samedi 30 avril 2011

Kate et William, des amours de tigres

Ils sont mignons tout plein, d'une belle livrée rayée, font la joie des photographes... mais ils ne partiront pas en voyage de noces. Et si des admirateurs étaient tentés de s'approcher d'un peu trop près, gare aux crocs et aux griffes : William et Kate sont de vrais tigres... Ce sont les tout nouveaux pensionnaires du zoo de Rio de Janeiro : un couple de tigres du Bengale baptisés en l'honneur du mariage du couple princier britannique à Londres...
Ils ont été acquis auprès d'un parc d'attractions du sud du Brésil ; les responsables du zoo espèrent que les félins, un mâle et une femelle respectivement âgés de quatre et cinq ans, réussiront à se reproduire en captivité.
Situé en plein coeur du quartier historique de Sao Cristovao, à proximité du Maracana, le temple du football brésilien, le Jardin zoologique compte plus de 500 mammifères, 900 reptiles et 1000 oiseaux, représentant près de 400 espèces du riche écosystème brésilien. Fondé en 1888, ce zoo aujourd'hui installé dans le parc de l'ancienne résidence de la famille impériale portugaise, est le plus ancien du Brésil.

Teyran (34). La guerre des singes a commencé

À Teyran le projet d'installer un « Royaume des singes » dans la forêt communale ne fait pas l'unanimité chez les villageois.
Le gros village résidentiel de Teyran, au nord de Montpellier (Hérault) est en ébullition depuis qu'un couple a décidé d'installer le Royaume des singes dans les arbres d'une forêt communale. Le projet abouti et financé arrive dans quelques jours en enquête publique dans un climat tendu. Ce parc doit accueillir une soixante de magots, des petits singes de l'Atlas en semi-liberté dans des grands espaces boisés et grillagés.
À terme, selon Isabelle et Trichard les promoteurs de ce parc de près de quinze hectares, le Royaume qui comprend aussi des ateliers ludiques pour les enfants pourrait attirer jusqu'à 200 000 visiteurs par an. « Ils veulent installer ce parc d'attractions sur un site boisé classé. Ici, la forêt a eu du mal à se reconstituer après les grands incendies des années quatre-vingt. C'est un milieu fragile. Or, les porteurs du projet ont obtenu le droit de défricher. Et vous comprenez bien que nous n'avons pas envie que les visiteurs viennent chez nous pour voir les singes » explique Éric Bascou, qui porte la contestation et brandit une pétition de plus de 1 500 signatures d'opposants. Il s'apprête à saisir le tribunal administratif de Montpellier. « Actuellement, on ne sait pas quoi faire des magots que certains ont rapportés d'Afrique du Nord. Les quatre sites connus en Europe pour les récupérer sont saturés. À la troisième génération ils seront rendus à la liberté dans leur milieu naturel », répondent Isabelle et Sébastien Trichard qui se défendent de vouloir installer une sorte de « Disneyland du singe » au village. « Ils ont obtenu toutes les autorisations des administrations, y compris le droit de déboiser de l'Office Nationale des Forêts. Cela représente un intérêt considérable pour la région nord de Montpellier. Les visiteurs qui viendront dans ce parc pourront aussi aller visiter les caveaux viticoles. Quand aux réfractaires ? Ici certains s'opposent de père en fils », ajoute Jean Pierre Mollet, le maire qui soutient avec énergie ce projet qui va générer des revenus locatifs à la commune (30 000 €) et une vingtaine d'emplois dont une dizaine peut directement concerner des habitants du village.
Le projet est attendu pour 2012 mais les opposants sont déterminés à empêcher le débarquement des singes.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/04/29/1070644-Teyran-34-La-guerre-des-singes-a-commence.html
hebergeur image

vendredi 29 avril 2011

Ces éléphants veulent revenir à Montauban

Depuis le mois d'octobre dernier ces quatre éléphantes (dépendant des services vétérinaires de Montauban) et la famille du dompteur sont coincées sur un terrain vague de Casablanca. Pour une histoire de visa sanitaire.
Elles sont quatre dont l'âge oscille entre 40 et 45 ans. Elles répondent aux doux prénoms de Sabine, Bélinda, Pira et Dana. Depuis sept mois à part les embruns de l'océan Atlantique et une toile de tente bleue pour les protéger du soleil et du vent marocain, elles « dépriment » à Casablanca en se répétant en boucle comme un des personnages mythiques du film-culte « Les Tontons flingeurs » : « On ne devrait jamais quitter Montauban ». Chacune accuse le poids respectable de 3,5 tonnes et le quatuor ingurgite environ 25 bottes de foin par jour. A joutez à cela la paille, les autres frais de nourriture et vous aurez un petit bout de l'imbroglio qui a transformé les quatre éléphantes de Joy Gartner et sa famille en « sans-papier » ne pouvant revenir en France. À Montauban pour les éléphantes d'Asie (1) qui auraient dû être les vedettes de la tournée 2 011 du cirque Pinder, et à Valence -d'Agen pour le dompteur qui possède dans cette cité devenue capitale régionale du cirque d'hiver… une adresse postale - rue du Château.

Victimes d'une loi européenne

L'histoire est longue et complexe avec peut-être derrière la montée en puissance d'organismes et associations qui comme pour la corrida sont contre les animaux capturés et exhibés au cirque. En 2005 Joy Gartner et ses quatre éléphantes (qui dépendent en surveillance sanitaire de la direction des services vétérinaires de Tarn-et-Garonne) partent en tournée en Roumanie où le numéro est intégré à un cirque. Ensuite l'ensemble débarque en Tunisie, puis au Maroc. Et désire rentrer en Francel'an dernier cinq ans après le départ d'une cité de la côte d'Azur . Mais le carnet ATA qui est un document douanier pour les opérations de transit des animaux (délivré par la chambre de commerce de Marseille) n'est plus en règle. En outre, au Maroc sévit la fièvre aphteuse et la législation du royaume chérifien n'est pas compatible avec celle de l'Union Européenne. Le seul port pouvant accueillir les camions et roulottes de la famille Gartner est celui d'Algésiras. Ensuite il faut obligatoirement passer par une mise en quarantaine. Personne pour l'heure entre Espagne et France ne s'est décidé à dire oui au come-back.
Joy Gartner, son épouse, les enfants vivent près de la corniche de Casablanca sur un terrain vague. Les ressources financières s'épuisent, l'endettement s'accroît (plus de 100 000 € ?) et il faut nourrir les animaux et vivre. C'est difficile.Très difficile.

Une impasse dramatique

Hier matin Joy au téléphone confiait : « On est sur ce terrain poussiéreux depuis le mois d'octobre dernier. C'est long, très long. Les Marocains sont formidables avec nous.Ils sont solidaires. Notamment tous les gens des logements proches de notre petit chapiteau. Mais ce n'est pas une solution. Les animaux ne peuvent éternellement rester dans un enclos. Je sais qu'en France et ailleurs beaucoup de gens me soutiennent, m'écrivent des mails (un groupe de soutien sur Facebook compte plus de 4 000 membres), m'appellent. Mais nous, on voudrait rentrer, car on se trouve dans une impasse dramatique. Ma famille m'envoie de l'argent pour nourrir les animaux mais plus les jours passent, plus on arrive au bout de ce qu'il est possible de faire. Et l'on ne voudrait pas envisager le pire : celui de faire euthanasier les bêtes comme on l'avait évoqué il y a deux mois. »
Reste maintenant à croiser les doigts car une solution pourrait se faire jour en Haute-Garonne si par exemple les services vétérinaires et des douanes trouvent un bâtiment capable d'abriter la mise en quarantaine du quatuor de 14 tonnes qui veut rentrer à tout prix à Montauban.
(1) Le Tarn-et-Garonne et les éléphants c'est une histoire ancienne et parfois tragique. Il y eut la famille Pinder qui vint s'installer vers la fin du XIXe siècle arrivant de Londres à Lavilledieu-du-Temple. Il y eut l'épisode tragique de l'éléphant « Punch » abattu par l'armée et que l'on découvre à l'entrée du muséum d'histoire naturelle de Toulouse. Quant aux cartophiles ils ont en mémoire cet éléphant labourant des champs à proximité de Montauban lors de la Grande Guerre. Quand tous les chevaux avaient été réquisitionnés ou étaient morts dans les batailles des Ardennes et (ou) de l'Est de la France.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/04/28/1069944-Ces-elephants-veulent-revenir-a-Montauban.html

jeudi 28 avril 2011

Quand la protection des pandas sauve des singes

Les mesures prises dans le Sichuan, en Chine, pour protéger la population de pandas a bénéficié à une espèce de singe menacée...
La réserve de Jiuzhaigou a été créée pour permettre aux pandas géants de vivre paisiblement, mais ce ne sont pas eux qui ont le plus profité du calme de la forêt. Une espèce de singe que l’on croyait disparue, les rhinopithèques, auraient refait leur apparition dans la région selon les responsables de la réserve naturelle.
Près de 200 singes auraient été observés par les gardiens, après avoir été avertis par un habitant de la région. Toutefois, aucune photo n’a été prise, ce qui fait planer le doute sur la véracité de ces observations.
Les singes rhinopithèques, dont la principale caractéristique est un nez qui semble amputé, ne vivent qu’en Asie du Sud-est. Leur population ne cesse de décroître à cause de la destruction de leurs habitats naturels et l’espèce est classée menacée sur la liste rouge de l’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature).
http://www.20minutes.fr/article/713381/planete-quand-protection-pandas-sauve-singes-

mercredi 27 avril 2011

mardi 26 avril 2011

Les oiseaux du Pacifique menacés par le mercure

Une étude menée par des chercheurs américains indique que la quantité de mercure présent dans l'océan Pacifique ne cesse d'augmenter depuis 120 ans. C'est l'analyse des plumes d'albatros à pattes noires, menacés par cette substance toxique qui a permis de faire ces mesures.
Une étude publiée hier dans les Annales de l'Académie nationale américaine des sciences porte sur l'évolution des concentrations de mercure dans l'océan Pacifique. C'est en utilisant les plumes d'oiseaux vivants et d'oiseaux naturalisés vieux de 120 ans (de 1880 à 2002) que les scientifiques sont arrivés à la conclusion que de nombreuses espèces d'oiseaux marins étaient menacées.
Comme l'explique un chercheur de l'université de Harvard, Michael Bank, "ces plumes d'oiseaux représentent d'une certaine façon la mémoire de l'océan et les résultats de nos analyses sont comme une photographie de la pollution au mercure dans le passé et le présent dans le Pacifique". Les résultats s'avèrent inquiétants car, comme le précise l'auteur principal de l'étude, Anh-Thu Vo, "cette région abrite plus d'espèces d'oiseaux marins menacés que les autres".
Sciences et Avenir explique que la forme la plus toxique du mercure, le méthylmercure, a été retrouvée sur les plumes d'albatros. De plus, "nous commençons à détecter des concentrations élevées de méthylmercure [...] dans tous les écosystèmes : marins, d'eau douce et terrestres', ajoute le professeur Bank. Enfin, consommer des poissons intoxiqués est également une menace pour la santé des hommes puisque ce neurotoxique peut entraîner de sérieux problèmes sur le développement neuro-moteur des enfants.
http://www.maxisciences.com/mercure/les-oiseaux-du-pacifique-menaces-par-le-mercure_art14063.html

dimanche 24 avril 2011

Loup des Vosges : « C’est la panique totale »

Il a les traits tirés. Patrice Munsch est l’un des trois éleveurs de Ventron. Le plus petit, avec 220 brebis.
Au beau milieu de son troupeau, basé au lieu-dit le Gros Pré, le berger reconnaît qu’il est au bout du rouleau : « Je commence à perdre ma patience et ma passion. Le soir, je veille parfois jusqu’à 2 h du matin avec les techniciens de l’Office national de la chasse. Je ne vois plus mes enfants depuis quinze jours », raconte celui qui a subi deux attaques.
« Pour l’instant, j’ai retrouvé sept brebis mortes et quatorze sont toujours disparues. Sans compter toutes celles qui avortent à cause du stress. Le lendemain de la deuxième attaque, j’ai retrouvé le gros de mon troupeau à 8 km de là où je l’avais laissé la veille. Ce qui est sûr, c’est que quand on voit les coteaux où ont eu lieu certaines attaques, c’est une bestiole qui a la patate. »

« Le loup n’a pas de montre »

Un sifflement, deux instructions à son chien Dédé, et le border collie lui ramène le troupeau : « Je n’ai jamais vu mes bêtes dans un état pareil. Dès que mon portable sonne, elles s’enfuient en courant. C’est la panique totale. Elles sont perdues. »
Pour cet éleveur, le coupable ne fait guère de doute : « Depuis le début, je suis persuadé que c’est un loup. On me dit qu’il est impossible qu’il arrive dans les Vosges avant au moins cinq ans. Comme si cet animal avait un calendrier et une montre ! Nous sommes le seul massif montagneux français où il n’y en a pas. Cela ne peut pas durer. »
Une arrivée qu’il ne verrait pas d’un bon œil : « On fait le plus beau métier du monde. Sauf quand on retrouve ses brebis saignées. Là, on est envahi par un sentiment d’inachevé, et on chiale. »
Le Vosgien aimerait également aussi que les autorités commencent à parler argent. « Ce n’est pas un métier qui rapporte beaucoup, mais là, le manque à gagner devient important. » La Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles évalue chaque brebis à 150 € : « C’est léger quand on sait qu’elles donnent en moyenne 1,5 agneau, et qu’on vend ceux-ci 150 € pièce. »
S’il s’avère que les dommages sont l’œuvre d’un loup ou d’un lynx, espèces protégées, l’Etat devrait les prendre en charge.
L’affaire se complique si le carnage est signé par un chien. Ce sont alors les propriétaires qui devront payer l’addition.
A condition qu’on les retrouve…
http://www.republicain-lorrain.fr/actualite/2011/04/23/c-est-la-panique-totale

samedi 23 avril 2011

vendredi 22 avril 2011

jeudi 21 avril 2011

Alpes-Maritimes: ces oiseaux qui annoncent le retour des beaux jours

Fauvettes, pinsons et autres migrateurs sont déjà de retour dans les Alpes-Maritimes. Et record de comptage pour les aigles circaètes, avec plus de 1.500 individus!
A l’école maternelle du Suve à Vence, la maîtresse a installé une mini-caméra vidéo dans un nichoir posé dans un arbre de la cour de récréation. La semaine dernière, les enfants ont suivi en direct la couvaison, l’éclosion et maintenant les 500 allers-retours quotidiens (!) que font M. et Mme mésange pour nourrir leurs oisillons.
« Les élèves sont passionnés par cette expérience », se réjouit Tangi Corveler, délégué de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) pour le 06.
Equilibre naturel
La gent ailée n’a pas attendu la date officielle du printemps pour réinvestir nos villes et nos campagnes. Devançant même les hirondelles, les aigles circaètes (1,75 m d’envergure) sont revenus d’Afrique où ils ont séjourné cet hiver.
Les guetteurs de la LPO en ont compté 1.500 de passage cette année au-dessus des Alpes-Maritimes. Un record. « Des dizaines de couples ont installé leur nid dans les forêts près du Broc. La femelle va pondre un seul œuf et élever un seul petit. Le mâle va chasser dans un rayon de 10 à 15 kilomètres et lui ramener des reptiles pour se nourrir. »
Sale temps en perspective pour les lézards et couleuvres des montagnes : un seul couple en dévore entre 1.000 et 1.500 par saison ! Ils participent ainsi à l’équilibre naturel. Ces rapaces repartiront en septembre, pour passer la période froide au Niger.
Michel Béraud, contractuel à la LPO, est plus particulièrement chargé du comptage des migrateurs. Avec trois bénévoles, il se poste sur les collines de Bellet et sur le fort de la Révère, au-dessus de Nice.
Son équipe a dénombré 665 busards des roseaux pour la seule journée du 17 mars, et des dizaines de faucons crécerelles le 20 mars. « Il y a 350 espèces d’oiseaux nicheurs dans la région » précise l’ornithologue.
En pleine nature, on peut voir des verdiers, des mésanges, des rouges-queues, des pies grièches… Et avec de la chance, on admirera le plus coloré de tous, le guêpier d’Europe. En ville, on croisera le merle, les hibous petits et grands ducs, bientôt les martinets et hirondelles, et le plus culotté des moineaux, le friquet parisien, qui vient chiper les miettes de pain entre les pieds des consommateurs sur les terrasses des restaurants.
La nurserie de la vallée du Var
« Entre aéroport, autoroute et centre commercial, la basse vallée du Var entre Nice et Villeneuve est perçue comme une zone très frénétique par l’homme. Mais pas par les oiseaux. Ils viennent s’y reposer et s’y reproduire », poursuit Tangi Corveler.
Le fleuve et ses abords de pierres sont le royaume des limicoles (petits échassiers) : bécasseaux, huîtriers, chevaliers-gambette, barges et autres sternes. Deux cents couples de ces derniers y nidifient actuellement, une vraie nurserie.
Malgré la pression humaine – destruction de l’habitat naturel, rénovation des vieilles maisons, des granges et des façades qui les privent des anfractuosités où ils peuvent nicher, traitement chimique des cultures, etc. – les oiseaux réussissent tout de même à s’adapter à la vie moderne.
Mais l’équilibre est fragile et il faut rester vigilants. Impliqués par leur observation en direct de leur nichoir, les enfants de la maternelle de Vence seront de parfaits ambassadeurs des oiseaux auprès des adultes.
Leurs observations “live” leur permettront d’aller au-delà de la leçon de choses. De faire du calcul, par exemple : combien de vers sont mangés chaque jour par toute la couvée ? Par un seul oisillon ? Pendant un mois ? à vos tables de multiplication !
http://www.nicematin.com/article/cote-dazur/alpes-maritimes-ces-oiseaux-qui-annoncent-le-retour-des-beaux-jours

mercredi 20 avril 2011

Plus de 40 espèces de poissons risquent de disparaître en Méditerranée

Thons rouges mais aussi requins et raies seraient menacés selon une étude de l'Union mondiale pour la nature (UICN)...
Plus de quarante espèces de poissons en Méditerranée risquent de disparaître ces prochaines années en partie en raison de la surpêche, selon la première étude de l'Union mondiale pour la nature (UICN) pour la région publiée lundi. «Sur les 519 espèces et sous-espèces de poissons marins indigènes inclus dans cette évaluation régionale, pus de 8% (43 espèces) ont été classées dans les catégories menacées (en danger critique, en danger ou vulnérable)», explique le rapport de l'UICN. «Parmi les 15 espèces les plus menacées (en danger critique), 14 sont des requins et des raies», poursuit le document. De même, parmi les 13 espèces considérées «en danger», 9 sont des requins et des raies. Et parmi les 15 espèces répertoriées comme «vulnérables», 8 sont des requins et 7 appartiennent à la famille des poissons osseux.
Dans son étude, l'UICN explique que «l'utilisation d'engins de pêche, comme les lignes de pêche, les filets maillants de fond ou le chalutage, et l'utilisation illégale de filets dérivants impliquent que des centaines d'animaux marins sans valeur commerciale sont capturés». En conséquence, ces pratiques menacent «de nombreuses espèces de requins, raies et autres poissons, ainsi que d'autres animaux marins dont les dauphins, les baleines, les tortues et les oiseaux».

Le cas particulièrement inquiétant du thon rouge

«La population du thon rouge (Thunnus thynnus) en Méditerranée est particulièrement préoccupante. Il y a eu une baisse d'environ 50% du potentiel de reproduction de cette espèce au cours des 40 dernières années», a déploré le coordonnateur du rapport, Ken Carpenter, cité dans un communiqué. «Le manque de conformité avec les quotas actuels (de pêche, ndlr) combinée avec la sous-déclaration généralisée des captures peuvent avoir sapé les efforts de conservation de cette espèce en Méditerranée», a-t-il critiqué.
Très prisé pour les sushis, le thon rouge a été longtemps surpêché, selon les scientifiques. Sa pêche reste néanmoins très lucrative: un thon rouge d'environ 342 kilos a ainsi été vendu en janvier au prix record de près de 300.000 euros à Tokyo.
http://www.20minutes.fr/article/709095/planete-plus-40-especes-poisson-risquent-disparaitre-mediterranee

mardi 19 avril 2011

Des orques au large du Gris-Nez

Il semblerait que la mer du Nord attire toutes sortes de mammifères marins. Quatre orquesont été aperçues jeudi. Le même jour, quatre autres ont été observées au large du Kent
Ce sont des chercheurs de la station ornithologique du cap Gris-Nez qui ont réalisé l'observation jeudi de bon matin. L'équipe d'ornithologues a aperçu au large quatre mammifères marins, rapidement apparentés à des orques. Très rapidement, les scientifiques ont pris contact avec l'association Oceamm (Observatoire pour la conservation et l'étude des animaux et milieux marins) dont la station est installée dans le Dunkerquois.
Un peu plus tard, quatre autres orques étaient observées dans les eaux britanniques cette fois, au large de Dungeness dans le Kent. S'agit-il des animaux aperçus un peu plus tôt dans la matinée, côté français ? « Non, suppose Sylvain Pezeril, le directeur d'Oceamm. Au large du Gris-Nez, les observateurs affirment avoir vu des orques immatures, c'est-à-dire adolescentes. À Dungeness, il y aurait au moins un adulte dans le groupe. On peut en conclure que nous avons affaire à deux groupes bien distincts. »


Perdues ou en transit ?

Un fait « relativement rare » puisqu'il s'agit là de la cinquième observation d'orques en mer du Nord en une trentaine d'années.
Des scientifiques belges s'intéressent également à cette observation. Et pour cause : aucune orque n'a été aperçue dans la partie belge de la mer du Nord durant les XXe et XXIe siècles. Jan Haelters, de l'Institut royal des sciences naturelles à Bruxelles, devait effectuer un survol des zones où ont été aperçus les mammifères qui, à taille adulte, peuvent atteindre les dix mètres de long. Une mission difficile puisque ces animaux, semblables aux dauphins mais caractérisés par une nageoire dorsale triangulaire pouvant atteindre les deux mètres de haut, sont très rapides. « C'est pour cette raison qu'ils ne sont pas un obstacle aux navires circulant dans le détroit. Ils sont beaucoup plus mobiles que les autres cétacés. » Reste à tenter de déterminer la raison de leur présence au large de nos côtes. Sylvain Pezeril n'écarte aucune hypothèse : « Les orques sont présentes au nord de l'Angleterre. Elles sont peut-être perdues. À moins qu'elle ne soient en simple transit. » Le chercheur et des collègues devaient, eux aussi, se lancer à la recherche des mammifères. « Nous allons tenter de les retrouver avec notre bateau et de les photographier afin de les identifier formellement. »

http://www.nordeclair.fr/Actualite/2011/04/18/des-orques-au-large-du-gris-nez.shtml

samedi 16 avril 2011

Chaque année, les baleines à bosse mâles chantent toutes le même tube

Les baleines seraient mélomanes...
Toutes les baleines à bosse mâles dans l'océan finissent par chanter la même gamme de sons qui change chaque année et dont les nouvelles versions se propagent d'ouest en est, selon une étude australienne parue ce jeudi dans la revue américaine Current Biology.
«Le chant émerge dans une population de baleines à bosse se déplaçant le long de la côte orientale de l'Australie, puis cette même mélodie se retrouve très à l'est chez d'autres groupes de ces cétacés jusqu'en Polynésie française», explique Ellen Garland, de l'Université du Queensland en Australie, un des auteurs de cette communication.

Echanges culturels

«Nous avons observé un changement culturel sur une vaste échelle», poursuit-elle. «De nombreux chants se propagent ainsi de groupes en groupes au fil des ans, conduisant tous les mâles à changer de gamme pour chanter le dernier air», poursuit-elle. «C'est la première fois qu'un échange culturel sur une aussi vaste région et taille de population est observé chez une espèce animale autre que les humains», selon elle.
Une fois que le nouveau chant émerge, tous les mâles semblent rapidement changer leur partition et le nouveau «tube» est largement repris pendant la saison d'accouplement pour totalement s'imposer à la fin, montre cette recherche.

Raisons inexpliquées

La plupart du temps, le dernier chant en vogue contient certains éléments du tube de l'année précédente mélangé avec quelque chose de nouveau. «Ce serait un peu comme si on mélangeait des parties d'un vieil air des Beatles à une chanson de U2», relève Ellen Garland ajoutant que «parfois ils commencent à chanter une mélodie complètement nouvelle».
Ces chercheurs n'ont pas avancé de raisons expliquant pourquoi le nouveau chant des baleines à bosse mâle se propage d'ouest en est. Il n'est pas non plus établi si ces chants sont destinés à séduire les femelles ou à repousser les mâles rivaux, ajoutent-ils.
http://www.20minutes.fr/article/707019/sciences-chaque-annee-baleines-bosse-males-chantent-toutes-tube

vendredi 15 avril 2011

Un lynx repéré dans le Beaujolais

La présence d'un lynx dans le Rhône a été confirmée ce jeudi par l’Office national de la chasse et de la faune sauvage
Depuis le début de l'année, trois actes de déprédations sur des moutons ont été signalés à l'ONCFS par des éleveurs dans le Beaujolais. Des éléments relevés sur un agneau tué (le seul examiné) ne permettaient pas jusqu'à cette date de conclure que cet acte était celui d’un Lynx.
Le 1er mars, une observation visuelle sérieuse d'un lynx était enregistrée, tandis que le 10 avril un agneau était tué.
Après plusieurs jours d'investigations en liaison avec l'éleveur et un chasseur, la présence d'un lynx a donc été confirmée ce jeudi dans le département du Rhône.
Le lynx est présent en région Rhône-Alpes, et fait l'objet d'un suivi : l'animal a été observé à différentes reprises dans les départements voisins, de l'Ain et de l'Isère, mais jusqu’alors pas dans le Rhône.
Le lynx est classé dans les annexes des espèces protégées de la directive européenne Habitat-faune-flore (HFF) et de la convention de Berne. Il est présent en France depuis les années 1980, les populations ont vraisemblablement pour origine des lâchers effectués dans le Jura Suisse. Cet animal, au comportement discret a pu être observé depuis les Vosges jusqu'au Sud des Alpes.

Les dégâts effectués par  le lynx sur le bétail sont remboursés par l'État, après constat effectué par l'ONCFS le dossier étant instruit par la Direction Départementale des Territoires.
http://www.leprogres.fr/actualite/2011/04/15/un-lynx-repere-dans-le-beaujolais
hebergeur image

Plaisance-du-Touch. On a volé les perroquets du zoo

Trois oiseaux d'espèce protégée ont disparu d'une volière fermée à clé, au zoo de Plaisance. La valeur marchande élevée de ces animaux est probablement le mobile du vol.
Jeannot, un perroquet à calotte rouge, pleure sa dulcinée Eva, dérobée dans la nuit de vendredi à samedi dans sa volière du zoo de Plaisance-du-Touch, en compagnie de Belinda et Colonel, un couple de youyous du Sénégal. Cette volière munie d'une vitrine est intégrée dans un bâtiment en « dur », et la seule sortie possible est la porte.
« Elle était fermée à clé, et aucune trace d'effraction n'a été constatée », explique la direction du zoo. Il se pourrait donc que le voleur soit un familier des lieux.

Jojo, retrouvé en 2008

Une plainte a été déposée à la gendarmerie, et la vétérinaire du zoo a transmis le signalement des animaux au réseau des zoos français, ainsi qu'à la DDPP 31 (direction de la protection de la population, ex-direction des services vétérinaires) et à la Diren (Direction régionale de l'environnement). « Nous allons aussi communiquer auprès des éleveurs et professionnels de l'alimentation des oiseaux », souligne Sylvie Clavel.
Ces oiseaux ont une valeur marchande relativement importante, de 500 à 800 €, ce qui peut expliquer la raison du vol. Mais attention, explique la vétérinaire, « ils peuvent être dangereux ». « Il y a 3 ans, on nous avait volé Jojo, un cacatoès. Il a été retrouvé une semaine plus tard sur un parking de supermarché. Très certainement parce qu'il avait mordu le voleur… »
Les vols d'oiseaux se multiplient ces derniers temps dans les zoos français. Et les autres animaux ne sont pas épargnés : trois oustitis, dont le mâle dominant du groupe, avaient été dérobés en 2008 à Plaisance. Eux n'ont jamais été retrouvés.
Toute personne ayant repéré ces oiseaux peut contacter le parc zoologique au 05 61 86 45 03.

jeudi 14 avril 2011

Le renardeau Zouzou perdra-t-il sa famille d'adoption ?

Zouzou, un jeune renard apprivoisé par une famille en Dordogne risque de leur être enlevé par décision de justice, la possession d'un animal "sauvage et nuisible" étant interdite par la loi. Le renardeau avait été recueilli il y a un an sur le cadavre de sa mère, morte au bord d'une route dans des conditions indéterminées, par Didier Delanes, un habitant de Gardonne, comme l'a relaté le quotidien Sud Ouest. Depuis, l'animal vit dans un enclos du jardin, se nourrit de croquettes pour chien, boit dans une gamelle avec les poules de la famille et se laisse approcher et caresser. Un comportement d'animal domestique, pour une bête pourtant "sauvage et nuisible" aux yeux de la loi.
Lors d'un contrôle en mars de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage pour une autre de leurs bêtes, un cochon de race hybride entre le porc et le sanglier, la famille Delanes se voit verbalisée pour le renard. "Nous avons constaté la détention d'un animal sauvage, et l'absence de certificat de capacité nécessaire à l'élevage", a déclaré Aurélien Viau, chef du service départemental de l'ONCFS. "L'animal est encore jeune et n'a pas rencontré de femelle. Son comportement pourrait changer en période de rut et devenir dangereux", estime-t-il.
Une pétition pour sauver Zouzou
Anna-Paule, la mère de famille, ne comprend pas cette décision. "Zouzou est déjà passé par une période de rut. Il était un peu agité durant la nuit, mais il n'a pas eu de comportement dangereux." Et ajoute : "Nous étions prêts à le faire castrer, mais les vétérinaires ne veulent pas tant que nous n'avons pas de certificat". "Nous ne sommes pas là pour décider si c'est bien ou mal, mais il y a des réglementations", justifie pour sa part Aurélien Viau.
Le tribunal de grande instance de Bergerac statuera le 11 mai prochain. Soit la famille sera reconnue apte à garder le renardeau, soit celui-ci sera envoyé dans un parc spécialisé, ou encore, il sera abattu, étant "trop domestiqué" selon Anna-Paule pour être réintégré dans un milieu naturel. Une pétition a été lancée et a déjà récolté 300 signatures, dont celles de la fondation Brigitte Bardot, de 30 millions d'amis, mais aussi d'associations de chasseurs, selon elle.
hebergeur image

Brebis égorgées au Ventron : les bergers crient aux loups

Des bergers vosgiens sont convaincus que ce sont des loups qui ont tué une vingtaine de brebis en moins d’une semaine dans le village de montagne de Ventron, mais les autorités privilégient l’hypothèse de prédateurs canins, a annoncé l’Office national de la chasse. Aucune trace de loup n’a jusqu’alors été détectée dans les Vosges depuis plus de 80 ans, si ce n’est un cadavre découvert en janvier 1995.
Depuis jeudi dernier, l’inquiétude a saisi le village de Ventron. En trois attaques nocturnes, vingt et une brebis ont été tuées, par morsure à la gorge, et six blessées. « Pour nous, c’est forcément des loups. On nous parle d’attaque de chiens, mais on les aurait forcément vus, entendus », a affirmé Patrice Munsch, le berger dont les bêtes ont subi les deux dernières attaques,
L’Office national de la chasse (ONC) des Vosges, qui s’est saisi de l’affaire, a expliqué « ne négliger aucune piste », mais a estimé que « le plus probable est que ce soit dû à des chiens ». « C’est possible que ce soient des loups, mais il faut raison garder », a insisté un porte-parole de l’ONC, alors que des prélèvements sur les brebis sont en cours, afin de comparer l’ADN des agresseurs avec ceux de chiens environnants.
Les spécialistes reconnaissent que ce type d’attaques, « très rare », est généralement le fait de lynx, hypothèse en l’état écartée.

Relevés d’indices

Un scientifique du Centre national d’études et de recherches appliquées sur les prédateurs et animaux déprédateurs (CNERA-PAD) s’est rendu hier dans les Vosges pour procéder à des relevés de morsures et d’indices, notamment des excréments, poils ou empreintes.
« L’attaque typique de loup, ce sont des morsures au cou, très profondes, les os brisés, la peau en chaussette, avec de gros hématomes et gros taux de consommation, jusqu’à 10 kg par animal », a expliqué un porte-parole du CNERA-PAD.
Le loup, qui avait disparu en 1937 du territoire national, s’est réimplanté depuis 1992. Il est notamment présent dans les Alpes et les Pyrénées. « Il peut se disperser et parcourir plusieurs centaines de kilomètres », a précisé le porte-parole du CNERA-PAD.
http://www.republicain-lorrain.fr/actualite/2011/04/13/brebis-egorgees-au-ventron-les-bergers-crient-aux-loups
hebergeur image

mercredi 13 avril 2011

Comment domestiquer son maître quand on est un chat?

Animal du désert, le chat est naturellement écolo. Le recyclage, la parcimonie… Ça le connaît! Et quand il regarde l'homme, il tapote sa tempe poilue de coussinets dubitatifs. Ils sont fous ces humains! Monique Neubourg, dans son livre d'humour (*), tente de nous décrypter les étonnements de notre matou et ses coups de griffes. Extraits...
L’homme se lave très peu, une fois par jour en moyenne, mais à cette occasion, il utilise entre 50 et 300 litres d’eau qui pourraient engraisser une terre en manque de pluie, regonfler les nappes phréatiques ou faire reculer le moment où l’eau manquera.
Lorsqu’il revient de la chasse au supermarché, il rapporte des animaux sans peau, des légumes sans feuilles, mais tous harnachés de sacs en plastique qui sont quasiment indestructibles, non recyclables jusqu’à la nuit des temps. Et, qui plus est, on y passe la tête au risque de s’étrangler ou d’étouffer.
Quand l’homme mange, il jette presque toute sa nourriture. Il ne consomme pas la peau des légumes, ni les os des animaux, les plumes ou la peau. Ses déchets (tout compris) pèsent presque autant que lui. Qui n’a pas vu un homme vivant devant une crevette morte n’a rien compris.
Déficient visuel même quand il a 10/10 à chaque oeil, l’homme ne voit rien la nuit, et pas toujours tout le jour. Alors il réinvente le jour grâce à une fée qu’il appelle électricité et qui se révèle être une diablesse goulue en ressources. Du coup, la nuit n’est plus noire, mais orange, et on ne voit plus les étoiles dans les villes. Fort heureusement, les chats gris restent gris.
L’homme a perdu 95 % de ses poils réfrigération (et la femme 99 %). Ce qui le rend frileux et fragile. Fragile puisqu’exposé aux brûlures du soleil (surtout depuis que ce grand fou a troué la couche d’ozone), aux agressions de ses congénères (coups de coude dans les côtes), aux piercings qui se coincent partout (gaffe, c’est mon Prince Albert !). Pour pallier ces deux inconvénients, il a une solution, il s’emballe dans des tissus de prix qu’il répugne à nous céder pour nos siestes (cachemire 4 fils, mousseline de soie, mohair et angora doux comme maman…) ou moins chers, mais dérivés du pétrole.
Cette absence de poils le conduit aussi à chauffer artificiellement tout endroit où il se trouve, piscine, maison, voiture, terrasse de café. Si l’homme connaît le chauffage, il ne connaît pas l’auto-réfrigération. Jamais on ne le verra les étés de canicule se laquer finement d’humidité afin de profiter du coup de frais lorsque celle-ci s’évapore. Ou recycler sa sueur à cet effet. Non, là encore l’homme épuise les ressources en eau de la planète pour trois secondes de confort. Ou pire, s’équipe d’un chauffage à l’envers, un refroidisseur bruyant et gourmand en énergie.
Sophistiqué, l’homme a renoncé à marquer son territoire à l’ancienne: en pissant autour. Ses besoins naturels, il les noie dans l’eau, et son territoire, il le marque à l’aide de hauts murs, pour le dur, et pour le virtuel, à l’aide d’un téléphone GPS dans lequel de temps en temps il couine un «Devine d’où je t’appelle». Sa géolocalisation high-tech progresse à la vitesse de l’érection d’une antenne-relais.
(*) Comment domestiquer son maître quand on est un chat, aux éditions Chifl et & Cie.
Article extrait de NEOPLANETE 20, lire le magazine en ligne.
http://www.20minutes.fr/article/704403/planete-comment-domestiquer-maitre-quand-chat

mardi 12 avril 2011

Les manchots victimes de perte de plumes

Les scientifiques s'inquiètent de ce phénomène qui se répand dans les colonies de manchots de l'Atlantique sud...
Ce sont d’abord les manchots du Cap, en Afrique du Sud, qui ont été touchés. Puis les manchots de Magellan, qui vivent en Argentine. Le phénomène de perte des plumes pourrait être en train de s’étendre à plusieurs espèces de manchots dans l’Atlantique sud, redoutent les scientifiques de Wildlife conservation society (WCS) et de l’université de Washington. Les jeunes manchots naissent sans plumes et grandissent ainsi, sans protection contre le soleil ou le froid.
Les scientifiques ne connaissent pas encore l’origine de ce problème. Il pourrait être dû à des agents pathogènes, comme un virus, à un dérèglement de la thyroïde, à un déséquilibre alimentaire ou encore à une modification génétique. «Les cas de pertes de plumes ne sont pas courants chez les oiseaux, explique Dee Boersma, docteur à la WCS. Nous devons conduire de plus amples recherches pour déterminer les origines du problème et savoir s’il s’étend à toutes les espèces de manchots.»

Pollution, changement climatique et maintenant maladies?

Les premiers cas de manchots sans plumes ont été détectés dans un centre de soins du Cap en 2006. En un an, 59% des manchots avaient perdu leurs plumes, et 97% étaient totalement nus au bout de deux ans. Dans les quelques cas où les plumes ont repoussé, c’est la croissance des manchots qui a été freinée. Sans plumes et plus petits, les animaux sont exposés à plus de maladies et sont handicapés pour nager et chercher de la nourriture.
«Nous devons savoir comment lutter contre la perte de plumes, car les manchots ont déjà des problèmes avec la pollution et le changement climatique. C’est important que les maladies ne viennent pas s’ajouter à la liste de menaces auxquelles ils sont confrontés», rappelle Dee Boersma.
http://www.20minutes.fr/article/704515/planete-les-manchots-victimes-perte-plumes

samedi 9 avril 2011

L’année du loup à Sainte-Croix

La saison vient de démarrer au parc animalier de Sainte-Croix, à Rhodes près de Sarrebourg.

LE FAIT DU JOUR

Plusieurs nouveautés marquent cet exercice 2011, au sein de la structure spécialisée dans la faune sauvage européenne et la sauvegarde de la nature. Dans le cadre de son 31 e anniversaire, le parc aux 1 500 animaux a décidé de mettre à l’honneur un de ses hôtes mythiques, le loup.
Un nouveau sentier de découverte « La chasse au loup » a été mis en place. Durant l’année, l’entrée de ce sentier sera agrémentée d’une énorme gueule de loup en bois, que les visiteurs devront emprunter pour découvrir les outils pédagogiques et les décors muséographiques thématiques. Un point de rencontre avec la meute des loups gris d’Europe a été créé : la clairière du louvetier. Il s’agit d’un petit amphithéâtre installé face à une fosse de vision, qui permet d’observer la vie de la meute sans la barrière du grillage.
Autre nouveauté 2011, l’arrivée des lémuriens dans le monde dédié à la biodiversité, et à l’écosystème de Madagascar, Le voyage de Néo. Trois espèces de lémuriens nés en Europe vont arriver ces prochains jours au parc de Sainte-Croix. « Ils vont vivre sur une île qui leur sera intégralement dédiée, assure Christophe Parrenin, directeur animalier du parc. À certaines heures, les visiteurs pourront accéder à leur territoire par un sentier balisé. Des animations nature seront prévues afin de mieux comprendre le monde de vie de ces espèces. » Il faudra néanmoins quelques semaines avant qu’ils se soient complètement acclimatés à leur nouvel environnement,.
Autre nouveauté, la confirmation des hébergements insolites. Après le succès des premiers exemplaires créés l’an dernier, sept nouveaux viendront compléter l’offre dont la tanière des loups ou des cabanes dans les arbres. Ils proposent aux visiteurs de passer des nuits exceptionnelles, avec des animations spécifiques, auprès des animaux du parc. « C’est une expérience époustouflante, c’est un retour aux sources, entendre les bruits de la nature, se laisser bercer par eux. C’est aussi un rêve d’enfant de rester enfermé dans un lieu magique et de découvrir ses coulisses », confie Anthony Kohler, animateur nature. Sainte-Croix est le seul parc animalier de France à proposer ce type de prestations.
Toute au long de l’année, jusqu’en novembre, diverses animations thématiques sont aussi programmées.
Parc animalier de Sainte-Croix, 57 810 Rhodes. Tél. : 03 87 03 92 05.
Site internet : www.parcsaintecroix.com

vendredi 8 avril 2011

Au moins dix-neuf ours vivent dans les Pyrénées

Selon le dernier recensement, les ours pyrénéens seraient une vingtaine...
Le suivi de la population d'ours met en évidence un effectif minimum de 19 individus en 2010 dans les Pyrénées dont 17 repérés côté français, indique le rapport annuel de l'équipe ours à l'office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS). Le rapport annuel de suivi de l'ours, mis en ligne sur internet jeudi, montre deux noyaux bien différents, l'un comptant 16 animaux dans le centre et l'est du massif et l'autre dans les Pyrénées occidentales qui comprend seulement trois individus mâles, dont l'un n'a pas été décelé depuis février 2010. Cet ours pourrait avoir disparu courant 2010 selon le rapport, qui estime par ailleurs que Boutxy, né en 1997, a disparu du noyau oriental en 2009. L'effectif du noyau occidental «poursuit sa régression» souligne le rapport, tandis que dans les Pyrénées centro-orientales «une bonne dynamique semble s'amorcer».

Un géniteur dominant réduit la diversité génétique

Le rapport indique que deux portées de deux oursons ont été détectées en 2010 dans la zone centrale. Il note toutefois que «l'existence d'un géniteur dominant» Pyros, introduit de Slovénie en 1997, «laisse présager une probable érosion de la diversité génétique». L'aire de présence des ours du noyau centro-oriental s'est «accrue» l'an dernier, «car l'ours Balou s'est déplacé très à l'est sur le département de l'Aude». Elle atteint 4.800 km2 dont 2.900 km2 du côté français. Les auteurs soulignent que «c'est bien un effectif minimum qui est donné» car «certains individus n'ont peut-être pas été détectés». L'équipe ours précise avoir travaillé sur la base de 600 indices de présence (empreintes, poils, crottes, dommages,...).
Les associations pro-ours attendent impatiemment l'introduction d'une nouvelle ourse, probablement slovène, pour tenir compagnie aux deux mâles de l'ouest et remplacer numériquement Franska, tuée en 2007 lors d'un accident de la route. La décision de principe a été annoncée l'an dernier par le gouvernement, mais ne devrait entrer en vigueur qu'après avis du conseil national de protection de la nature, fait-on remarquer dans l'entourage de la ministre de l'environnement, Nathalie Kosciusko-Morizet. La dernière réintroduction, cinq ours en provenance de Slovénie, date de 2006, elle a suscité la colère permanente des éleveurs et anti-ours. Les deux camps se sont à nouveau opposés lors de la consultation des habitants organisée cet hiver.
http://www.20minutes.fr/article/702881/planete-au-moins-dix-neuf-ours-vivent-pyrenees

jeudi 7 avril 2011

Un bébé panda superstar en Thaïlande

Le bébé panda géant du zoo de Chiang Mai, véritable star en Thaïlande, va pouvoir rester deux années supplémentaires grâce à une autorisation spéciale de la Chine à qui il appartient, a indiqué ce matin un responsable thaïlandais.

Linping, qui a maintenant un an et dix mois, est le premier et unique bébé panda né en Thaïlande, après des années d'efforts pour convaincre ses parents de s'accoupler, et plusieurs inséminations artificielles.

La Chine, qui a prêté ses parents au zoo pour dix ans en 2003, avait le droit de récupérer le bébé à son deuxième anniversaire en mai prochain.

Mais un responsable parlementaire chinois, Wu Bangguo, a annoncé à la princesse de Thaïlande Maha Chakri Sirindhorn, en visite en Chine, que Linping allait pouvoir rester jusqu'en 2013, a indiqué à l'AFP Prasertsak Boontrakulpoontawee, responsable du projet panda en Thaïlande.

La boule de poils est une véritable star dans le pays depuis sa naissance. Un concours pour lui trouver un nom avait reçu 22 millions de réponses. Et elle a même sa propre chaîne de télévision, "Panda Channel", qui diffuse en direct, 24 heures sur 24, ses moindres faits et geste.

Les pandas géants, connus pour leur manque de libido en captivité, sont parmi les espèces les plus menacées de la planète. A peine 1.600 pandas vivraient en Chine en liberté.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/04/07/97001-20110407FILWWW00373-un-bebe-panda-superstar-en-thailande.php

mercredi 6 avril 2011

Une phoque gris aperçu en Dordogne

Tous les pêcheurs vous le diront : on trouve de tout dans la Dordogne, y compris ce qui ne devrait pas s'y trouver. Pour preuve, ce phoque gris, d'environ 80 kg pour 1,80 m de long, aperçu en début de semaine, sur les berges de la rivière. Le premier à avoir signalé son existence à la presse est un pêcheur bergeracois, domicile sur la rive gauche. À la retraite depuis quatre ans, Marc Broquaire ne sort jamais sans son appareil photo : lundi matin, alors qu'il longeait la rivière, le sexagénaire est tombé nez à nez avec un phoque, « gris et grand comme un homme » qu'il a aussitôt « mis en boîte ». Sans quoi, « les gens se seraient demandé si je n'étais pas devenu fou ! », explique Marc Broquaire. « De loin, j'ai cru à un morceau de bois échoué sur la berge, mais au fur et à mesure que je me suis approché, ça ne faisait plus l'ombre d'un doute. C'était bien un phoque. »
« Il a remonté la rivière »...


Un phoque ! En apprenant la nouvelle, les pêcheurs de la Gaule bergeracoise ont cru à un poisson d'avril - « Vous nous faites une blague, c'est ça ? » Il faut croire que non, puisque le très sérieux directeur d'Epidor (1), Guy Pustelnik, confesse « avoir eu vent de la présence d'un animal semblable à un phoque à Sainte-Foy-la-Grande la semaine dernière ». « Personnellement, je pencherais plutôt pour un coulobre, dont nous avons récemment réintroduit l'espèce dans le Dordogne, mais l'hypothèse d'un phoque ne me surprend pas. Il y a trois ou quatre ans, on a retrouvé un représentant de l'espèce dans la vallée de l'Isle. » Mais une photo prise la semaine dernière du côté de Port-Sainte-Foy (en Une du journal) confirme bien sa présence dans les environs.

Comment donc ce mammifère marin a-t-il pu arriver aux portes de Bergerac ? Là persiste le mystère. Passée la surprise - « Pardon, on a retrouvé quoi dans la Dordogne ? » -, Frédéric Dhermy, le directeur du complexe touristique des Eaux de Queyssac, veut bien avancer un début d'explication : « Pour moi, le phoque a remonté la rivière depuis l'estuaire de la Gironde. La raréfaction du poisson en mer a sans doute poussé ce mammifère à suivre les bancs d'aloses qui fraient dans la Dordogne. » Un scénario jugé plausible par Laurent Corbel, le directeur de l'aquarium du Périgord noir (2), qui, le premier, se souvient « avoir vu à la télévision une baleine de six mètres se mouvoir dans la Tamise ». « Vous savez, tant qu'un animal peut continuer à se nourrir, il n'a aucune raison d'arrêter sa fuite en avant », indique ce fin connaisseur des poissons d'eau douce.

... Ou s'est échappé d'un zoo ?

Un phoque vaillant ? Suffisamment vaillant pour parcourir 150 km à la nage ? Pour le coup, le pisciculteur et pêcheur professionnel Frédéric Delmarès est plutôt sceptique. « La présence du mammifère ne me surprend pas. Il y a quinze ans un phoque avait trouvé refuge sur un rocher de Creysse. En l'espèce, l'animal s'était échappé d'un zoo. Ça pourrait être le cas cette fois encore. »

Combien de temps encore le phoque passera-t-il dans les eaux de la Dordogne ? Lui seul est à même de le savoir. Pour l'observer de plus près, le mieux est encore de participer à la visite commentée des berges de Prigonrieux, dimanche après-midi. D'ici là, le naturaliste Yannick Lenglet aura sillonné le terrain.

(1) Établissement public territorial du bassin de la Dordogne. (2) Implanté au Bugue.
http://www.sudouest.fr/2011/04/06/un-phoque-egare-364079-1733.php

mardi 5 avril 2011

Les internautes se passionnent pour... un couple d'aigles

Un couple d’aigles d’Amérique, perché sur son nid, à 25 mètres de hauteur, au sommet d’un arbre de l’Iowa, dans le centre des États-Unis, a été filmé, pendant cinq ans, par la caméra de Bob Anderson.
Un biologiste qui réalise un documentaire, dans le cadre du projet Raptor Resource Project.
Des images visibles sur Internet et qui connaissent un étonnant succès sur la Toile.
Ces derniers jours près de 150 000 internautes se branchaient au même moment pour voir évoluer ce couple d’aigles.
Pourquoi un tel succès ?
« Je ne sais pas, je crois que les gens veulent voir des choses positives, des choses qui les rendent heureux » tente d’expliquer Bob Anderson.

http://www.lepost.fr/article/2011/04/05/2456257_les-internautes-vivent-au-rythme-d-un-couple-d-aigles-filme-en-direct.html#xtor=AL-235

lundi 4 avril 2011

Japon. Un chien secouru après 21 jours de dérive : les images

La télévision japonaise a diffusé ce samedi les images du sauvetage d'un chien qui dérivait sur un amas de débris vraisemblablement depuis le 11 mars dernier, jour du terrible tremblement de terre suivi du tsunami qui a ravagé le pays. La scène s'est déroulée à environ 2 km de de Kesennuma, un port fortement endommagé lors de la catastrophe. Le chien est de couleur foncée et de taille moyenne. Il ports un collier. "Il n'y a aucune autre indication permettant d'identifier son propriétaire. Il est très doux et a l'air en forme. Il mange des biscuits et des saucisses", a déclaré le responsable des garde-côtes.

http://www.letelegramme.com/ig/generales/france-monde/monde/japon-un-chien-secouru-apres-21-jours-de-derive-les-images-02-04-2011-1255574.php

samedi 2 avril 2011

Au Canada, les «super-saumons» résistent au réchauffement climatique

Le saumon Chilko serait une des rares espèces à survivre au réchauffement des eaux...


Certains saumons rouges de l'Ouest canadien appelés Chilko sont dotés de capacités physiques uniques qui leur permettent de survivre à la montée des températures dans les eaux douces due au réchauffement climatique, selon une étude parue jeudi aux Etats-Unis. Les eaux du fleuve Fraser, qui court sur 2.000 km à travers la Colombie-Britannique, se sont réchauffées de près de deux degrés en soixante ans. Ce réchauffement serait en partie responsable de la forte mortalité observée chez les saumons rouges, dont une centaine d'espèces différentes transitent par ce fleuve, explique Erika Eliason, du département de Zoologie de l'Université de Colombie-Britannique (UCB) et principal auteur de cette étude parue dans la revue Science datée du 1er avril. «Alors que le changement climatique (continue) à altérer l'environnement dans le fleuve Fraser, nous craignons que certaines populations de ces saumons rouge ne soient pas capables de s'adapter suffisamment vite à ces changements pour survivre», ajoute-t-elle.


Un «super-poisson» aux capacités exceptionnelles


Cette étude est la première, selon les auteurs, «à examiner à grande échelle comment des populations de poissons de la même espèce s'adaptent à différentes conditions environnementales lors de leur migration annuelle». Pour ce faire, ces scientifiques ont examiné le métabolisme et le rythme cardiaque de saumons adultes de huit espèces différentes en les plongeant dans un gros tube capable de simuler différentes températures et forces de courants. Dans les eaux les plus chaudes, les chercheurs ont observé que la capacité de nager des saumons déclinait, probablement à cause d'un affaiblissement de leurs capacités cardio-vasculaires. Tous, sauf le saumon Chilko.


Pour Erika Eliason, ce saumon est «un super-poisson», au regard de ses capacités d'adaptation physiques exceptionnelles et de la difficulté particulière du parcours de leur migration. Chaque année, ils nagent plus de 650 kilomètres en remontant le fleuve sur un dénivelé de 1.000 mètres afin d'atteindre un lac aux eaux glaciales où ils frayent.
http://www.20minutes.fr/article/699231/planete-au-canada-super-saumons-resistent-rechauffement-climatique