pétrole endiguée par… un barrage de castors

Vendredi 29 avril, une grande quantité de pétrole s'est échappée d'un oléoduc en Alberta (Canada). Les spécialistes ont pu rapidement maîtriser la pollution engendrée, grâce notamment à la présence, non loin de là, d'un barrage de castors, qui a freiné l'écoulement de l'hydrocarbure.
Une bande de pétrole de 700 mètres de longueur sur 30 mètres de large - l'équivalent de 28.000 barils : c'est la quantité de pétrole qui s'est échappée mardi dernier d'un pipeline appartenant à la compagnie Plains Midstream Canada - et accidentellement percé pour la deuxième fois en 5 ans - près du village de Little Buffalo, dans le nord de la province canadienne de l'Alberta.
"Il y a un barrage de castors dans ce secteur et ce dernier a contenu le déversement, au début. La situation est sous contrôle. (...) L'impact est minimal sur la faune sauvage", a déclaré le ministre de l'Environnement Rob Renner. Une dizaine de canards sauvages ainsi que quelques castors, blessés, ont cependant dû être abattus. D'autre part, certains habitants du village amérindien de Little Buffalo ont fait état de maux de tête, d'irritations des yeux et de vomissements.
http://fr.news.yahoo.com/null;_ylt=AiXumdL4Az.buzv1eND2VKRrfsl_;_ylu=X3oDMTBxZ2l1MGs5BHBvcwMxBHNlYwNNZWRpYUFydGljbGVCb2R5;_ylg=X3oDMTJoNWw0ZjVvBGludGwDZnIEbGFuZwNmci1mcgRwc3RhaWQDMWQwOTY1ZmQtNjgyNy0zMmYzLTllMWItNmUyODkxYjMwYjM3BHB0A3N0b3J5cGFnZQR0ZXN0Aw--;_ylv=3

Augmentation du taux de mercure chez l'ours polaire et le phoque

Les taux de mercure relevés chez l'ours polaire, les phoques ou les bélugas sont en hausse. Potentiellement toxique, le mercure se déplace dans l'atmosphère sous forme gazeuse...
Le réchauffement climatique pourrait expliquer l'augmentation des taux de mercure relevés dans les tissus de certaines espèces animales de la région Arctique, selon un rapport international présenté mercredi.
Alors que les émissions de mercure d'origine humaine sont globalement stables au niveau mondial, les taux relevés par exemple chez l'ours polaire au Canada et à l'ouest du Groenland, les phoques ou les bélugas, sont en augmentation, selon ce rapport du Programme de surveillance et d'évaluation de l'Arctique (AMAP) dépendant du Conseil de l'Arctique. «Les augmentations récentes des niveaux de mercure dans certains espèces de l'Arctique pourraient être le premier signe que le changement climatique modifie l'accumulation de ce métal potentiellement toxique», selon les auteurs.
Le mercure d'origine humaine, issu notamment de la combustion du charbon, arrive dans l'atmosphère de la région arctique sous forme gazeuse, en se déposant sur la glace, mais aussi par les courants marins. Il peut se transformer en une toxine, le méthyle-mercure, qui peut être ingérée par les organismes vivants et, en bout de chaîne alimentaire, par les hommes, présentant un danger à dose importante.
Selon le rapport de l'AMAP, «des saisons sans glace plus chaudes et plus longues pourraient favoriser la production de méthyle-mercure, l'une des formes les plus toxiques du mercure». Le dégel du pergélisol, le sous-sol gelé en permanence, pourrait également contribuer à libérer de grandes quantités de mercure qui y sont stockées.
Certaines populations de la région arctique, dont l'alimentation repose sur les poissons ou les mammifères marins, sont particulièrement exposées, rappellent les auteurs de cette étude.
Les femmes enceintes, les enfants et les jeunes mamans sont les catégories les plus concernées, principalement dans l'Arctique canadien, au Groenland et aux îles Féroé, selon ce rapport publié à l'occasion d'une conférence scientifique internationale qui se tient jusqu'à vendredi à Copenhague.
http://www.20minutes.fr/article/718214/planete-le-rechauffement-cause-possible-hausse-mercure-chez-especes-arctique

samedi 7 mai 2011

Le 9e lâcher d'ours ranime déjà la querelle dans les Pyrénées

Le neuvième lâcher d'ours dans les Pyrénées n'est pas encore décidé qu'il ranime déjà la querelle divisant le massif depuis 30 ans: destiné à maintenir les maigres effectifs du plantigrade, il hérisse les anti sans satisfaire les pro-ours.
Ce printemps, une ourse slovène pourrait être lâchée dans le Béarn, lâcher annoncé en 2010 par Chantal Jouanno, alors secrétaire d'Etat à l'Ecologie. L'actuelle ministre Nathalie Kociusko-Morizet attend un avis du Conseil national de protection de la nature avant de se prononcer.
Mais la mesure est déjà jugée insuffisante par les partisans de la réintroduction, tandis que pour ses adversaires, un ours de plus, c'est un ours de trop. "Je m'oppose avec une détermination absolue" à la décision d'une "France malade de son parisianisme" qui n'apporte "rien aux hommes et rien aux ours", dit Jean Lassalle (MoDem), député du cru.
Depuis qu'un défenseur des ours a interpellé François Mitterrand en 1982 sur leur disparition imminente, la question de leur réintroduction n'a cessé d'exciter les passions. En 2006, les lâchers successifs de cinq ours ont mobilisé des milliers d'opposants. La mairie d'Arbas, réputée favorable, avait été maculée de sang animal.
"Les réintroductions ont mis un bordel complet dans les Pyrénées. Les gens se tirent dans les pattes pour un résultat dérisoire": une population d'ours "qui n'est pas viable" à une vingtaine d'individus, dit Bruno Besche-Commenge, vice-président de l'Addip, regroupement d'élus et d'associations anti-ours. "L'ours, c'est l'alibi écologique parfait qui masque l'incapacité de l'Etat à résoudre les problèmes écologiques de fond".
Pour des raisons opposées, les pro-ours ne sont pas loin de ce constat, même s'ils reconnaissent au programme un mérite: avoir évité la disparition de l'animal dans les Pyrénées.
"Tout le monde est perdant: ceux qui sont contre n'ont pas de réponse définitive, ceux qui sont pour non plus", dit Christine Sourd, directrice adjointe des programmes chez WWF, grande organisation internationale de défense de la nature. "L'Etat ne cherche pas de solution pérenne, il procède par simples annonces politiques au fil des mois".
Le principe énoncé par Chantal Jouanno était de remplacer chaque ours qui disparaîtrait, non d'augmenter la population des ursidés.
Pour les "anti-ours", la réintroduction, incompatible avec le pastoralisme, procède d'une volonté "d'ensauvager le massif" aux dépens des activités humaines. "Si l'Etat a trois sous, il doit les mettre dans le pastoralisme, aider les jeunes à s'implanter", préconise Jean-Louis Chauzy, haut conseiller de Midi-Pyrénées pour l'économie et l'environnement.
Réfutant toute incompatibilité, les associations favorables à l'ours soulignent que les mesures de protection des troupeaux (chiens, bergers) contre cet animal ont sauvé la vie de milliers d'ovins.
De plus, "la France est soumise à des obligations européennes. Ce qui lui pend au nez, c'est une condamnation, une amende ou une mise en demeure de la Commission européenne", déclare François Archangeli, maire d'Arbas et président de l'association Pays de l'ours-Adet.
"On demande aux pays d'Afrique de sauver leurs lions, leurs girafes et leurs éléphants", ajoute Mme Sourd, au WWF. "Si nous, pays développés, ne sommes pas capables de générer des solidarités entre territoires, ça laisse peu d'espoir pour les autres". Prônant l'exploitation économique de l'image de l'ours, François Archangeli préconise de "se mettre enfin à la valorisation des Pyrénées.
Ses chances d'être entendu restent minces. Philippe Lacube, président de l'Addip, a prévenu que s'entêter à introduire une ourse ne pourra que conduire à des "explosions".
http://www.lepoint.fr/societe/le-9e-lacher-d-ours-ranime-deja-la-querelle-dans-les-pyrenees-06-05-2011-1327514_23.php

vendredi 6 mai 2011

Essonne : deux wallabys prennent la poudre d'escampette

L'affaire du wallaby essonnien rebondit ! Un mois après la découverte d'un marsupial dans un jardin de particuliers à Breuillet, deux autres animaux de cette espèce australienne ont été aperçus jeudi à Saint-Maurice-Montcouronne, commune voisine. Malgré la mobilisation de gendarmes et des pompiers, les wallabys ont réussi à prendre la poudre d'escampette et à s'évanouir dans la nature. Les animaux provenaient d'une grande propriété du village qui abrite une ménagerie au sein de son parc. Cet incident a permis, par ricochet, de percer le mystère du premier wallaby retrouvé à Breuillet. Après l'avoir "cueilli" dans un jardin, les autorités n'avaient pas réussi à déterminer d'où venait l'animal, non pucé. Aujourd'hui hébergé dans un zoo de Seine-et-Marne, le premier marsupial ne venait finalement pas de bien loin et avait, un mois avant ses deux compères, réussi à quitter la propriété de Saint-Maurice en profitant d'un portail délabré.http://www.leparisien.fr/essonne-91/essonne-deux-wallabys-prennent-la-poudre-d-escampette-06-05-2011-1438228.php

Une quarantaine d'espèces de poissons menacées par la surpêche

L'ouverture de la pêche au thon le 15 mai prochain relance les débats autour de la protection des espèces marines. Selon une étude de l'Union internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), surpêche, dégradation de l'habitat et pollution menacent plus de 40 espèces de poissons...
Thon rouge, mérou et merlu comptent parmi les espèces menacées ou quasi menacées d’extinction, selon une étude de l’Union internationale pour la Conservation de la Nature (UICN). «L’utilisation de chaluts est l’un des principaux problèmes pour la conservation et la durabilité de nombreuses espèces marines, explique Maria del Mar Otero, du programme UICN-Med. Ce n’est pas une technique sélective: elle capte non seulement les poissons cibles, mais également un grand nombre d’autres espèces, tout en détruisant le fond de la mer, où de nombreux poissons vivent.» Résulta: près de la moitié des espèces de requins et de raies en Méditerranée, mer qui représente 9% de la biodiversité marine, risque de disparaître. Dans cette zone, le potentiel de reproduction des populations de thon rouge a même diminué de 50% au cours des 40 dernières années.
Pour l’UICN, il faut donc renforcer la réglementation, créer de nouvelles réserves marines et réduire les quotas de pêche. Pourtant, les 48 Etats pêcheurs de la Commission internationale pour la Conservation des thonidés de l’Atlantique (CICTA) ont réduit le nombre de captures autorisées de thon rouge en Méditerranée entre 2010 et 2011, passant de 13.500 à 12.900 tonnes. «Le manque de conformité avec les quotas actuels combinée avec la sous-déclaration généralisée de la capture peut avoir sapé les efforts de conservation pour cette espèce en Méditerranée», explique Kent Carpenter, coordonnateur de l’évaluation mondiale des espèces marines à l’UICN. L’ONG Robin des Bois s’étonne d’ailleurs de voir que les thoniers battant pavillon libyen s’apprêtent à quitter Sète pour se rendre au golfe de Syrte alors que le régime en Libye a suspendu la pêche au thon pour la saison 2011.
Autre point critiqué par l’Union : l’absence de mesure sur la protection des zones de reproduction et le manque d’informations sur l’état de conservation d’un tiers des poissons de la Méditerranée.
En attendant les décisions politiques, plusieurs entreprises ont signé le manifeste du WWF sur le thon rouge, s’engageant ainsi à arrêter la commercialisation de ce poisson en Atlantique et Méditerranée pour permettre la reconstitution des stocks.
http://www.20minutes.fr/article/718572/planete-quarante-especes-poissons-menacees-surpeche

jeudi 5 mai 2011

Le loup s'approche du littoral azuréen

Dans les Alpes-Maritimes, il va jusqu’aux abords du littoral, comme le montre la récente attaque de troupeau à Saint-Jeannet
En provenance d’Italie, le loup est entré en France à l’automne 1992. Il s’abrita d’abord dans le vallon boisé de Mollières, au-dessus de Saint-Martin-Vésubie, avant d’occuper le reste du Mercantour puis l’ensemble de l’arc alpin. De jeunes adultes quittant régulièrement les meutes pour investir de nouveaux territoires, le prédateur ne cesse d’agrandir son royaume. Signalé dans le Massif Central, le Jura et les Vosges, il progresse dans notre département vers l’ouest et la mer.

C’est du moins ce que suggère l’attaque d’un troupeau ovin perpétrée il y a une quinzaine de jours au baou de Saint-Jeannet. Quatre moutons ont été tués et neuf autres blessés, selon le constat réalisé par des agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS). La signature de Canis lupus ? Relevant le nombre élevé de blessés, un expert penche pour un chien errant. Sans l’ombre d’un doute, l’éleveur, Noël Ascenzi, accuse le loup. Avec cet argument : « Il a mis sa marque quand il a saigné mes agneaux ». Le président du syndicat ovin, Bernard Bruno, confirme : « Confronté à ce fléau depuis quinze ans, Noël sait ce qu’il dit. Il ne peut pas se tromper. »

Capable de parcourir 60 km en une nuit

Une meute est installée plus en altitude, dans les Préalpes-de-Grasse. « Quatre loups y ont été aperçus une nuit d’été 2009 par des agents équipés de casques de vision nocturne », raconte Louis Bernard, chef du service départemental de l’ONCFS. « En juillet 2010 dans le même secteur, quatre adultes ont répondu à des hurlements préenregistrés et diffusés par notre équipe. Il ne semblait pas y avoir de louveteaux ou alors ceux-ci étaient restés à la tanière. » La meute se déplace de Bouyon à Mons dans le Var. S’est-elle risquée pour la première fois à Saint-Jeannet ou alors l’attaque est-elle imputable à un loup isolé ? En une nuit, Canis lupus parcourt jusqu’à 60 km.

Dans tous les cas, son extension paraît irrémédiable, à la satisfaction des associations de protection de la nature et au désespoir des éleveurs. L’an dernier dans les A.-M., le nombre de brebis égorgées a augmenté de 35 %, en dépit des mesures de protection des troupeaux et de la généralisation des chiens patous censés repousser les prédateurs

http://www.nicematin.com/article/cote-dazur/le-loup-sapproche-du-littoral-azureen
hebergeur image

bébé hirondelles, du nid à l'envol.. été 2009

mercredi 4 mai 2011

mardi 3 mai 2011

La pêche à l'esturgeon interdite dans le Danube

Cette espèce menacée de disparition, convoitée pour son caviar, ne pourra plus être pêchée dans les eaux bulgares...
Le Fonds mondial pour la nature WWF a salué lundi la décision de la Bulgarie d'interdire la pêche à l'esturgeon dans le Danube, alors que l'espèce, très recherchée pour son caviar, est menacée d'extinction. L'interdiction pour un an, imposée en mars, est «un grand pas en avant» pour aider à sauver l'espèce, estime WWF dans un communiqué. «Les esturgeons du Danube (...) ont un nouvel espoir de survie», ajoute le Fonds.
L'interdiction est la première décidée par la Bulgarie et l'agence nationale de la pêche et de l'aquaculture a indiqué vouloir la prolonger pour cinq ans à partir de 2012. La Roumanie voisine avait imposé une interdiction de 10 ans pour la capture des esturgeons sur ses rives en avril 2006. Mais cette décision a eu peu d'impact sur les pêcheurs qui décidaient de traverser la rivière pour aller pêcher côté bulgare, souligne le WWF.
La mer Noire est la deuxième plus grande pêcherie d'esturgeon dans le monde, après la mer Caspienne, et l'estuaire du Danube est l'un des plus importants habitats du grand esturgeon Beluga. Ce poisson migrateur est menacé de disparition en raison d'une surpêche pour son précieux caviar, qui peut coûter plus de 6.000 euros le kilo, indique le WWF
http://www.20minutes.fr/article/716437/planete-la-peche-esturgeon-interdite-danube

lundi 2 mai 2011

Pourquoi les cochons aiment se rouler dans la boue?

Un chercheur s'est très sérieusement penché sur cette question et selon lui ce penchant serait une étape de l'évolution des animaux...
C’est une étude très sérieuse qui est parue dans la revue Applied Animal Behaviour Science. Selon les recherches de Marc Brackle, un scientifique néerlandais de l’université de Wageningen, les cochons ne pataugeraient pas dans la boue uniquement pour se rafraîchir. En observant les autres animaux qui aiment la gadoue, à l’image des rhinocéros, et les ongulés comme les cerfs qui se roulent par terre pour marquer leur territoire, Mark Brackle est arrivé à la conclusion que se rouler dans la boue était non seulement une tactique sexuelle mais surtout une des étapes de l’évolution des animaux.
«Nous avons tous évolué depuis les poissons et cette impulsion de patauger dans les flaques pourrait être un héritage», explique Mark Brackle à la BBC. Les cochons et les rhinocéros seraient ainsi les cousins des baleines, et auraient simplement troqué les océans contre les mares peu profondes.
Si certains animaux ont abandonné l’habitude de patauger, c’est parce que des prédateurs les guettaient dans l’eau, mais «les cochons, comme beaucoup de carnivores, sont assez gros et ont des canines assez grandes pour se défendre d’une attaque», précise Mark Brackle. Patauger dans la gadoue serait donc un besoin viscéral pour les porcs et «un élément important de leur bonheur», explique Mark Brackle.
http://www.20minutes.fr/article/715403/planete-pourquoi-cochons-aiment-rouler-boue

dimanche 1 mai 2011

Les hommes ne sont pas les seuls coupables de la disparition des tortues

Selon des recherches récentes, le réchauffement des océans serait également responsable de la baisse de la population de tortues...
On avait coutume d’accuser les prises involontaires dans les filets de pêche et la pollution des océans, mais il semblerait que l’homme ne soit pas le seul responsable de la disparition des tortues de mer. Dans une étude publiée par la revue scientifique PLoS ONE, des scientifiques américains de la NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration) ont démontré que les variations de températures de l’océan Pacifique influençaient la capacité des tortues du Pacifique à se reproduire.
Selon les chercheurs, deux cycles océaniques, l’oscillation décennale du Pacifique et l’oscillation Atlantique multidécennale, expliqueraient la survie ou non des jeunes tortues. De ces cycles dépendent en effet la quantité de nourriture présente dans les eaux et les intempéries dont peuvent être victimes les œufs déposés sur les plages. La température des eaux de surface influencerait aussi le nombre de nids de tortues, mais les conséquences de ces variations ne serait visible que de nombreuses années après: «Compter les nids de tortues, c’est comme regarder les étoiles, explique Kyle Van Houtan, qui a mené l’étude. Quand on regarder un ciel étoilé, on observe quelque chose qui s’est produit il y a longtemps.»
Malgré ces découvertes, Kyle Van Houtan rappelle que l’activité humaine a un rôle important dans la diminution du nombre de tortues caouannes, classées menacées dans la liste rouge de l’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature).
hebergeur image